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Airplane

Le FBI reconnaît l'usage de drones aux Etats-Unis

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"Nous avons très peu [de drones], d'une utilisation limitée, et nous explorons non seulement leur utilisation mais aussi les lignes de conduite nécessaires à cette utilisation", a déclaré Robert Mueller devant la commission de la justice du Sénat. | REUTERS/LARRY DOWNING
Le FBI, la police fédérale américaine a confirmé l'utilisation de drones sur le sol américain par la voix de son directeur, Robert Mueller. "Nous avons très peu [de drones], d'une utilisation limitée, et nous explorons non seulement leur utilisation mais aussi les lignes de conduite nécessaires à cette utilisation", a-t-il précisé devant la commission de la justice du Sénat. Le département de la sécurité intérieure a lui aussi recours à des drones pour surveiller notamment la frontière des Etats-Unis avec le Mexique.

Le sénateur républicain Chuck Grassley a rapporté que le ministre américain de la justice Eric Holder lui avait indiqué par courrier que les services dédiés à la lutte anti-drogue et le bureau contre les trafics d'armes, de tabac et d'alcool, l'ATF, "avaient acheté des drones et étaient en train d'étudier leur utilisation par les forces de l'ordre".

Un autre républicain, le sénateur Rand Paul, avait protesté début mars contre le refus de l'administration du président Barack Obama d'écarter la possibilité d'utiliser des drones militaires sur le sol américain. Il avait pour cela bloqué pendant près de treize heures la nomination à la tête de la CIA de John Brennan, architecte de la campagne controversée de drones en Afghanistan et au Pakistan.

Eye 1

Le FMI réclame une baisse des salaires aux Espagnols

Le Fonds monétaire international demande à l'Espagne de réduire les salaires pour faire baisser le chômage qui atteint 27 %. Il préconise de poursuivre la cure d'austérité mais à un rythme assoupli.

Manifestations anti-austérité en Espagne
© Inconnu
France - Le gel du point d'indice des fonctionnaires est reconduit en 2014

Les français doivent se préparer à voir leurs salaires baisser (suite...)

De notre correspondant à Madrid

L'Espagne doit baisser les salaires et flexibiliser son marché du travail pour favoriser l'emploi. La principale conclusion du Fonds monétaire international (FMI), après sa mission à Madrid, Valence et Séville, est également la plus polémique, dans un pays ou le smic dépasse à peine les 750 euros mensuels. L'institution internationale appelle le gouvernement de Mariano Rajoy à préparer une deuxième réforme du marché du travail, après celle adoptée en février 2012, qui baissait déjà les coûts de l'embauche et du licenciement et avait suscité une grève générale.

« D'autres pays en crise ont opté pour un équilibre différent entre emploi et modération salariale. En Espagne, l'emploi s'est réduit, mais les salaires sont à peu près les mêmes qu'en 2007, a déclaré James Daniel, le chef de la mission du FMI en Espagne. Nous croyons qu'il peut y avoir plus d'ajustement sur les salaires et moins de destruction d'emplois. »

Retour de la croissance au deuxième trimestre

Dans ses conclusions écrites, le Fonds déplore le niveau « inacceptable » du chômage, qui dépasse 27 % de la population active. « La croissance sera probablement positive au deuxième semestre 2013. Mais la question est de savoir si cette croissance sera suffisamment forte pour créer de l'emploi. »

Le FMI relève toutefois les efforts de Madrid pour lancer des réformes structurelles et réduire les déficits. Il encourage l'Espagne à poursuivre la politique d'austérité, mais à en réduire la cadence. « L'ajustement budgétaire effectué l'an dernier était nécessaire. L'Espagne avait un grand déficit et un problème de crédibilité. La confiance dont jouit le gouvernement aurait pu être remise en cause. Il faut continuer à un rythme graduel », a estimé Daniel. Une manière d'entériner le changement de cap de Madrid, qui avait déjà annoncé en avril dernier son intention d'allonger de deux ans sa cure de rigueur. Le gouvernement compte faire passer son déficit de 7 % (10,6 % si l'on inclut l'aide aux banques) fin 2012 à 6,3 % fin 2013 - au lieu des 4,5 % initialement promis à Bruxelles - pour retomber à 2,7 % en 2016.

