Les Maîtres du MondeS


Bad Guys

SOTT Focus: Guerre en Irak : la fin ? Vraiment ?

Nous y sommes, l'année 2011 est presque finie. Après huit longues années et demie, des millions de vies perdues, un pays laissé ravagé par rapport à 2003, des milliards de dollars perdus, Obama a appelé à la fin de la guerre. S'il le dit c'est que ce doit être vrai.


Et c'est ainsi que tout a commencé

Après les attaques du 11 septembre, vendues par le pouvoir en place comme des « attaques terroristes » manigancées par des extrémistes musulmans, la Guerre contre la terreur™ a débuté. Définie alors comme une guerre « fille », l'invasion et l'occupation de l'Irak a été initiée après que le gouvernement des États-Unis et du Royaume-uni aient accusé l'Irak d'avoir déployé des armes de destruction massive et que ceci impliquait une menace de leur état souverain. Évidemment, le fait que l'Irak possédait des armes de destruction massive a été plus tard complètement exclu et de telles armes n'ont jamais été trouvées. Après la contestable arrestation du président irakien Saddam Hussein, les gouvernements de l'Ouest ont commencé à justifier leur occupation de l'Irak par le fait « d'apporter la démocratie » à ce pays.

Dollar

Etats-Unis : le plafond de la dette atteint début janvier, et probablement relevé

Les Etats-Unis devraient atteindre dans la première semaine de janvier le plafond légal de la dette de l'Etat fédéral, et celui-ci sera probablement relevé la semaine suivante, a annoncé mardi le département du Trésor.

Le ministère a indiqué à la presse que cette limite, de 15.194 milliards de dollars, serait atteinte rapidement du fait de certains grands paiements que fait traditionnellement l'Etat fédéral en fin d'année.

La dette sujette à la limite était de 15.081 milliards de dollars jeudi soir, selon le point quotidien du Trésor sur les finances publiques.

La législation rend difficile pour le Congrès d'empêcher le relèvement du plafond. Selon les termes de la "Loi de contrôle du budget" du 2 août, il doit adopter une résolution commune à laquelle le président peut opposer son veto.

Pour l'exécutif, il est en revanche aisé de faire relever ce plafond. Cette même loi prévoit que le Trésor notifie au Congrès qu'il reste 100 milliards de dollars de marge de manoeuvre avant d'atteindre le plafond. Si le Congrès ne s'est pas opposé au relèvement dans les 15 jours suivants, le plafond est automatiquement relevé de 1.200 milliards de dollars.

Star of David

Révélations sur les tortures pratiquées par l'Unité 504 de l'armée israélienne : perversion et cruauté

Traduction : Info-Palestine.net

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Kidnapping d’officiers et policiers de l’Autorité palestinienne à Hébron - Israël impose couramment humiliations et mauvais traitements aux prisonniers palestiniens
Un colonel de réserve de l'armée israélienne a livré des informations choquantes sur les méthodes de torture utilisées contre des prisonniers arabes et iraniens en Israël dans le tristement célèbre centre d'interrogatoire : l'Unité 504.

L'Unité 504 est l'unité de renseignement de l'armée israélienne chargée d'interroger les prisonniers, en particulier ceux dont la nationalité est arabe ou iranienne.

Le colonel, connu sous le nom de Het, a mis la lumière sur les traitements cruels et inhumains appliqués à des réfugiés irakiens par un inspecteur israélien identifié comme le capitaine George.

Il a également divulgué des détails sur la façon dont le capitaine George torturait ses victimes, dont faisait partie Mustafa Dirani, un ancien membre du mouvement chiite libanais Amal fondé en 1974.

Het a déclaré qu'il avait assisté à une séance d'interrogatoire au cours de laquelle le capitaine George avait violé un prisonnier à l'aide d'une matraque. Le capitaine, qui n'a jamais été inquiété, sert maintenant comme conseiller des affaires arabes à la direction de la police du district de Jérusalem.

Ambulance

Craintes bio-terroristes : la recette de la super grippe tueuse va-t-elle devenir virale ?

Traduit par Résistance 71

Les bio-terroristes potentiels vont peut-être pouvoir lâcher la pire pandémie que l'humanité ait jamais connue une fois que la recette pour concocter la super grippe créée par l'Homme sera publiée, malgré la décision des scientifiques d'omettre des éléments cruciaux de leur recherche originale.

