Les Maîtres du MondeS


Star of David

UE : la Résistance libanaise, classée « organisation terroriste »

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Classer le Hezbollah comme organisation terroriste, c'est condamner le principe de « résistance à l'oppression » qui constitue le quatrième droit de l'Homme et du Citoyen (article 2 de la Déclaration de 1789). C'est pourtant ce qu'ont fait les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne. André Chamy revient sur ce reniement de l'esprit européen, sous pression des États-Unis et d'Israël.

Les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont décidé, le 22 juillet 2013, d'inscrire la branche militaire du Hezbollah sur leur liste des organisations terroristes.

« Un accord a été trouvé pour y inscrire le Hezbollah », a déclaré un diplomate de l'UE en marge de cette réunion à Bruxelles. Trois autres diplomates ont confirmé ses dires.

Le Royaume-Uni, soutenu entre autres par la France et les Pays-Bas, cherchait depuis le mois de mai à persuader les autres États européens de prendre cette décision.

Londres a mis notamment en avant des « preuves » de l'implication de la branche militaire du Parti de Dieu dans un attentat à la bombe contre un autobus de touristes israéliens, en juillet 2012, dans une station balnéaire de Bulgarie. Cinq Israéliens et leur chauffeur avaient trouvé la mort.

Gem

L'abrutissement collectif autour du Royal Baby

Les descendants des orangistes canadiens, les habituels colonisés du tape-à-l'œil et autres adeptes de la clique des clones d'Elvis Gratton, Stephen Harper et au moins un ancien cynique ne se contiennent plus: Kate Middleton, la femme du prince William, a accouché d'un bébé royal.

Oui mesdames, messieurs, un vrai bébé, un garçon à part ça (ça a plus de valeur dans la monarchie), avec des bras pis toute. Comme des milliards de femmes l'ont fait avant elle sans flash ni flafla. Des femmes qui, bien sûr, n'appartenaient pas à une quelconque aristocratie.

Que la duchesse de Cambridge mette un enfant au monde est bien évidemment une heureuse nouvelle. Mais tout ce cirque médiatique autour de ce non-événement nous rappelle aussi à quel point ceux qui ne se sentent pas concernés par la chose doivent subir cet immense Grand-Guignol qu'est la monarchie britannique. Une institution digne des plus grandes productions hollywoodiennes avec ses chars, ses chevaux d'apparat et ses soldats de plomb qui sert à quoi au juste, sinon à célébrer la domination d'un clan dont les membres n'ont, comme Paris Hilton aux États-Unis, aucune autre qualité particulière que d'être nés sous une bonne étoile.

Eye 1

Meilleur du Web: Changements stratégiques géopolitiques - Israël, US, Arabie Saoudite, derrière le coup militaire en Egypte

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Sous couvert de tentative de redémarrage des « négociations" » de paix israélo palestiniennes et de consultations sur la Syrie, Kerry a orchestré le coup militaire en Egypte en partenariat avec les 2 autres régimes de l'Axe du Mal : La dictature monarchique saoudienne et le régime colonial d'apartheid juif sioniste. La Russie pragmatique s'adapte pour défendre ses intérêts.

Les allées et venues du secrétaire d'état américain, John Kerry, au Moyen Orient en Juin n'avait strictement rien à voir avec la relance du "« processus de paix" » israélo palestinien - Israël mise sur le statut quo pour développer ces colonies avec la complicité d'Abbas et de sa clique de collabos- mais avec la préparation du coup militaire en Egypte.

Le 25Juin Kerry était à Ryad où il s'est entretenu longuement avec le dictateur roi saoudien Abdallah. Les US étaient déjà en consultation non stop avec la junte militaire égyptienne dirigé par al Sisi sur une transition politique en Egypte. Les discussions de Kerry avec Abdallah n'ont pu en aucun cas ne pas aborder ce qui se tramait au Caire.

A peine Morsi chassé du trône de Pharaon par les militaires égyptiens le roi Abdallah et son acolyte des Emirats Arabes Unis ont été les premiers dirigeants sur la scène politique internationale à féliciter le renversement du gouvernement des Frères Musulmans le 2 Juillet. De même ces deux pays se sont empressés de voler financièrement au secours de l'armée égyptienne putschiste en annonçant mercredi l'octroi d'une aide de 8 milliards de $ à la junte militaire qui tire les ficelles des marionnettes installées à la tête de l'Egypte.

