Les Maîtres du MondeS


Robot

Robotique - Des robots techno américains sur le front

Bienvenue dans la guerre du futur. Un petit robot dénommé "Puce de sable" va être testé sur le terrain en grandeur nature par l'armée américaine en Afghanistan cet hiver. De la taille d'un ordinateur portable dernier cri monté sur quatre roues, cette "puce" robotique ultra-technologique peut bondir jusqu'à sept mètres de haut.


Dollar

8 façons de montrer à vos amis que l'Euro se meurt... avant Noël ?

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Nous entrons en fin de partie du grand jeu de Monopoly-Euro. Je me souviens encore de l'affront de mes amis et ma famille quand je leur disais que nous étions proche d'un effondrement économique sans précédent. A l'époque, je ne pouvais pas m'appuyer sur des articles de la grande presse économique internationale mais uniquement sur des analyses personnelles et celles de spécialistes marginaux indépendants. Si vos proches vous prennent encore pour un(e) fou(folle) quand vous leur conseillez d'aller vider leur compte bancaire avant qu'ils n'aient plus que les yeux pour pleurer, communiquez-leur cette page...

Voici 8 façons de montrer à vos amis que vous avez raison...

1- Wolfgang Munchau du Financial Times estime qu'il reste 10 jours de vie à l'Euro :
"Si le sommet européen peut déboucher sur un accord le 9 Décembre, la zone Euro survivra. Dans le cas contraire, la monnaie unique risque un violent effondrement. Même si le Conseil européen est en mesure de s'entendre sur un programme ambitieux (improbable), ses dirigeants devront continuer à se surpasser durant les mois et les années à venir."
Finalement, Münchau estime que ...
"La vente aux enchères du bon du Trésor italien a été désastreux ce vendredi et le temps nous est compté. La zone Euro a 10 jours, tout au plus."

Commentaire: Attention toutefois, tous ces articles proviennent de la presse Anglo-Saxonne qui tire volontairement à boulet rouge sur l'euro depuis plusieurs mois. Pendant ce temps on ne parle pas des USA et de leur 15 trilliards de déficit. Tous ces articles sont donc volontairement alarmistes et parfaitement orientés. Le fait est qu'à ce jour on a 1.32$ pour 1€. Mais il y a une guerre terrible et il se pourrait que l'Euro n'en ressorte effectivement pas vivant.

Wait & See.


Robot

Les prisons surveillées par des robots en Corée du Sud

Des robots capables de détecter les comportements inhabituels effectueront bientôt les rondes nocturnes dans les prisons sud-coréennes à la place des traditionnels surveillants pénitentiaires, ont annoncé jeudi des chercheurs. Des scientifiques ont développé un prototype dans le cadre d'un projet financé par le ministère de l'Economie de la connaissance.

Bad Guys

Meilleur du Web: Mensonges et vérités sur la Syrie

Depuis huit mois, les dirigeants occidentaux et certains médias publics font campagne pour une guerre en Syrie. Les accusations d'une extrême gravité qu'ils portent contre Bachar el-Assad intimident ceux qui s'interrogent sur le bien-fondé d'une nouvelle intervention militaire. Tous ? non, car - avec l'appui du Réseau Voltaire - certains sont venus vérifier sur place et ont pu mesurer l'ampleur de la propagande de l'OTAN. Thierry Meyssan fait le point sur l'état de la guerre médiatique.
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Formé à Paris sous l’égide de la France, le Conseil national syrien entend renverser le régime du président Bachar el-Assad. Il est présidé par Burhan Ghalioun, professeur de sociologie à l’université de la Sorbonne (ici avec Alain Juppé, le 23 novembre 2011).
En 1999, lors de la guerre du Kosovo, le Réseau Voltaire s'indigna de ce que la France puisse entrer dans le conflit aux côtés de l'OTAN sans vote de l'Assemblée nationale avec la complicité passive des présidents de groupes parlementaires. Nous considérâmes que le refus du président de la République et du Premier ministre d'organiser un authentique débat augurait de l'opacité avec laquelle cette guerre serait conduite. Aussi, nous prîmes l'initiative de publier un bulletin quotidien sur le conflit. Les sites internet du gouvernement serbe ayant été immédiatement détruits par l'Alliance atlantique, nous ne pouvions avoir accès à la version serbe des événements. À défaut, nous avons souscrit des abonnements aux agences de presse de la région (croate, bosniaque, grecque, chypriote, turc, hongroise etc. ). Tout au long du conflit, nous avons présenté chaque jour un résumé de la conférence de presse de l'OTAN à Bruxelles et un résumé du témoignage des journalistes des pays riverains ; des pays ayant parfois de lourds contentieux avec la Serbie, mais dont les gouvernements partageaient entre eux une même narration des événements. Au fur et à mesure du temps qui passait, la version de l'OTAN et celle des journalistes locaux s'écartèrent jusqu'à ne plus avoir aucun point commun. À la fin, il s'agissait de deux histoires radicalement différentes. Nous n'avions aucun moyen de savoir qui mentait et si l'une des deux sources disait vrai. Nos lecteurs avaient l'impression de devenir schizophrènes, d'autant que les médias ouest-européens ne relayaient que la version de l'OTAN et que, par conséquent, nos lecteurs n'étaient confrontés aux deux versions parallèles qu'en nous lisant. Nous avons continué cet exercice de style durant les trois mois de combats. Lorsque les armes se sont tues et que des confrères et des amis ont pu se rendre sur place, ils ont constaté avec stupeur qu'il n'y avait pas eu « de la propagande des deux côtés ». Non : la version de l'OTAN était entièrement fausse, tandis que celle des journalistes locaux était entièrement vraie. Dans les mois qui suivirent, des rapports parlementaires dans plusieurs États membres de l'Alliance établirent les faits. Plusieurs ouvrages parurent sur la méthode mise au point par le conseiller en communication de Tony Blair qui permit à l'OTAN de manipuler la totalité de la presse occidentale : le « story telling ». Il est possible d'intoxiquer la totalité des journalistes occidentaux et de leur masquer les faits, si on leur raconte un conte pour enfants, à la condition de ne jamais interrompre la narration, de la charger de références réveillant de lointaines émotions, et de lui conserver sa cohérence.

