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Fraude fiscale : des personnalités françaises avaient bien des comptes à la banque suisse Reyl

Des documents saisis lors d'une perquisition au siège parisien de l'établissement confortent des déclarations de son ex-cadre Pierre Condamin-Gerbier.

Le logo de la banque Reyl, le 15 juin 2013 à Genève (Suisse)
© Fabrice Coffrini/AFPLe logo de la banque Reyl, le 15 juin 2013 à Genève (Suisse)
Pierre Condamin-Gerbier aurait donc dit vrai, en partie au moins. Des documents saisis lors d'une perquisition, fin juillet, au siège parisien de la banque suisse Reyl confortent certaines déclarations de son ancien cadre sur des comptes détenus en Suisse par des Français. Aucune personnalité politique ne figurerait parmi les détenteurs de ces comptes. Une source proche du dossier l'a indiqué mercredi 7 août.

Pierre Condamin-Gerbier travaillait pour la banque Reyl, qui abritait le compte suisse de Jérôme Cahuzac et qui fait l'objet d'une enquête en France pour complicité de fraude fiscale. Témoin dans l'affaire Cahuzac, l'ex-cadre de la banque a déclaré mi-juin, devant la commission d'enquête parlementaire, qu'il possédait une liste "d'une quinzaine" de noms d'ex-ministres ou d'actuels ministres détenteurs d'un compte en Suisse. Et il a affirmé avoir remis à la justice française des informations sur des personnalités ayant détenu un compte chez Reyl.

Reyl a déposé plainte contre son ancien employé pour "vol, falsification de documents et violation du secret professionnel et commercial". Le ressortissant français a donc été placé en détention début juillet en Suisse. Reyl a par ailleurs toujours démenti être impliqué dans des opérations de blanchiment d'argent et compter parmi ses clients des personnalités politiques françaises.

Commentaire:

[Hallucinant] Audition de Pierre Condamin-Gerbier au Sénat
Affaire Cahuzac : Pierre Condamin-Gerbier incarcéré en Suisse


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Le business du commerce équitable

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© Arte
Pourquoi juste consommer quand on peut consommer juste ? C'est la question - sous forme de slogan - que posent les acteurs du commerce de l'éthique. En glissant dans son caddie un produit arborant la mention "équitable", le consommateur fait un choix qui prend tout son sens à l'autre bout du monde. En Afrique ou en Amérique latine, des petits producteurs auront été payés décemment pour produire la matière première. Et ils n'auront pas été contraints de courber l'échine face aux importateurs et aux distributeurs, comme le veut la règle de l'économie mondialisée. Qu'en est-il réellement ? À l'exemple de Max Havelaar, les labels se multiplient et les consommateurs les plébiscitent. Mais quelle réalité se cache derrière les étiquettes ?

La rançon du succès

Du Mexique au Kenya en passant par la République Dominicaine, Donatien Lemaître a décortiqué toute la filière. Il montre comment l'idée généreuse du commerce équitable est de plus en plus récupérée par des as du marketing ou des multinationales en quête de virginité, bien loin de l'objectif de ses créateurs. Les premiers à s'en emparer ont été les grands réseaux de distribution : les "consom-acteurs" sont prêts à payer leur café plus cher si les producteurs sont correctement rémunérés ? Les grandes surfaces ont accordé de plus en plus de place au label "équitable". Mais elles ont parallèlement augmenté leurs marges sur ces produits... Résultat : tandis que les producteurs labellisés gagnent à peine plus que les producteurs lambda (et jamais assez pour sortir de la pauvreté), les grandes enseignes, elles, s'enrichissent. Du côté des producteurs, le système n'est pas forcément plus vertueux : Donatien Lemaître observe que, dans les plantations de bananes de la République dominicaine, des petits propriétaires ayant obtenu le label Max Havelaar exploitent des travailleurs haïtiens sans-papiers. Ainsi, le commerce équitable a ses coopératives, ses programmes de développement, mais aussi ses forçats invisibles...

USA

L'expert en déstabilisation Robert S. Ford nommé ambassadeur US au Caire

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Robert S. Ford, actuel ambassadeur des États-Unis en Syrie (bien que basé en Turquie), vient d'être désigné par Barack Obama pour le représenter en Égypte en remplacement d'Ann Peterson, qui deviendrait sous-secrétaire d'État pour le Proche-Orient.