L'Administration Obama feignant de se montrer réservée sur ce coup militaire s'est néanmoins empressée de faire savoir via ses médias à la botte qu'elle comptait bien honorer sa livraison d'avions de combat F-16 à l'armée égyptienne preuve que malgré les dires d'Obama sur une revue de l'aide militaire US à l'Egypte celle-ci ne sera pas suspendue et que par conséquent Obama a donné son feu vert via Kerry à ce coup militaire.

Airplane

Panama : deux avions de chasse soviétiques trouvés à bord d'un navire nord-coréen

Deux avions de chasse Mig-21. Voilà ce que les autorités panaméennes ont découvert à bord d'un navire nord-coréen intercepté ce mois-ci. Le cargo avait quitté Cuba et tentait de rejoindre la Corée du Nord par le canal de Panama.

Les avions de combat soviétiques ont été trouvés à côté de missiles et d'autres pièces d'armement. Leurs réservoirs contenaient du carburant.

"Nous avons formalisé les charges qui pèsent contre l'équipage et nous mettons en place un processus pénal", explique Javier Caraballo, des autorités panaméennes. "Par ailleurs nous avons pris contact avec le conseil de sécurité de l'ONU afin que ses experts puissent venir ici et déterminer une possible violation d'une des résolution des Nations Unies."

Un strict embargo pèse sur la Corée du Nord. Le régime de Pyongyang ne peut en aucun cas importer des armes.


Wall Street

[Insider] Moi, conseiller dans une agence bancaire

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© inconnu
Moi, conseiller dans une agence bancaire, je travaille dans l'une des grandes banques françaises, comme conseiller aux particuliers. Le poste est accessible dès Bac+2.

Je précise que je ne me destinais pas à cette branche, ayant un diplome en gestion de patrimoine, mais comme tant d'autres jeunes j'ai pris ce qu'il y avait à prendre..

L'année de travail est rythmée par des challenges commerciaux. Avant mon arrivée, jusqu'au milieu des années 2000, ils duraient 2 mois ; et étaient entrecoupés de 15 jours off. Aujourd'hui, ils durent 4 mois, et ne s'arrêtent qu'entre fin juillet et début septembre.

L'année, donc le temps, sont constamment rythmés par cette course aux résultats, qui met chacun en concurrence avec ses voisins. Et maximise le résultat global en maintenant perpétuellement les moins bien classés sous pression. Celà ne crée certes pas de Troubles musculo-squelettiques, mais c'est usant à la longue.

La quasi totalité des produit sont quantifiés, sur un objectif final à réaliser à terme, et un plan de marche quotidien à respecter pour l'atteindre : épargne logement, assurance vie, collecte (faire entrer plus d'argent qu'il n'en sort), prévoyance, assurances, comptes courants,...

La course ne s'arrête jamais. Et maintient l'espace temps dans un court termisme absolu.

Parce qu'il faut non seulement reussir l'objectif final, mais aussi être "dans le vert" (respecter le plan de marche au jour le jour), sur le fichier excel de votre n+1/n+2. Et ça sur tous les compteurs comme ils disent, idéalement.

Je suppose que les objectifs annuels sont tout bonnement divisés par le nombre conseillers, et "saisonnalisés" selon les priorités du moment.

"Conseiller" est d'ailleurs un terme plutôt destiné à la communication externe. En interne, nous sommes appelés "vendeurs".

Quoi qu'il en soit, l'obtention de bons résultats pour chaque supérieur hiérarchique, du sommet à la base, dépend de l'atteinte de leurs objectifs par ses subordonnés directs.

War Whore

Bientôt, plus d'obstacle au nouveau Sykes-Picot

Vous avez sûrement observé le changement de ton de la presse atlantiste sur la question syrienne. Les « rebelles », ces « héros de la Liberté », se sont soudain mués en terroristes fanatiques qui s'entre-déchirent. Pour Thierry Meyssan, il n'y a rien de nouveau sous le soleil : Washington a simplement abandonné l'idée de renverser Bachar el-Assad et se dirige vers la tenue de la conférence de Genève II. Prochaine étape : la perte d'influence française dans la région.