Dollar

Les banquiers ont pris possession de l'Europe : Goldman Sachs a saisi le pouvoir

Traduit par Résistance 71

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Le 25 Novembre, deux jours après l'échec de l'enchère sur les bonds du gouvernement allemand par laquelle l'Allemagne fut incapable de vendre 35% de ses offres de bonds sur 10 ans, le ministre allemand des finances, Wolfgang Schaeuble a dit que l'Allemagne pourrait rétracter sa demande pour que les banques privées qui tiennent la dette souveraine en difficulté de la Grèce, de l'Italie et de l'Espagne, doivent accepter une partie de leur package de sauvetage en effaçant une portion de la dette. Les banques privées ne veulent en aucun cas perdre de l'argent et le font soit en forçant les gouvernements grec, italien et espagnol à apprécier les bonds en imposant des mesures d'austérité extrêmes à leurs citoyens, ou en ayant la BCE imprimer de l'Euro avec lesquels ils pourront acheter de la dette souveraine des banques privées. Imprimer de la monnaie pour compenser la dette est contraire à la charte de la BCE et effraie particulièrement les Allemands qui se rappellent de l'hyperinflation dans la période de la république de Weimar.

De manière évidente, le gouvernement allemand a reçu le message de l'échec orchestré de cette enchère de bonds. Comme je l'avais écrit à ce moment là, il n'y a aucune raison pour que l'Allemagne, avec son ratio dette-PIB relativement bas en comparaison de ceux des pays en difficulté, ne soit pas capable de vendre ses bonds (NdT: Roberts parle ici des Eurobonds).

Si la valeur du crédit de l'Allemagne est en doute, comment peut-on penser que celle-ci puisse sauver d'autres pays ?

USA

Syrie : Mensonges médiatiques ou le prétexte à une autre « guerre humanitaire »

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Selon de nombreux reportages provenant des organisations humanitaires, des médias occidentaux et de l'ONU, un grand nombre de manifestants pacifiques ont été tués par les forces syriennes depuis le début des troubles dans le pays à la mi-mars. Mais d'où viennent les chiffres?

Bon nombre de reportages sur la présumée répression meurtrière par le gouvernement syrien ne mentionnent pas la source de leurs informations et font souvent uniquement référence à des « groupes de défense des droits humains » ou « activistes » :
« Des groupes de défense des droits humains ont affirmé dimanche que des troupes ont réprimé des manifestants pacifiques tuant huit personnes dans le nord de la province d'Idlib et quatre autres dans des zones centrales, près de Hama. (Syrian Forces Kill 12 as ICRC Head Visits Damascus, Voice of America, 4 septembre 2011.)

Ces manifestations représentent une contestation sans précédent du président Bachar Al-Assad et de sa famille qui dirige le pays depuis plus de 40 ans. Les coûts sont élevés : de nombreux cyberactivistes ont été emprisonnés et, selon des groupes de défenses des droits humains, au moins 200 personnes sont mortes. (Deborah Amos, Syrian Activist In Hiding Presses Mission From Abroad, NPR, 22 avril 2011.)

Des activistes pour la défense des droits humains ont informé Amnistie internationale qu'au moins 75 personnes on été tuées aujourd'hui en Syrie durant d'importantes manifestations [...]

Trente personnes ont été tuées dans le sud de la ville d'Izzra, 22 à Damas, 18 dans la région de Homs et le reste dans d'autres villes et villages ont affirmé les activistes [...] (Scores killed in Syria as 'Great Friday' protests are attacked, Amnesty International, 22 avril 2011.)
Dans certaines circonstances, on peut comprendre la nécessité de demeurer « anonyme » là où l'on dit que la dissidence constitue un danger de mort. Toutefois, cette attitude sème systématiquement le doute : les « chiffres » peuvent être utilisés pour diaboliser le gouvernement dans le cadre d'opérations clandestines par des États ou des organisations souhaitant un changement de régime à Damas. Il est clair que plusieurs puissances étrangères, dont les États-Unis et Israël, cherchent depuis longtemps à renverser le régime syrien.