Ancien assistant de l'ambassadeur John Negroponte à Bagdad, Robert S. Ford a organisé les premières manifestations anti-Assad en Syrie, en 2011. Il a tenté, souvent avec succès, de mobiliser les autres ambassadeurs occidentaux pour qu'ils soutiennent les « révolutionnaires ». Lorsqu'il s'est avéré impossible de faire bombarder la Syrie par l'Otan, du fait des doubles vetos chinois et russes, Robert S. Ford a mis en place la « solution nicaraguayenne » avec le général David Petraeus : des centaines de milliers de combattants venant du monde entier tentèrent de renverser le régime.

La nomination de l'ambassadeur Ford au Caire, si elle était confirmée par le Sénat, marquerait probablement la fin de la guerre contre la Syrie et le début de la guerre civile en Égypte. Ainsi, les trois grandes armées étatiques arabes (Irak, Syrie, Égypte) seraient détruites, laissant le Proche-Orient et l'Afrique du Nord sous domination militaire israélienne.

Snakes in Suits

Comment Monsanto a transformé certaines régions de l'Inde en gigantesques laboratoires pour tester ses OGM

Voilà une courte vidéo qui met définitivement les points sur les i concernant Monsanto. Cette société américaine propage des mensonges.
  • Ses produits sont moins performants que les semences naturelles.
  • Ses produits sont moins rentables financièrement.
  • Ses pratiques sont douteuses, et dans de nombreux cas, criminelles.
Mais qu'est-ce que les gouvernements attendent pour virer définitivement Monsanto des pays et punir sévèrement leurs dirigeants ultra-criminels et corrompus, coupables en plus de multiples crimes contre l'Humanité ???

Une vidéo à voir absolument, tant elle est une synthèse parfaite sur cette société ultra-nuisible.

Nota Bene : si vous souhaitez obtenir une liste de vidéos sur "Monsanto", cliquez [ici].

Star of David

Israël : un important rabbin reconnu coupable d'abus sexuels

Mordehaï Elon a été reconnu coupable d'avoir contraint un jeune homme à s'assoir sur ses genoux et à le caresser de façon "indécente".

Le rabbin Mordehaï Elon, une des plus importantes figures du courant nationaliste religieux en Israël, a été reconnu coupable mercredi d'"actes indécents" sur un mineur par un tribunal de Jérusalem. Le rabbin Elon, qui a toujours proclamé son innocence, a été reconnu coupable d'avoir à deux reprises en 2005 contraint un jeune homme à s'assoir sur ses genoux et à le caresser de façon "indécente", a-t-on précisé de sources judiciaires.

Figure charismatique, le rabbin Elon est considéré comme un des plus influents maîtres à penser parmi les religieux sionistes. Ce courant très important parmi les colons se distingue des ultra-orthodoxes qui ne se réclament pas du sionisme. Le rabbin Elon, âgé de 53 ans, a été rabbin de la Yéchiva (séminaire talmudique) du mur des Lamentations dans la vieille ville de Jérusalem. Il avait coutume de se livrer à des commentaires très écoutés dans des stations de radio et à la télévision. Il avait créé ces dernières années une organisation surnommée "Mibéricht" (depuis la genèse) en collaboration avec le ministère de l'Éducation en vue de rapprocher les jeunes Israéliens de leurs racines juives.

Handcuffs

Aux Etats-Unis, deux enfants interdits de parler du gaz de schiste

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Un site d'exploitation de gaz de schiste en Pennsylvanie. - MLADEN ANTONOV/AFP
En Pennsylvanie, deux enfants sont interdits de parler du gaz de schiste pour le reste de leur vie. Agés de 7 et 10 ans, ils feraient bien de tenir leur langue, sous peine de se voir infliger une amende de 750 000 dollars.

En cause, un accord entre l'entreprise Range Resources, spécialisée dans le gaz de schiste aux Etats-Unis, et la famille Hallowich, dont la ferme de 40 hectares est adjacente à l'un des sites de forage.