Le rapport est le fruit de deux visites en Espagne, la première en janvier et la seconde en juin. La délégation du FMI a rencontré des membres du gouvernement espagnol et de l'opposition, ainsi que des représentants des communautés autonomes et différents « acteurs économiques indépendants ».

Bad Guys

Montréal - Une termitière neutralisée, le maire remplaçant Michael Applebaum a été appréhendé hier à son domicile

Michael Applebaum
© Canadian PressMichael Applebaum
Deux politiciens juifs de Montréal, incluant le premier maire juif de Montréal, arrêtés par l'unité permanente anti-corruption de la Sûreté du Québec.

Le maire par intérim de Montréal, Michael Applebaum, a été appréhendé hier à son domicile et doit faire face à quatorze chefs d'accusations de complot, fraude envers le gouvernement, abus de confiance et acte de corruption dans les affaires municipales. Les accusations concernent des contrats d'immobilier remontant à l'époque où il était maire d'un arrondissement à forte population juive.

L'ironie est que Applebaum se présentait, en début de mandat, comme un « Mr. Net » (Mr Clean), promettant de nettoyer la ville de la corruption... En effet, Applebaum remplaçait (par intérim) l'ancien maire Gérald Tremblay (Québécois de souche), qui avait été forcé de démissionner après avoir été visé par des allégations de corruption, lesquelles se sont avérées entièrement fausses. Dans les faits, c'est plutôt l'administration douteuse d'Applebaum qui a fait l'objet de dénonciations, et ce auprès de l'administration Tremblay, rien de moins! Applebaum a toujours nié être sous enquête par l'UPAC.

Pour son ami juif Marvin Rotrand qui siège au conseil de ville de Montréal, ce ne peut être qu'un complot [antirtermite] visant à détruire sa carrière politique.

Les mandats d'arrêt révèlent le nom de personne qui auraient fricoté avec MM. Applebaum, Zajdel et Bisson. Il s'agit des hommes d'affaires Robert Stein et Anthony Keeler qui travaillent dans le secteur de l'immobilier.

Arrêté avec Michael Applebaum lundi matin, l'ex-conseiller municipal Saulie Zajdel est aussi connu pour ses liens étroits avec le gouvernement conservateur à Ottawa.


(...) Cette présence de M. Zajdel dans l'équipe de conseillers de James Moore avait fait bondir son adversaire libéral dans Mont-Royal, le député Irwin Cotler. Celui-ci avait dénoncé en décembre 2011 le rôle joué par M. Zajdel dans la circonscription, estimant qu'il agissait comme un député fantôme payé par des fonds publics pour préparer sa prochaine campagne électorale - Mont-Royal et son électorat juif étant dans la ligne de mire des conservateurs.

Plus d'informations sur le site pascasher.blogspot.fr.

Eye 1

Meilleur du Web: JPMorgan réclame des régimes autoritaires en Europe

Dans un document publié à la fin du mois de mai, le géant des banques d'investissement américain JPMorgan Chase réclame l'abrogation des constitutions démocratiques bourgeoises établies après la Seconde Guerre mondiale dans une série de pays européens et la mise en place de régimes autoritaires.

Le document de seize pages a été réalisé par le groupe Europe Economic Research de JPMorgan et est intitulé « L'ajustement de la zone euro - bilan à mi-parcours. » Le document commence par faire remarquer que la crise de la zone euro a deux dimensions.

Pour commencer, il affirme que des mesures financières sont nécessaires pour garantir que les principales institutions d'investissement comme JPMorgan puissent continuer à engranger d'énormes bénéfices de leurs activités spéculatives en Europe. Ensuite, les auteurs soutiennent qu'il est nécessaire d'imposer des « réformes politiques » destinées à supprimer l'opposition aux mesures d'austérité massivement impopulaires qui sont appliquées au nom des banques.

Le rapport exprime sa satisfaction vis à vis de l'application par l'Union européenne d'un certain nombre de mécanismes financiers visant à garantir les intérêts bancaires. A cet égard, l'étude souligne que la réforme de la zone euro en est pratiquement à mi-chemin. Mais le rapport réclame aussi davantage d'action de la part de la Banque centrale européenne (BCE).

