Les Maîtres du MondeS


War Whore

Mali - Syrie - Iran : l'ONU ou le nouveau facteur de désordre dans le monde

Logo ONU
© Inconnu

Le Conseil de sécurité de l'ONU, ce machin, a adopté hier, jeudi, à l'unanimité, une résolution autorisant pour une période initiale d'un an, le déploiement d'une force internationale.

Ce qui est étonnant, cette résolution ne fixe pas de calendrier précis pour le déclenchement d'une offensive au Nord-Mali afin d'en chasser les groupes « islamistes extrémistes et terroristes » (selon la terminologie occidentale), qui contrôlent cette région depuis six mois. Étrangement, il faudra que le Conseil de sécurité s'estime «satisfait» de l'état de préparation de cette force, à partir de certains critères précis (entraînement, efficacité de la structure de commandement, équipement, adaptation au terrain) avant qu'elle puisse se déployer au Nord-Mali. Et par conséquent il faut admettre qu'il faut probablement attendre l'automne 2013.

Aussi, il est demandé aux africains de ne compter que sur eux-mêmes. Invité de la radio Europe 1 ce matin, le président français François Hollande est revenu sur le feu vert de l'ONU pour l'envoi d'une force africaine au Mali en des termes assez ridicules :

Piggy Bank

« Prêts toxiques trop complexes » : et si c'était du flan ?

Bartolone
© Inconnu

On parle régulièrement des affres financières abominables dans lesquelles sont plongés des maires de villes de toutes tailles, forcés qu'ils furent, pistolet sur la tempe, de contracter des prêts alambiqués auprès de Dexia, contrats dont les termes obscurs et les modes de calculs volontairement übercomplexes ont entraîné les municipalités à leur perte.

Gatignon, dernier exemple d'une telle mésaventure financière, nous a ainsi ému, snif snif, sur les contrats de prêts (qualifiés de toxiques) au bas desquels il a apposé sa signature dans un coup de folie, sur un malentendu et à l'insu de son plein gré...

Ce tableau maintes fois dressé, on l'a lu, on en a parlé. De frétillants incompétents élus, le téléphone vissé sur l'oreille, nous ont vigoureusement interpellé sur la triste situation dans laquelle des communes, des collectivités territoriales, des pans entiers d'institutions républicaines se trouvaient suite à la prolifération de ces contrats incompréhensibles distribués par une banque dont l'État est pourtant actionnaire à plus de 25 % (en direct à 5,7 % et via CDC à 17,6 %) et qui a donc laissé faire dans la plus parfaite incohérence qui le caractérise. Et à chaque fois, on nous aura présenté les maires en victimes, les collectivités en martyrs de commerciaux bancaires prêts à toutes les vilenies pour arriver à fourguer du prêt explosif.

Che Guevara

Syrie : les protestations appelant à l'expulsion des groupes armés se multiplient

Les manifestations disant le rejet des insurgés et des terroristes - soutenus par les États-Unis et les États de l'Union européenne, France en tête - et appelant les forces armées régulières à les expulser des villes et villages qu'ils occupent par la force, se multiplient en Syrie.

Alep, une marche en soutien à l'armée syrienne dans le quartier d'Assabil le 16 décembre 2012.


Il nous a été rapporté ceci :
« Des centaines d'habitants du quartier al-Assabil à Alep ont manifesté le 16 décembre 2012 en soutien à l'armée syrienne régulière ; condamné les actes criminels et les agressions répétées par les groupes terroristes contre leur propriétés et l'infrastructure, surtout les réseaux d'électricité et d'eaux". Ils ont acclamé leur armée "arabe syrienne et l'ont exhortée à accélérer l'accomplissement de sa mission nationale d'éliminer les foyers du terrorisme afin de réinstaurer la sécurité et la vie normale dans toutes les zones d'Alep. »

Pistol

Vers une explosion des ventes d'armes après la tuerie de Newtown ?

Gun
© Reuters

Après les fusillades d'Aurora et de Tucson, les ventes d'armes à feu ont grimpé en flèche aux Etats-Unis. La tuerie de Newtown ne devrait donc pas faire exception.

Pourtant très active sur Twitter, la National Rifle Association ne pipe plus un tweet depuis vendredi dernier. Ce même jour, un tueur lourdement armé s'est attaqué à une école primaire de la ville de Newtown dans le Connecticut, faisant vingt-huit morts dont vingt enfants de six et sept ans. Alors que dans l'opinion, les voix s'élèvent encore une fois pour durcir l'accès aux fusils et autres pistolets, le lobby des armes à feu choisit de se taire. Dans un communiqué publié ce week-end il a indiqué qu'il ne réagirait pas « tant que les faits [n'auront pas été] soigneusement établis ».

D'habitude si prompt à vanter son « gun of the week » ou à se réjouir d'une décision de justice dans l'Illinois jugeant anticonstitutionnelle une loi sur l'interdiction des armes de poing, la NRA, qui compte 4,2 millions de membres, ne veut pas se laisser entraîner dans la polémique. Elle laisse passer l'orage. D'autant qu'ironie du sort, celui-ci pourrait se montrer particulièrement profitable. Le lobby des armes, qui pèse 2,5 milliards de dollars de chiffres d'affaires annuels, selon les derniers chiffres disponibles qui datent de 2003, et produit trois millions d'armes à feu commerciales par an, le sait bien : après chaque tuerie, les ventes de pistolets, fusils et munitions explosent.