Lorsqu'en 2011 la famille se plaint que les activités de l'entreprise ruinent à la fois sa ferme et la santé des enfants, qui souffrent de nombreux problèmes respiratoires et maux de tête, l'avocat de l'entreprise propose un arrangement : le gag order, la "clause du bâillonnement".

Cookies

Etats unis : la FEMA tente de se constituer discrètement un stock de rations alimentaires d'urgence

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Cette information semble être fondée, mais elle reste malgré tout à prendre avec des pincettes, car le commercant en question pourrait simplement par là essayer de se faire un « coup de pub ». Néanmoins, la FEMA n'en est pas à son coup d'essai, et d'autres révélations passées se sont avérées réelles, comme la mise en place de mesures pour faire face à des mortalités de masse, des transports de cercueils en grand nombre, ou encore la constitution de stock énormes de munitions léthales. Cela est peut-être lié à l'annonce récente de la fermeture des ambassades américaines dans de nombreux pays... Un nouveau false flag en vue ? Il semble qu'ils soient au fait d'un evènement à venir que nous ignorons.

La FEMA demande à une entreprise (probablement plusieurs entreprises) de distribution de nourriture d'urgence combien de stocks de nourriture elle peut expédier en 24h...

Bomb

Les suspects des attentats de Boston sont des sympathisants de la théorie du complot, selon un procureur impliqué dans le procès

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Et voilà! Ceux qui remettent en cause les versions officielles et qui croient que le gouvernement, et ses agences, est impliqué dans des faux attentats sont des personnes potentiellement instables et dangereuses...

Un des procureurs dans le procès des deux frères soupçonnés des attentats de Boston a déclaré hier que les frères ne croyaient pas à la version officielle du 11 septembre 2001, que les tirs meurtriers à l'école primaire de Newtown n'avaient jamais eu lieu et que le gouvernement était derrière ces événements. L'avocat a ajouté que les frères visitaient des sites anti-gouvernementaux et conspirationnistes, ce qui a contribué à faire monter en eux la colère et l'irrationalité, d'où les attentats meurtriers.

Source : Fox News

Newspaper

Le patron d'Amazon, Jeff Bezos, rachète le Washington Post

Cela commence à faire beaucoup d'annonces de ce type en quelques jours seulement ! The Boston Globe a été vendu par The New York Times, avec une perte de 93 % par rapport à son prix d'achat, le magazine américain Newsweek va être racheté par le groupe de médias en ligne IBT Media, et maintenant The Washington Post ! Bizarre vous avez-dit ?

Le groupe Washington Post a annoncé lundi la cession de certaines de ses activités d'édition, y compris le quotidien portant son nom, au patron-fondateur du groupe de distribution en ligne Amazon, Jeff Bezos, pour 250 millions de dollars.

L'acheteur est une entité qui appartient à à M. Bezos en tant qu'individu, et pas Amazon Inc, précise le communiqué du groupe.

La transaction marquera la fin de 80 ans de contrôle du titre par la famille Graham.

Des années de difficultés familières au secteur des journaux nous ont incités à nous demander s'il pourrait y avoir un autre propriétaire qui soit meilleur pour le Post, a commenté Donald Graham, le PDG du groupe, dans le communiqué.

Eye 1

NSA : les menaces contre les ambassades exploitées par les pro-PRISM

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Suite à la décision du département d'État de fermer provisoirement plusieurs ambassades en raison de menaces détectées via les agences de renseignement, les partisans de l'espionnage en ont profité pour justifier l'intérêt de la surveillance de masse au nom de la sécurité.

La ficelle paraît un peu grosse. Aux États-Unis, le département d'État a décidé de fermer provisoirement une vingtaine d'ambassades suite à des "communications suspectes" entre plusieurs pontes d'Al-Qaïda. Ces échanges, interceptés, contiendraient suffisamment d'éléments pour accréditer la perspective d'une attaque imminente contre l'une des emprises américaines situées dans le monde arabe.

La décision de fermer ces ambassades pendant une semaine survient au moment où le gouvernement est la cible de vives critiques suite aux révélations du Gardian sur l'espionnage de massage organisé par l'agence de renseignement américaine (PRISM, XKEYSCORE et compagnie). Or, difficile de ne pas remarquer une proximité étonnante entre la décision du département d'État et le scandale de l'espionnage de la NSA.