Academia, qui s'appuie sur le libre échange d'information pour exister, n'est d'accord sur l'auto-censure que du bout des lèvres. Les scientifiques disent que toutes les données doivent être publiées afin de mieux gérer et contrôler de nouvelles souches de grippe et de créer un vaccin, dans l'hypothèse où un tel virus se produisait naturellement.

USA

Meilleur du Web: L'Irak totalement détruit par l'invasion et l'occupation

« C'est avec une grande fierté - et une fierté durable - que vous quitterez ce pays d'entre les fleuves », a déclaré le ministre américain de la Défense, Leon Panetta, à l'adresse de ses soldats lors de la cérémonie d'adieu qui s'est déroulée à Bagdad le 15 décembre 2011. Et Panetta, ancien patron de la CIA, d'ajouter que « la guerre en Irak a bien valu son coût énorme en sang et en argent ». Un récapitulatif s'impose.
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Au moins 31 pour 100 du million cinq cent mille soldats environ qui rentrent de la guerre en Irak souffrent de dépression ou de trouble de stress post-traumatique, lesquels influencent de façon très négative leur travail, leurs relations et leur existence familiale. C'est ce que révèle une étude réalisée par des chercheurs de l'armée américaine. Tant en 2009 qu'en 2010, un plus grand nombre de soldats américains sont morts de suicide que lors des combats.
Cela en valait-il vraiment la peine ?

Le déclin de l'empire américain

Le 18 mars 2003, ECAAR (EConomists Allied for Arms Reduction - Économistes unis pour la limitation des armements) rédigeait un pamphlet contre le déclenchement d'une guerre unilatérale en Irak. Le texte était signé par plus de deux cents économistes américains, dont sept lauréats du prix Nobel et deux anciens présidents du Comité des conseillers économiques de la Maison-Blanche. Ce texte constituait la base d'une annonce publiée dans le Wall Street Journal. En voici quelques extraits :
« En tant qu'économistes américains, nous nous opposons à une guerre unilatérale contre l'Irak que nous considérons comme inutile et néfaste pour la sécurité et l'économie des États-Unis et de l'ensemble de la communauté mondiale. »
« (...) Nous doutons que la guerre serve la sécurité et qu'elle n'accroisse le risque d'instabilité future et de terrorisme. Nous pressentons clairement l'immédiate tragédie humaine et les destructions de la guerre, ainsi que la potentialité de dégâts économiques graves pour notre nation et le monde entier. »
« (...) Nous ne croyons pas que cette guerre soit nécessaire pour la sécurité nationale des États-Unis. Une économie saine est nécessaire pour la sécurité des États-Unis et le développement économique pacifique du reste du monde. »

Bomb

Deux attentats-suicides à la voiture piégée frappent Damas

Deux sièges des services de sécurité de la capitale syrienne ont été visés, vendredi matin. Des attaques qui ont fait 40 morts.

Quarante personnes ont été tuées vendredi dans deux attentats-suicides à la voiture piégée contre deux bâtiments des services de sécurité à Damas, la capitale syrienne, au lendemain de l'arrivée dans le pays d'observateurs de la Ligue arabe. Ces attaques sont les plus meurtrières depuis le début du mouvement populaire contre le régime du président Bachar el-Assad, violemment réprimé par les autorités depuis neuf mois.

D'après la télévision publique syrienne, les attaques ont visé un immeuble administratif de la sécurité d'État et un service de sécurité. Plus de 150 personnes ont été blessées, toujours selon la télévision qui a diffusé des images des secours recouvrant des corps ensanglantés sous des couvertures et évacuant des blessés sur des brancards au milieu de débris calcinés.

Les premiers éléments, poursuit-elle, désigneraient la piste al-Qaida. Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, le Liban avait prévenu Damas cette semaine de l'infiltration d'éléments d'al-Qaida en territoire syrien. "Les autorités libanaises nous ont prévenus il y a deux jours qu'un groupe d'al-Qaida s'était infiltré en Syrie à partir d'Ersal (ville du nord du Liban, NDLR)", dit Jihad Makdesi dans un communiqué adressé à Reuters. "Et les auteurs des attentats-suicides de ce jour ont fait environ 40 morts et plus de 150 blessés. (...) Ceux qui recherchent la liberté devraient savoir que ce n'est pas ainsi qu'on parvient à la démocratie." "Ces attentats sont l'oeuvre de terroristes tentant de saboter le désir de changement", ajoute-t-il.

USA

Afghanistan: des troupes US après 2014 ?