Star of David

En 2013, soutenir les prisonniers palestiniens au niveau international deviendra une question de vie ou de mort

Cover book : Hunger Strike in Prisons
© Inconnu

En 2013, Israël va-t-il laisser mourir les prisonniers grévistes de la faim ?
La Marche pour Gaza du jeudi 27 décembre à Bruxelles, « Gaza, on n'oublie pas », sera aussi une Marche à l'honneur et en soutien aux prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes. Ils ont commencé leur mouvement de grèves de la faim en 2011. Historique et perspectives d'un mouvement sans précédent.


Juin 2012, emprisonné en Israël, le footballeur palestinien Mahmoud Sarsak est proche de son 90e jour de grève de la faim. Il peut mourir d'un jour à l'autre. Ce capitaine de l'équipe nationale palestinienne, qui représente la Palestine sur la scène internationale, a été arrêté par les soldats israéliens en juillet 2009. Jugé « combattant illégal » par le système judiciaire militaire israélien après trente jours d'interrogatoire, il a été incarcéré sans procès, sans avoir été inculpé. En 3 ans, sa détention administrative a été renouvelée six fois. Après avoir brisé sa carrière, Israël était en train de briser sa vie.

Dans le monde, cette grève de la faim a provoqué une vague de solidarité. Dans un communiqué, Éric Cantona, Show Racism the Red Card, Ken Loach et même la FIFPro (l'association mondiale des footballeurs professionnels, dont Israël fait partie) exigent « la libération immédiate de Mahmoud Sarsak ». Le 15 juillet 2012, ce combat est couronné de succès, Mahmoud Sarsak est libéré.

Depuis, d'autres détenus ont repris le flambeau.

Commentaire: à propos de la situation à l'irlandaise, voir l'article ci-dessous pour de plus amples informations :
L'Empire britannique - Une leçon en terrorisme d'État, par Joe Quinn


Arrow Down

Une page Facebook est créée en mémoire d'une petite fille victime de la tuerie, avec un fond pour soutenir la famille, avant même que l'information de sa mort ne soit révélée !

School Bus in Newtown
© Brendan Smialowski/AFPUn bus scolaire transporte des enfants vers leurs écoles à Newtown (Connecticut) quatre jours après la tuerie de celle de Sandy Hook, le 18 décembre 2012

Voici le texte (qui a été actualisé depuis) qui a été écrit lors de la création du compte Facebook, le 14 décembre, pour soutenir la famille de la petite Émilie Parker :
Emilie Parker Fund
14 décembre

Alan Prothero and I have set up an account at America First Credit Union to help Robbie Parker and his family with their immediate needs due to their loss of their beautiful girl in the shooting this morning in Conn. You can put funds in the account or give them directly to me or Alan. Please contribute what you can and spread the word: Emilie Parker Memorial Account at America First Credit Union. Account #9056862.

Bad Guys

Meilleur du Web: La ville de Sandy Hook est mentionnée dans le dernier Batman

The Dark Night Rises poster
© Warner bros

A Quel jeu macabre Hollywood est en train de participer ?

L'horrible drame de Sandy Hook qui a vu la mort de vingt enfants de six ans semble faire partie d'une machination planifiée longtemps à l'avance.

En effet, le nom de la ville de Sandy Hook apparaît dans le film The Dark Night Risers comme en témoignent ces captures d'écran :

Pic from The Dark Night Rises
© Warner BrosGordon : pour tracer le camion, placez-y un GPS et nous pourrons commencer à comprendre comment nous pouvons l'arrêter. [Traduction : SOTT]

Commentaire:
Massacre de Newtown : deux tireurs ? Regardez la tuerie d'Aurora par l'équipe éditoriale de Sott
et :
La tuerie du Connecticut serait-elle un coup monté ?

En anglais :
Sandy Hook massacre: Official story spins out of control par Niall Bradley (bientôt disponible en français)
Sandy Hook psy-ops: Police state here we come par Joe Quinn
Don't Say a Word par Anart Grey (bientôt disponible en français)


Bomb

Obama pleure les enfants de Newtown, mais pas ceux de Gaza...

Barack Obama a versé des larmes après le tuerie à l'américaine de Newtown, près de New York... mais le même Obama se montre intraitable et sans émotion particulière lorsqu'on lui montre les images horribles des enfants bombardés par Tsahal à Gaza...

Pas plus qu'il ne bronche d'un cil lorsqu'il envoie ses bombardiers et ses drones en Irak, en Afghanistan, en Libye, au Pakistan et dans de nombreux autres pays liquider « par erreur » ou par dommages collatéraux des centaines de milliers de femmes et d'enfants innocents !


USA

Quand Obama est embarrassé par une question sur la Palestine

Une étudiante américaine a littéralement déstabilisé le Président Obama en lui posant une question sur la Palestine. Ce dernier a formulé une réponse laborieuse qui en dit long sur son embarras.


Laptop

Le gouvernement français peut-il couper internet en cas de French Revolution ?

Image
En cas de forte crise sociale débouchant sur des débordements, le gouvernement a-t-il le droit et les moyens de couper Internet, purement et simplement pour éviter au peuple de s'organiser ?

Cette double question mérite de s'interroger un peu à la lumière des coupures qui ont affectées la Syrie (fin novembre 2012) ou bien encore l'Egypte (2011), l'Iran (2009) ou la Birmanie (2007).

A chaque fois désormais, la même configuration se répète :

face à une agitation sociale vive et trop organisée, le gouvernement d'un état vacillant coupe les principaux systèmes de communication pour se donner du temps et reprendre du terrain sur son adversaire (son peuple...)