Depuis l'éruption de la crise financière mondiale de 2008, la BCE débloque des milliers de milliards d'euros en faveur des banques pour leur permettre d'effacer leurs créances douteuses et de redémarrer une nouvelle série de spéculations. En dépit d'une pression grandissante venant des marchés financiers, le chef de la BCE, Mario Draghi a déclaré l'été dernier qu'il ferait le nécessaire pour consolider les banques.

Star of David

Le laboratoire israélien et les cobayes palestiniens

Traduction E&R

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« The Lab » est un nouveau documentaire israélien avant-gardiste qui redéfinit toute notre compréhension de l'État juif, ses objectifs, son identité et son rôle de destruction globale. Je pense honnêtement que ce film est le commentaire le plus profond et le plus important sur Israël.


Dans « The Lab », le réalisateur Yotam Feldman dévoile l'industrie militaire israélienne et son fonctionnement, il interviewe des protagonistes majeurs du marché israélien de la sécurité. Il développe sur le rôle de l'industrie au sein de la société et de l'économie israéliennes - durant les dernières années les exportations militaires israéliennes ont atteint le niveau sans précédent de 7 milliards de dollars par an. 20% des exportations israéliennes sont militaires ou d'ordre militaire. Près de 150 000 familles en Israël dépendent de cette industrie. Israël est maintenant le quatrième plus gros exportateur de matériel militaire.

Dans la dernière décennie, chaque opération militaire israélienne a conduit à une augmentation brusque et immédiate des exportations militaires israéliennes dans le monde : armement, systèmes d'armes, renseignement, tactiques, doctrines, connaissance et expérience.

Stormtrooper

Le « Lion Impatient » de mettre en pièces sa proie

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Alors que les chef d'Etat et de gouvernement du G8 ont constaté leur désaccord sur la Syrie, les puissances de l'OTAN et du CCG conduisent en Jordanie les manœuvres Eager Lion. Il s'agit d'une préparation d'une attaque de l'armée de l'air syrienne depuis la Jordanie pour l'empêcher de survoler une zone transformée en havre pour les jihadistes internationaux. Cependant, contrairement aux déclarations de l'OTAN, cette opération nécessite une autorisation du Conseil de sécurité.

Quand le président Napolitano rencontra l'an dernier en Jordanie S.M. le roi Abdallah II, il lui exprima « la haute considération avec laquelle l'Italie voit la volonté de paix et la ligne de modération poursuivie depuis toujours par la dynastie hachémite ». C'est dans cet esprit, à coup sûr, que l'Italie participe en Jordanie à la manœuvre « Eager Lion » (lion impatient) sous commandement étasunien, en cours du 9 au 20 juin. Y participent 19 pays, unis par l' « objectif commun de renforcer la sécurité et stabilité régionale », menacées, ils n'en ont aucun doute, par la Syrie d'el-Assad qui utilise des armes chimiques pour écraser la rébellion.

Les « preuves » ont été fournies par la CIA, la même qui, il y a dix ans, fournît la documentation photographique, montrée par Colin Powell au Conseil de sécurité, sur la possession par l'Irak de 500 tonnes d'armes chimiques et biologiques et de laboratoires mobiles pour la guerre biologique. On a découvert ensuite, comme a reconnu Powell lui-même, que de telles armes n'existaient pas et que les laboratoires mobiles étaient en réalité des générateurs de gaz pour des ballons aérostatiques à usage météorologique. Mais désormais les jeux étaient faits : les « preuves » de la CIA avaient servi à justifier la guerre contre l'Irak.

Eye 1

La Grande-Bretagne aurait espionné des diplomates lors du G20 de Londres

Le Guardian révèle que Londres aurait espionné des participants au G20 en 2009.

C'est à Lough Erne, presqu'île en l'Irlande du Nord (Royaume-uni), que se déroule aujourd'hui et demain le G8, réunion de huit des principales puissances économiques du monde (Allemagne, Canada, Etats-Unis,France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Russie). Un rendez-vous impacté par plusieurs événements : l'aggravation de la crise syrienne et les difficultés économiques mais aussi des révélations selon lesquelles Londres aurait espionné les délégués du G20 lors des réunions sur son sol d'avril et septembre 2009.