Le secrétaire d’État, John Kerry, abandonne ses alliés. Il n’y aura pas de livraison d’armes décisives aux « rebelles » en Syrie. Bachar el-Assad ne sera pas renversé. Les promesses des États-Unis n’engageaient que ceux qui y ont cru.
© Département d’État américainLe secrétaire d’État, John Kerry, abandonne ses alliés. Il n’y aura pas de livraison d’armes décisives aux « rebelles » en Syrie. Bachar el-Assad ne sera pas renversé. Les promesses des États-Unis n’engageaient que ceux qui y ont cru.
Le 13 juin dernier, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis annonçait que la ligne rouge avait été franchie : ainsi que le montraient les preuves accumulées par les Français et les Britanniques, la Syrie de Bachar el-Assad avait utilisé des armes chimiques contre son propre peuple. On allait voir ce que l'on allait voir... Sans attendre, le nouveau commandement joint des Forces terrestres de l'Otan était activé à Izmir (Turquie). La guerre était imminente.

Un mois plus tard, la détermination occidentale a disparue. La presse atlantiste découvre avec effroi que l'opposition armée en Syrie est composée de fanatiques haïs par la grande majorité des Syriens, ce que nous ne cessons de dire depuis deux ans. Tandis que, sur place, l'Armée syrienne libre et le Front Al-Nosra, au lieu de combattre contre les troupes de Damas, se livrent l'un à l'autre une guerre sans merci.

Que s'est-il donc passé qui a pu transformer la guerre de « libération » de la Syrie en ce vaste désordre ? En réalité, aucun des enjeux n'a changé en un mois : l'Armée arabe syrienne n'a jamais utilisé d'armes chimiques contre les « rebelles » ; et ceux-ci ne se sont pas « radicalisés ». Par contre, le plan US que j'exposais, le premier, en novembre dernier, se met lentement en place. L'étape du jour, c'est le lâchage de l'opposition armée.

Tout ceci nous confirme l'essoufflement de l'impérialisme anglo-saxon. L'application sur le terrain des décisions prises à Washington s'effectue avec une extrême lenteur. Ce processus met en évidence l'aveuglement des médias occidentaux qui ignorent ces décisions prises jusqu'à ce qu'elles se traduisent en actes. Incapables d'analyser le monde tel qu'il est, ils persistent à relayer et à crédibiliser la « communication politique ».

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L'inévitable défaite de l'homme malade états-unien
Bassam Tahhan et Pierre Dortiguier sur le recul du camp occidental en Syrie


TV

Bassam Tahhan et Pierre Dortiguier sur le recul du camp occidental en Syrie

Radio Iran, Table ronde du 20 juillet 2013, émission animée par Ahmad Nokhostine, sont interviewés au téléphone Bassam Tahhan, syrien d'origine, professeur d'arabe et géopolitien, Pierre Dortiguier, philosophe politologue, sujet de l'émission : recul du camp occidental face à l'arc de la résistance chiite
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Un haut général américain dit que les États-Unis préparent une action militaire en Syrie
L'inévitable défaite de l'homme malade états-unien
Bientôt, plus d'obstacle au nouveau Sykes-Picot
Bassam Tahhan et Pierre Dortiguier sur le recul du camp occidental en Syrie


Bad Guys

L'inévitable défaite de l'homme malade états-unien

Le général Martin Dempsey, chef d’état-major interarmes, interrogé par la Commission des affaires étrangères du Sénat.
© InconnuLe général Martin Dempsey, chef d’état-major interarmes, interrogé par la Commission des affaires étrangères du Sénat.

Le débat qui a eu lieu au Congrès des États-Unis lors de l'audition du chef d'état-major interarmes, le général Martin Dempsey, autour de la situation en Syrie, apporte une preuve vivante de la confusion et de la faiblesse de l'empire américain au Machreq arabe après l'échec de son agression contre la Syrie. Ce tableau, couplé à l'amertume vécue par la politique US vis-à-vis de la révolution du 30 juin en Égypte, prouve que nous sommes devant une défaite complète des politiques initiées dans la région par l'ancien chef de la CIA, David Petraeus, en partenariat avec la Turquie, le Qatar et l'Arabie saoudite.

Les illusions des États-Unis et de l'Occident sur la capacité de modifier les équilibres sur le terrain après la bataille de Qoussair se sont volatilisées ces dernières semaines. Et les experts occidentaux assurent qu'un tel rééquilibrage n'est pas réalisable sans une invasion terrestre de la Syrie, comme l'a encore réaffirmé le chef d'état-major sortant de l'armée britannique, le général David Richars (Voir ci-dessous). Le New York Times a d'ailleurs reconnu que la dynamique a changé sur le terrain au profit des troupes du président Bachar al-Assad (Voir ci-dessous).

