Les Maîtres du Monde
David Ben Gourion
Alors que Fatah et Hamas, les frères ennemis, se réconcilient enfin dans l'intérêt du peuple palestinien, Israël s'indigne et refuse de dialoguer avec les islamistes, saisissant l'occasion de freiner, une fois de plus, les négociations sur la création d'un Etat arabe en Palestine...
Après plus de soixante ans d'annexion progressive de la Palestine par l'Etat d'Israël, d'occupation et d'extension de la colonisation juive, il est indéniable que l'objectif du « Mouvement sioniste », fondé à la fin du XIXème siècle par Théodore Herzl, est pour ainsi dire atteint : le « Grand Israël », l'Etat juif, n'est plus très loin de réaliser son expansion maximale.
En effet, dès les origines du Mouvement sioniste, bien avant l'indépendance même d'Israël, le projet de chasser les Arabes de Palestine et d'étendre un Etat juif sur toute la région a conditionné la politique des premiers colons : si, au début de leur installation, ils avaient acheté des terres disponibles, par la suite, devenus suffisamment nombreux et organisés, les colons implantèrent de force leurs kibboutz, exploitations fortifiées de palissades et miradors et défendues par une armée clandestine, la Haganah, mise sur pied et dirigée par le Mouvement sioniste.
La nuit dernière, quand Obama a annoncé la mort d'Oussama Ben Laden lors d'un discours télévisé entendu dans le monde entier, c'était au moins le neuvième grand chef d'État ou officiel gouvernemental de haut rang qui le faisait.
Compte tenu des problèmes rénaux avérés de Ben Laden et de la nécessité de dialyse qui en découlait, des officiels gouvernementaux, des chefs d'États et des experts du contre-terrorisme ont maintes fois exprimé l'avis qu'Oussama Ben Laden était mort en fait depuis quelque temps. Ces affirmations se fondaient sur sa santé défaillante en fin 2001, des signes visibles de détérioration de son état et des rapports concrets sur sa mort à la même période.
En juillet 2001, Oussama Ben Laden a été transporté à l'hôpital zunien de Dubaï pour traitement rénal. Selon des sources du Renseignement français, il a été visité là-bas par un attaché local de la CIA. Quand plus tard l'agent s'est vanté de sa rencontre auprès d'amis, il a été promptement rappelé à Washington.
À la veille du 11 septembre, Oussama Ben Laden séjournait dans un hôpital militaire pakistanais sous l'œil vigilant de l'ISI, l'homologue pakistanais de la CIA, qui a des liens profonds avec la communauté du Renseignement zunien.
La petite communauté est sous le choc. Incrédule. "Toute cette histoire a été montée de toutes pièces. Je n'en crois pas un seul mot", repètent en chœur les habitants de Bilal. C'est là, sur la commune d'Abbottadad, dans le nord du Pakistan, qu'Oussama Ben Laden a été abattu dans la nuit de dimanche à lundi dernier.
Les villageois se pressent autour de l'imposante bâtisse qui trône au milieu du village. Et parlent volontiers de leur celèbre voisin. "Comment voulez vous que Ben Laden ait pu vivre ici pendant autant de temps sans que personne ne s'en aperçoive ?" s'interroge Yassin, ébéniste. Sa maison est située à moins de 20 mètres de celle où les commandos américains sont intervenus. "Personne ne sait qui vivait là. On voyait parfois deux hommes d'une trentaine d'années sortir faire leurs courses. Ils étaient très discrets. Leurs femmes ne sortaient qu'en voiture. Mais les vitres étaient teintées."

Bombardement au phosphore sur la population civile. Plus de 1600 Palestiniens, et 13 Israéliens, ont été tués durant ou des suites de la guerre de trois semaines.
Israël s'est saisi de la guerre à Gaza en 2008 comme d'une occasion de formation pour ses forces armées à tester de nouvelles armes, a révélé le chef d'état-major israélien.
Dans un discours prononcé au Centre des Affaires stratégiques Begin-Sadate à l'université Bar-Ilan, le général Yoav Galant a déclaré que Gaza était une « zone d'entraînement idéale » car il y manque un ennemi assez puissant pour infliger des pertes sérieuses à Israël.
Galant était le commandant en chef de l'opération Plomb durci lancée par Israël contre Gaza, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009, et dans laquelle plus de 1600 Palestiniens ont trouvé la mort. La plupart des victimes étant des femmes et des enfants.
« Et de trois... » : le commentaire est revenu en boucle dans la presse européenne, mi-ironique, mi-inquiète. Le 6 avril, le premier ministre portugais, le socialiste José Socrates, s'est en effet résolu à demander l'« aide » de l'Union européenne, après avoir affirmé des mois durant que son pays ferait face par lui-même aux échéances de remboursement de sa dette publique - 16 milliards cette année, dont une échéance critique en juin.
