Les Maîtres du MondeS


V

« Dissidents »

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Liu Xiaobo est chinois. Il a publié des ouvrages et donné des interviews dans lesquels il affirme que la colonisation occidentale a fait beaucoup de bien à la Chine, qu'il faudrait maintenant trois cents ans de colonisation occidentale en Chine pour rattraper Hong-Kong, et que l'intervention militaire en Irak a été une excellente chose car elle a rétabli la démocratie dans ce pays - ce qui lui a logiquement valu le prix Nobel de la paix en 2010. Il est actuellement emprisonné pour subversion. C'est un dissident. C'est un héros. Nos grands médias et nos hérauts des Droits de l'Homme, comme BHL ou Glucksmann, ont protesté à de nombreuses reprises contre son incarcération.

Gilberto Martinez est cubain. En 2003, avec soixante-quatorze autres compatriotes, il a été jugé, condamné et emprisonné pour avoir rencontré à plusieurs reprises James Cason, chargé d'affaires étasunien à La Havane, et discuté avec lui du renversement du pouvoir en place à Cuba, pour en établir un autre, qui conviendrait mieux à Georges Bush. C'est un dissident. C'est un héros. Nos grands médias et nos hérauts des Droits de l'Homme, comme Robert Ménard, ex-président de Reporters Sans Frontières, ont protesté vigoureusement contre son incarcération, comme contre celle des soixante-quatorze autres Cubains.

Cult

Pédocriminalité au Maroc : Mohammed VI la honte marocaine, jette l'opprobre sur son peuple

Le roi Mohammed VI
© InconnuLe roi Mohammed VI

Hier, tard dans la soirée et face à la tempête, le roi du Maroc Mohammed VI a annoncé l'ouverture d'une enquête, à la suite de la grâce royale accordée à un pédo-criminel espagnol multirécidiviste, Daniel Galvan Viña, 64 ans. Un rétropédalage qualifiée de "regrettable libération". Mohammed VI a assuré qu'il n'était pas au courant du dossier.

Quelle pantalonnade ! Qui dirige le Maroc ? Et par conséquent, la confusion la plus totale règne. Les juges ont-ils reçu de l'argent puisque ce sont eux qui ont probablement envoyé le dossier "très clean" du pédo-criminel espagnol ? Le roi doit dénoncer ceux qui lui ont fait parvenir ce dossier, et non ouvrir une enquête. Tout ça n'est pas sérieux...

Voici la teneur du communiqué royal :

Star of David

Les déclarations du président iranien sur Israël auraient été mal rapportées

Le nouveau président iranien Hassan Rohani prendra officiellement ses fonctions le 4 août.
© Ebrahim Noroozi/APLe nouveau président iranien Hassan Rohani prendra officiellement ses fonctions le 4 août.
La télévision d'Etat iranienne a diffusé, vendredi, les images de l'intervention du président nouvellement élu, Hassan Rohani, qui viennent démentir la première interprétation faite de ses propos.

Des agences de presse locales avaient dans un premier temps écrit que M. Rohani avait déclaré au sujet d'Israël qu'il était une :
"blessure dans le corps du monde musulman [...] qui doit disparaître".
Il aurait en fait déclaré :
"Dans notre région, une blessure a été créée depuis des années dans le corps du monde islamique sous l'ombre de l'occupation de la terre sacrée de Palestine et de notre cher Qods [Jérusalem]" par Israël.
Le nouveau président iranien s'exprimait à la veille de son investiture officielle et à l'occasion de la Journée de Jérusalem, organisée tous les ans pour soutenir la cause palestinienne.

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, avait immédiatement réagi à ces déclarations qui, selon lui, montrent le "vrai visage" de Rohani, considéré comme un "modéré" pendant la campagne présidentielle. "Même si les Iraniens s'empressaient maintenant de nier ses propos, c'est ce qu'il pense et c'est le plan d'action du régime iranien", a-t-il ajouté. Elu le 14 juin, Hassan Rohani, un religieux de rang moyen de 64 ans, est connu pour sa modération et affirme être ouvert au dialogue avec l'Occident.

USA

Syrie : l'OTAN et ses communicants sont complices des massacres d'Al-Qaïda

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Dans cette photo prise par les terroristes d’Al-Nosra les soldats de l’armée gouvernementale syrienne sont étendus sur le sol, la plupart d’entre eux blessés
Après que l'OTAN, l'UE, Israël et les USA aient soutenu pendant deux ans les milices d'Al-Qaïda constituant le gros des troupes des "rebelles" au régime d'Assad, leurs communicants ne sont pas en reste. Ils occultent systématiquement toutes les informations qui n'iraient pas dans la ligne directrice de la propagande de guerre atlantiste pour détruire la Syrie en vue d'attaquer l'Iran.