Magnify

Rencontre avec Didier Fassin, auteur de « La Force de l'Ordre, une anthropologie de la police des quartiers »

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Didier Fassin © Radio France - 2011
L'anthropologue Didier Fassin professeur à l'université de Princeton et à l'école des hautes études en sciences sociales a passé 15 mois « embedded » avec les policiers de la brigade anti criminalité d'une ville de la région parisienne.15 mois d'observation dont il sort un récit intitulé "La Force de l'ordre" qui vient d'être publié aux éditions du Seuil.

Au final ce chercheur revient avec des conclusions inquiétantes sur la manière dont la police s'exerce dans les quartiers populaires.

Six ans après les émeutes qui ont embrasées les cités françaises, cette enquête réalisée entre 2005 et 2007 interpelle sur les méthodes policières mais aussi sur le contrôle démocratique qui s'applique aux forces de l'ordre.


Eye 1

Des gouvernements espionnaient leurs citoyens via iTunes

Gamma, entreprise britannique, a mis au point un logiciel malveillant qui s'installe via iTunes. Elle a proposé son produit à plusieurs gouvernements, dont certains l'ont accepté.

L'entreprise s'appuyait sur une faille de sécurité présente dans le système de mise à jour d'iTunes, et qui a été découverte il y a trois ans. Depuis cette date, elle a été exploitée par FinFisher, le malware en question, en lui permettant de s'introduire clandestinement dans des ordinateurs. Le logiciel, une fois installé, pouvait espionner toutes les activités effectuées sur la machine, et enregistrer e-mails, conversations Skype et Facebook, etc.

L'hebdo allemand Spiegel raconte que FinFisher se faisait passer pour une mise à jour d'iTunes, l'utilisateur l'installait en croyant updater le logiciel d'Apple.

Ce qui est choquant, c'est que le Telegraph révèle que le Trojan a été utilisé par un gouvernement au moins (les services secrets du Royaume-Uni s'en sont servis) et proposé à d'autres (comme l'attestent des documents retrouvés dans les locaux des services secrets égyptiens).

Pistol

La France entraîne les rebelles pour combattre en Syrie

Traduit par Résistance 71

Un journal turc a dévoilé que les forces militaires françaises entraînent les rebelles armés syriens pour se battre contre le gouvernement du président Bashar Al-Assad

D'après le journal Milliyet, cité par l'IRNA, la France a envoyé ses forces d'entraînement en Turquie et au Liban pour conseiller et entraîner la soi-disant "armée syrienne libre", un groupe de déserteurs qui opèrent depuis la Turique et le Liban, dans un effort de faire la guerre à l'armée syrienne.

L'article ajoute que les autorités française, britannique et turque ont un accord pour envoyer des armes aux rebelles".

Le quotidien turc a dit que les trois pays avaient informé les Etats-Unis à propos de leur décision d'armer et d'entraîner les forces d'opposition syrienne.

Toujours d'après le Milliyet, un groupe de rebelles armé est stationné en ce moment dans la province de Hatay en Turquie, près de la frontière syrienne.

Dollar

Espagne: incroyable gâchis, et le pire est à venir à cause de la corruption des élites

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Pourquoi le témoignage de Danielle Mitterrand est-il si important? Parce qu'on a la preuve (supplémentaire), par quelqu'un du Système, que les politiciens ne sont que des marionnettes. D'une manière générale, on illusionne les peuples sur un pouvoir qu'il n'a pas. La démocratie est même devenue la nouvelle religion des Etats-Unis, qu'ils ont exportée partout, en cachant soigneusement qu'ils tiraient les ficelles, derrière, via de multiples officines. Et si, par malheur, un dirigeant arrive et ne joue pas le jeu, il lui arrive un « problème ».

Aujourd'hui, personne ne contredira ce qui devient une évidence : les choses ne vont pas très bien ! Que font les banquiers internationaux du cartel bancaire dans une telle circonstance ? Changer les dirigeants des Etats démocratiques. Deux options : contraindre à la démission et amener une nouvelle équipe sous contrôle (ce fut le cas de la Grèce et de l'Italie récemment) ; produire des élections démocratiques avec deux équipes qui annoncent la couleur. Voilà ce qui vient de survenir en Espagne. Le nouveau leader espagnol, Mariano Rajoy, est sorti des urnes, choisi par un peuple comme un nouvel espoir... Comme l'a très bien résumé un électeur : « On peut choisir à quelle sauce on va être mangés mais on va être mangés, de toute façon ».

En tout cas, en quelques trimestres, les gouvernements des économies européennes chancelantes sont remplacés les uns après les autres.