Or ces experts soulignent qu'une invasion atlantiste est un suicide pour les Occidentaux et risque de menacer l'existence même d'Israël, car le dispositif de défense de l'armée syrienne est intact et s'est même amélioré avec la création d'une résistance populaire prête à défendre la patrie, organisée dans le cadre de l'Armée de défense nationale. De plus, la présence au sol en Syrie du Hezbollah rend encore plus risquée une éventuelle intervention terrestre.

Confrontés à toutes ces réalités, la Grande-Bretagne et la France, chefs de file des pays européens appelant à l'armement des terroristes syriens, ont renoncé à adopter une telle mesure. Londres a non seulement changé d'avis, mais n'exclut plus que le président Bachar el-Assad puisse rester au pouvoir pendant encore plusieurs années, selon des sources informées, citées par l'agence de presse britannique Reuters.

Ces mêmes sources ont ajouté que la conférence internationale de paix envisagée pour trouver une solution au conflit pourrait ne pas être organisée avant l'an prochain, si le projet n'est pas purement et simplement abandonné, ont ajouté les mêmes sources. « Il est clair que la Grande-Bretagne ne va pas armer les rebelles, de quelque manière que ce soit », a dit une des sources interrogées en rappelant que le Parlement de Londres avait exigé d'être consulté au préalable sur cette question.

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Un haut général américain dit que les États-Unis préparent une action militaire en Syrie
Bientôt, plus d'obstacle au nouveau Sykes-Picot
Bassam Tahhan et Pierre Dortiguier sur le recul du camp occidental en Syrie


Bad Guys

France : un trafiquant de drogue sur le tapis rouge de l'Elysée

Ahmad Al-Assi Al-Jarba
© InconnuAhmad Al-Assi Al-Jarba

Mercredi 24 juillet 2013, à 16h, comme l'annonce le site présidentiel, le chef de l'Etat François Hollande, aura un entretien avec M. Ahmad Al-Assi Al-Jarba, 44 ans, président de la Coalition nationale syrienne. Mais qui est ce repris de justice présenté comme vrai opposant au président syrien Bachar al-Assad ? C'est le chef de la tribu des Chemmar, très influente à l'est de la Syrie et présente également en Irak, en Arabie saoudite et en Jordanie. Ils sont... sunnites.

Ils disent, dans la presse mainstream, que, il a été emprisonné entre 1996 et 1998 pour son opposition à Bachar el-Assad. Faux, c'est pour trafic de drogue. Détenu en mars 2011, pour les mêmes raisons, il est ensuite libéré en août 2012. Il profite alors pour s'enfuir au Liban, puis s'installe en Arabie saoudite où, les Saoud font de lui leur homme pour la Syrie et l'envoient au Conseil national syrien (CNS).

Ah, la France au ras des pâquerettes ! Quand la pègre des bas-fonds se pavanent dans l'antre des ors de la République, ça donne l'envie de gerber. Pauvre France !

Top Secret

Meilleur du Web: Au Luxembourg comme partout en Europe, les services secrets travaillent pour la CIA

Luxembourg Ville
© Inconnu
On parle peu de ce petit pays situé entre la France et la Belgique, le Luxembourg qui se distingue par le nombre de banques et de sièges sociaux de grandes entreprises, qu'il accueille sur son sol. La récente démission de son premier ministre, l'inamovible Jean-Claude Junker, remet sur le devant de la scène, un pays qui a basé sa réputation sur sa stabilité et sa discrétion. Car au Luxembourg, l'Argent est roi et le gouvernement est son prophète. Véritable Qatar européen, ce minuscule pays de seulement 500 000 habitants, a su attirer d'immenses fortunes, grâce à des conditions fiscales que beaucoup lui envient et un secret bancaire à toute épreuve. Cela même, quand la Suisse est attaquée tant par Washington que par Bruxelles. Le Luxembourg est le deuxième centre de fonds d'investissement du monde, après les Etats-Unis, et le plus grand centre de banque privée dans la zone euro.

M. Juncker qui est membre du gouvernement, depuis plus de 30 ans, et Premier ministre depuis 1995, est également l'ancien gouverneur de la Banque mondiale. Il occupe encore cette fonction pour le FMI et pour la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement.

Cet européiste convaincu fut le premier président de l'Eurogroupe qui rassemble les ministres des finances européens. Il est une pièce maîtresse de l'architecture du traité de Maastricht et de l'Union économique et monétaire. Il est aussi le successeur de Jacques Santer, ancien Premier ministre du Grand-duché du Luxembourg, puis président de la Commission européenne de 1995 à 1999, dont il dut démissionner après un retentissant scandale de népotisme et de corruption.