L'agence des services secrets britannique Government Communications Headquarters (GCHQ) aurait utilisé "des capacités révolutionnaires de renseignement" pour contrôler les communications des personnalités qui ont participé à ces deux réunions, selon des documents dont a eu connaissance le quotidien the Guardian. Ces documents suggèrent que les services de renseignement ont installé des cafés Internet où ils pouvaient intercepter des communications et surveiller les e-mails et les appels téléphoniques passés par les BlackBerry des délégués.

USA

Obama écrase Bush

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Où sont-ils aujourd'hui les benêts qui faisaient d'Obama, le président le plus « cool du monde » ?

L'administration Obama n'est pas à l'origine du Patriot Act. Sur ce point l'affaire est entendue.

Comme le révèle cruellement l'actualité, la loi scélérate votée par un Congrès US en apnée dans la foulée de la tragédie du 11 septembre, et qui permet l'espionnage policier de masse ainsi que la détention pour une durée indéfinie, d'individus auxquels on n'est pas tenu d'en communiquer les raisons, n'en finit pas de saper les fondements de la démocratie américaine.

Rappelons tout de même à nos lecteurs un peu éloignés des contingences US, que George Bush et son âme damnée Dick Cheney se sont battus bec et ongles pour empêcher une commission indépendante d'enquêter sur le drame. Ce n'est que forcés et contraints qu'ils ont finalement accepté la création d'une commission - bipartite - doté d'un budget de 15 millions de dollars alors que 39 millions ont été engloutis pour déterminer d'où pouvait bien provenir la tâche suspecte sur la robe de Monica Lewinsky...

Ses travaux terminés, la Commission a remis l'ensemble des documents accumulés aux archives nationales. Le public devait y avoir accès à partir du 2 janvier 2009. A ce jour, l'essentiel des pièces demeure inaccessible. En particulier le document d'une trentaine de pages qui résume l'audition de Bush et Cheney du 29 avril 2004.

USA

Washington est fou

Traduit par Avic

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Au 21e siècle la propagande vieille de deux cents ans selon laquelle les Américains contrôlent leur gouvernement a été complètement détruite. Tant l'administration Bush et les régimes d'Obama ont clairement montré que les Américains n'ont pas la moindre influence, encore moins de contrôle, sur le gouvernement. Tant que Washington est concerné, les gens ne sont que du fétu de paille.

Les sondages montrent que 65% de la population américaine s'oppose à l'intervention américaine en Syrie. Malgré cette indication claire de la volonté du peuple, le régime Obama est en train de concocter un cas de propagande pour armer encore plus les mercenaires de Washington envoyés pour renverser le gouvernement laïque syrien et pour imposer une « zone d'exclusion aérienne » sur la Syrie, qui, si l'on se réfère à la Libye,, signifie que les avions des Etats-Unis ou de l'OTAN vont attaquer l'armée syrienne au sol, servant ainsi de forces aériennes aux mercenaires importés par Washington, pudiquement appelés «rebelles syriens."

MIB

Renseignement : Valls réorganise la filière et transforme la DCRI

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Le 5 fevrier 2013. Direction centrale du renseignement interieur - DCRI V. WARTNER / 20 MINUTES
La DCRI devient une direction générale de la sécurité intérieure et la SDIG, le «Renseignement territorial»...

Un an après l'affaire Merah, où les services de renseignement avaient été mis en cause pour «failles», le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a annoncé lundi la réorganisation de la filière, transformant notamment la DCRI en une direction générale.

Devant environ 200 policiers et gendarmes réunis au ministère, Manuel Valls a dévoilé les grandes lignes d'une réforme annoncée depuis plusieurs semaines.

Deux rapports parlementaires ont été récemment rendus publics sur le sujet, consécutifs à l'affaire Merah. Le travail de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) y est sévèrement critiqué. La DCRI, créée par Nicolas Sarkozy en 2008, était née de la fusion des ex-Renseignements généraux (RG) et de l'ex-DST (Direction de la surveillance du territoire).