Ainsi, les "rebelles" d'Al-Nosra se revendiquant d'Al-Qaïda ont commis le week dernier un terrible massacre dans la localité de Khan-Al-Asal près d'Alep. Des centaines de civils et de soldats gouvernementaux ont été sauvagement torturés et exécutés par les djihadistes du Front Al-Nosra qui furent qualifiés par certains ministres français de valeureux "résistants" assorti d'un soutien diplomatique et politique constant à l'ONU du gouvernement français et britannique avant que ceux-ci se ravisent : "La France et le Royaume-Uni ont poussé à mettre Al-Nosra sur cette liste (d'organisation terroriste, ndlr), après avoir bloqué une demande en ce sens du gouvernement syrien." (Le Monde 31.05.13). Ce carnage aurait été commis pour éliminer les témoins ayant assisté à l'utilisation d'armes chimiques par ces mêmes terroristes djihadistes soutenus pendant près de deux ans par l'OTAN, les USA, Israël, la France et la Grande-Bretagne (Le carnage de Khan-Al-Asal : Une opération destinée à éliminer les preuves de l'usage des armes chimiques par les « rebelles »).

Bomb

Moyen-Orient : Washington redoute des attentats d'Al-Qaïda et ferme ses ambassades, la Grande-Bretagne suit

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Un camion équipé d'un canon à eau à proximité de l'ambassade des Etats-Unis à Ankara, le 22 juin 2013
afp.com/Adem Altan
Au lendemain de l'annonce de la fermeture pour raisons de sécurité d'une vingtaine d'ambassades dimanche, les Etats-Unis ont mis en garde vendredi contre des menaces d'attentats qu'Al-Qaïda pourrait perpétrer en août, en particulier au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. le Foreign Office britannique annonce la fermeture de son amabassade au Yemen.


Le département d'Etat a diffusé vendredi un avis de prudence à l'attention de tous ses ressortissants dans le monde: des attentats sont possibles "particulièrement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord", et Washington insiste également sur "la péninsule arabique".

Le Foreign Office britannique annonce pour sa part fermer l'ambassade du Yemen dimanche 4 août et lundi 5 août, invoquant des raisons de sécurité.

"L'ambassade sera fermée le 4 et le 5 août", a déclaré un porte-parole du Foreign Office. "Nous avons retiré un certain nombre de membres du personnel (de l'ambassade) de Sanaa, en raison de préoccupations accrues sur la sécurité", a indiqué le porte-parole.

"Nous sommes particulièrement préoccupés par la situation de la sécurité dans les derniers jours du ramadan et pour (la fête musulmane de) l'Aïd", a ajouté le Foreign Office.

Bomb

Complot déjoué contre le président vénézuélien

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Le gouvernement vénézuélien a annoncé avoir déjoué un complot contre le président Nicolas Maduro, écrit vendredi 2 août le site Gazeta.ru.

Selon le ministère de l'Intérieur du pays, ce complot est l'œuvre des autorités colombiennes, des opposants cubains et des renseignements américains. Les réunions pour organiser l'attentat se sont tenues en avril à Miami. Hormis l'assassinat de Maduro, le complot visait également d'autres politiciens et prévoyait une insurrection armée de sept jours suivie de l'envoi d'un contingent international, affirme le ministre de l'Intérieur Miguel Rodriguez Torres.

Selon lui, le plan d'assassinat du président a été élaboré par l'ex-président colombien Alvaro Uribe, le politicien hondurien Roberto Micheletti, qui était président par intérim en 2009-2010, l'entrepreneur Eduardo Makaya et l'ex-agent de la CIA de 85 ans Luis Posada Carriles, considéré comme responsable de l'organisation de l'attentat sur le vol Cubana de Aviacion 455 en 1976. Des agents actifs de la CIA participaient également aux réunions pour élaborer le plan d'élimination de Maduro.

Info

Assemblée nationale : aucun député présent à l'ouverture de la dernière séance

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La dernière séance de la session extraordinaire de l'Assemblée nationale a débuté, jeudi 25 juillet, sans aucun député dans l'Hémicycle. A l'ouverture des travaux prévus pour 9h30, seuls le président de séance, l'écologiste Denis Baupin et le ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve étaient présents sur les bancs de l'Assemblée, indique "Le Canard Enchaîné", mercredi 31 juillet.

Un président de séance (le député (EELV) de la 10e circonscription de Paris, Denis Baupin) un ministre délégué au Budget, Bernard Cazeneuve, et aucun député. C'est ainsi qu'a débuté la dernière séance de la session extraordinaire à l'Assemblée nationale, programmée jeudi 25 juillet à 9h30.