Lisbonne suit ainsi Athènes (avril 2010), puis Dublin (novembre 2010). A chaque fois, le scénario se déroule de manière analogue : les dirigeants nationaux refusent farouchement l'hypothèse d'un renflouement, avant de finalement céder sous la pression conjuguée des marchés financiers, et de « partenaires » européens inquiets de l'incendie qui se propage.
En effet, les élites néo-mondialistes multiplient les versions les plus loufoques et les plus improbables les unes les autres à propos de la mort officielle d'Oussama Ben Laden :
D'abord, elles nous racontent que l'ennemi public N°1 vivait en toute quiétude depuis 4 ou 6 ans (les versions changent) dans un quartier résidentiel à 80 kms de la capitale pakistanaise, Islamabad.
Puis ils nous racontent que Ben Laden était armé lors de l'assaut, et aurait utilisé sa femme pour en faire un bouclier humain, une femme qui aurait été tuée durant l'assaut, avec Ben Laden, 1 fils de Ben Laden et 1 autre personne...
Mais changement de programme : finalement il n'était pas armé et aurait été abattu parce qu'il ne voulait pas se rendre (???), et que la femme n'a pas été utilisée comme bouclier humain mais a été blessée dans l'assaut.
Un changement vers une approche plus conflictuelle à l'égard du régime d'el-Assad par les puissances impérialistes est manifestement en cours dans le but de promouvoir leurs propres intérêts géopolitiques dans la région. La Syrie manque de réserves significatives de pétrole et de gaz mais elle dispose de frontières communes avec des alliés clé des Etats-Unis - l'Irak, la Jordanie, la Turquie, le Liban et Israël - et elle est l'alliée de l'Iran, du Hezbollah au Liban et du Hamas en Palestine.
Les Etats-Unis infligent déjà des sanctions strictes à la Syrie, en tant qu'« Etat parrainant le terrorisme, » et ce en application d'une loi remontant à 2003. D'autres mesures seraient en grande partie symboliques étant donné que la Syrie n'a que de faibles relations commerciales avec les Etats-Unis. Mais la menace de sanctions de Washington a pour objectif premier de demander aux puissances européennes de les suivre. La Syrie entretient des relations commerciales significatives, quoiqu'en déclin, avec l'Union européenne comptant pour 25 pour cent de son commerce extérieur en 2010.
La photo de la dépouille de Ben Laden ne sera pas diffusée
Barack Obama a tranché. Les États-Unis ne diffuseront pas les images de la dépouille du chef d'al-Qaida, tué dimanche lors d'une opération américaine au Pakistan, a affirmé mercredi CBS. Selon la chaîne de télévision américaine, à laquelle le président a accordé un entretien qui doit être diffusée dimanche, Barack Obama «a dit qu'il ne diffuserait pas de photos de Ben Laden après sa mort pour prouver son décès».
Si nous étions aujourd'hui le 1er avril et non pas le 2 mai, nous pourrions rejeter comme une facétie d'andouille les gros titres de ce matin, racontant qu'Oussama Ben Laden est mort dans une fusillade au Pakistan et a été rapidement jeté à la mer. En l'occurrence, nous devons prendre ça comme une preuve supplémentaire que notre gouvernement a une croyance illimitée en la crédulité des Zuniens.
Pensez-y. Quelles sont les chances pour qu'une personne atteinte prétendument d'une maladie rénale nécessitant dialyse et, en outre, souffrant de diabète et d'hypertension artérielle, survive dans des refuges de montagne depuis dix ans ? Si Ben Laden avait été en mesure d'acheter les équipements de dialyse et de soins médicaux que son état nécessitait, se pourrait-il que le lieu d'expédition du matériel n'indique pas où il se trouve ? Pourquoi a-t-il fallu dix ans pour le trouver ?
Réfléchissez aussi à ce que rabâchent les médias triomphalistes qui célèbrent sa mort : « Ben Laden s'est servi de ses millions pour financer des camps d'entraînement terroristes au Soudan, aux Philippines, et en Afghanistan, envoyant ses "saints guerriers" fomenter la révolution et combattre avec les forces du fondamentalisme musulman à travers l'Afrique du Nord, en Tchétchénie, au Tadjikistan et en Bosnie. C'est beaucoup d'activité à financer pour de pauvres millions (la Zunie aurait dû peut-être lui donner la responsabilité du Pentagone), mais la question principale est : Comment Ben Laden a-t-il pu tranférer son argent ? Il a été aidé par quel système bancaire ? Le gouvernement zunien a réussit à saisir les biens de personnes et de pays entiers, la Libye étant le tout dernier. Pourquoi pas Ben Laden ? Trimbalait-il pour 100 millions de roupieus en pièces d'or et envoyait-il des émissaires pour répartir les paiements dans ses opérations lointaines ?
Cette information, qui n'a pu être confirmée dans l'immédiat, est diffusée sur le site internet de Press TV. La chaîne cite une source proche du mouvement de l'imam chiite irakien Moktada Sadr, figure de proue de l'opposition à la présence américaine en Irak et qui a noué des liens étroits avec le pouvoir iranien.