Le général américain John Allen, chef des forces de l'Otan en Afghanistan (Isaf), évoque aujourd'hui dans le New York Times la possibilité que des troupes américaines restent dans ce pays après 2014, nouveau signe que l'engagement américain pourrait être à durée indéterminée. Des négociations avec les autorités afghanes sur un partenariat stratégique comprendraient "presque certainement (...) une discussion sur ce que pourrait être la force (internationale) après 2014", déclare le général Allen au New York Times.

Le président afghan Hamid Karzaï a "justement évoqué récemment son souhait d'avoir des discussions avec les Américains sur une force qui resterait après 2014", ajoute-t-il. "Il y aurait sans doute des conseillers militaires, des formateurs, des spécialistes du renseignement pour un certain temps après 2014", ajoute le général Allen, le plus haut gradé à suggérer ouvertement la possibilité que des forces américaines restent en Afghanistan après 2014.

L'Otan, Etats-Unis en tête, a entamé cette année le retrait, censé s'achever fin 2014, de la totalité de ses troupes de combat et, parallèlement, le transfert progressif de la responsabilité de la sécurité aux forces afghanes.

Eye 1

« Minority Report » adopté en Grande-Bretagne

Après avoir été adoptée par de nombreuses villes des USA, Blue Cruch débarque dans le royaume de sa très gracieuse majesté.

Deux services de police britanniques ont commencé de tester ce logiciel de prédiction qui prétend pouvoir déterminer où et quand auront lieu les crimes futurs.

Le Criminal Reduction Utilising Statistical History, tel est son nom, Crunch pour les intimes et plus précisément Blue Cruch en référence à la companie qui l'a développé : IBM. Une vielle histoire que le contrôle de la population chez IBM à qui on doit le systeme de cartes pérforées dont la référence etait tatouée sur les prisonniers des camps Nazis.

USA

Les Etats-Unis peuvent frapper l'Iran affirme le numéro deux de l'armée américaine

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"Les Etats-Unis sont capable de frapper l'Iran" affirme le numéro deux de l'armée américaine, le général Martin Dempsey.

Dans une interview à la CNN, Dempsey a déclaré que l'option militaire serait "exécutable si nécessaire", mais a averti que les Etats-Unis ne pourraient pas se permettre "une erreur de calcul" tant dans sa "précision que dans sa détermination. La moindre petite erreur pourrait coûter une guerre prolongée... Et pourrait être une tragédie pour le reste du monde."

Durant l'entrevue, Dempsey a réitéré que les Etats-Unis ont une "position de longue date, indiquant que l'administration Obama garde toutes les options sur la table"

Dempsey a également abordé l'interception récente d'un drone américain par les Ayatollahs, déclarant candidement que la perte du drone ne mettrait pas un terme aux efforts américains pour découvrir ce qui se passe en Iran, ajoutant qu'il serait "plutôt imprudent" de la part des Etats-Unis de ne pas tenter de percer les secrets iraniens.

USA

L'effondrement silencieux des Etats-Unis

Traduit par VD pour LGS

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Une des bizarrerries d'être régulièrement en avance sur son temps c'est celle de découvrir à intervalles régulières que, soudain, vous ne l'êtes plus. Par exemple, pendant dix ans j'ai avancé l'idée, étrange aux yeux de certains, que la Première République Américaine était morte et que nous étions passés à une adhocratie post-constitutionnelle. Dernièrement, cette idée paraît de plus en plus banale, presque comme un commentaire sur la météo.

Mais à quel moment cette pensée radicale est-elle devenue une banalité ? Je ne me souviens pas d'avoir vu de débats sur les grandes chaînes de télévision, d'articles dans le New York Times, de thèmes abordés dans les campagnes électorales ou d'analyses dans les revues spécialisées. C'est juste arrivé, comme ça. L'évolution la plus importante de l'histoire de la nation depuis la Guerre de Sécession s'est simplement glissée discrètement parmi nous. Et puis à un moment donné, une conjecture radicale est devenue une norme.

Nous sommes entrés dans une époque où le « Bill of Rights » (Droits garantis par la Constitution US - NdT) est régulièrement piétiné, où le taux effectif de chômage atteint des records depuis les années 30, où nos grandes entreprises échappent à tout contrôle, où plus personne au gouvernement ne semble se soucier du changement climatique, et où tous les candidats à la présidence, à l'exception de Ron Paul, vous enverraient à Guantanamo sans inculpation et sans procès.