Les fonctionnaires du Palais-Bourbon réussissent à rameuter deux parlementaires

«Plutôt gênant, alors que l'Assemblée devait entendre un hommage aux victimes de la catastrophe ferroviaire de Saint-Jacques-de-Compostelle», précise "Le Canard Enchaîné". Et l'hebdomadaire satirique de poursuivre : «les fonctionnaires de l'Assemblée ont finalement réussi à rameuter deux malheureuses parlementaires». Les travaux ont donc pu débuter avec une affluence record de quatre personnes dans l'Hémicycle du Palais-Bourbon.

Airplane

La guerre des drones en pleine croissance

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Dans un contexte que le Washington Post décrit comme étant «la prochaine étape de la guerre des drones», l'administration Obama s'apprête à «étendre les robustes réseaux de surveillance du Pentagone bien au-delà des zones de combat traditionnelles et déclarées». Selon le Post, Washington va déployer sa flotte de drones dans de nouvelles régions du monde afin de surveiller les trafiquants de drogue, les pirates et «d'autres cibles qui inquiètent les autorités américaines».

Une porte-parole du département de la Défense a affirmé que l'armée «s'engage à intensifier» les activités de drones à travers l'Asie et le Pacifique. Le Post mentionne aussi la Colombie comme autre théâtre de guerre où les drones américains seront probablement davantage utilisés. Les États-Unis, en collaboration avec l'armée colombienne, ont déjà déployé des drones dans ce pays pour lutter contre les «narco-terroristes».

«Les drones de surveillance pourraient vraiment venir soulager nos forces aériennes en prenant une partie du risque et du travail», a déclaré en mars le général des Marines et chef du Commandement Sud des États-Unis, John F. Kelly.

Handcuffs

Bradley Manning lynché par le gouvernement américain

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Traduction : Avic

Le verdict de Manning était prédéterminé, et le procès-spectacle dans un tribunal bidon - un remix américain post-moderne de la Chine dans les années 1960 pendant la Révolution culturelle - vient de nous être offert, signé et scellé.


Le président des États-Unis (POTUS) avait déjà dit qu'il était coupable. Les médias traditionnels américains avaient crié pendant trois ans qu'il était coupable. Maintenant, le gouvernement américain - qui criminalise Manning sur la base de "mauvaises intentions" - vient de montrer que l'enfer est promis à quiconque ose révéler les crimes de guerre américains, qui, par définition, sont non punissables.

Comme s'il y avait besoin de preuves supplémentaires sur le "brillant" avenir qui attend Edward Snowden - juste au tout début de la pathétique lettre du procureur général américain Eric Holder promettant que Snowden ne serait pas torturé s'il était extradé aux États-Unis.

Et, trait d'ironie jeté encore une fois par l'Ange de l'Histoire, Bradley Manning a été déclaré coupable de pas moins de 19 chefs d'accusation par un juge du Pentagone juste à côté de Spy Central, le quartier général du NSA à Fort Meade, dans le Maryland.

USA

Manning croupit en prison pendant que Dick Cheney va à la pêche

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Bradley Manning a été reconnu coupable de violation de la loi sur l'espionnage, mardi. Il risque de passer le reste de sa vie en prison, de quoi "faire passer l'envie à quiconque dans l'armée ou au gouvernement voudrait alerter le public sur des fautes ou des injustices graves".
Reuters/Gary Cameron
Reconnu coupable d'espionnage mardi, le soldat Manning, qui a permis de révéler des exactions américaines en Irak ou en Afghanistan, attend la sentence prononcée contre lui. La presse américaine se montre critique.


"Une justice à deux vitesses." Tel est le constat que font plusieurs journaux américains après le verdict prononcé contre Bradley Manning, à l'origine des révélations de Wikileaks. Mardi 30 juillet, la justice militaire américaine a acquitté le soldat de l'accusation de collusion avec l'ennemi mais l'a reconnu coupable de violation de la loi sur l'espionnage. Il risque plus de 100 ans de prison après avoir été reconnu coupable de 20 des 22 charges dont il était accusé. Pour la presse américaine, la pilule est amère.

Dissuader d'autres futurs Manning ou Snowden

En maintenant de si lourdes charges contre lui, "la justice militaire veut clairement faire un exemple, souligne John Judis du New Republic. Dissuader d'autres futur Manning et d'autres Snowden de révéler les sombres secrets de l'Amérique. Bradley Manning est en effet à l'origine de révélations sur les abus des militaires américains lors des campagnes d'Afghanistan et d'Irak. "Les dizaines d'années de prison qu'il encourt devraient suffire à faire passer l'envie à quiconque dans l'armée ou au gouvernement voudrait alerter le public sur des fautes ou des injustices graves", ajoute le journaliste.