Les Maîtres du MondeS


Smoking

Nouvel Ordre Mondial : la Russie s'attaque à ses fumeurs

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Selon le texte, il sera notamment interdit de fumer dans les écoles et les universités ainsi que dans les bâtiments administratifs, tels que les ministères. | AFP/SERGEY KULIKOV
Vladimir Poutine, le président russe, a promulgué lundi 25 février une loi interdisant de fumer dans les lieux publics, qui va progressivement entrer en vigueur à partir de juin.

La loi sur "la protection de la santé des personnes contre le danger du tabagisme passif et les conséquences de la consommation de tabac" avait été approuvée le 12 février par la Douma (chambre basse du Parlement) et entérinée le 20 février par le Conseil de la Fédération (chambre haute), a rappelé la présidence russe dans un communiqué.

Selon le texte, il sera notamment interdit de fumer dans les écoles et les universités ainsi que dans les bâtiments administratifs tels que les ministères. Et, à partir du 1er juin 2014, l'interdiction sera étendue aux trains des grandes lignes, mais aussi aux restaurants et aux hôtels. Cette loi interdit également la publicité et le parrainage en faveur des produits du tabac. D'autres mesures comme l'augmentation des taxes sur le tabac et l'instauration d'un prix minimal du paquet de cigarettes sont prévues.

Commentaire: Comment savoir si un pays fait partie de cette clique de pathocrates internationaux, autrement dit, le Nouvel Ordre Mondial ? Regardez s'ils ont passé des lois anti-tabac.


Dollar

Au Nigéria, l'aide pour la lutte contre la pauvreté dépensée pour un concert de Beyoncé

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Le président nigérian a dépensé un million de dollars (750.000 euros) de l'aide pour la lutte contre la pauvreté pour inciter des stars internationales, telles que Beyoncé et Jay-Z, à participer à un festival en 2006.

Une lettre timbrée et signée en 2006 par les agents de l'Etat nigérian de Bayelsa révèle que le président Goodluck Jonathan, à l'époque gouverneur de cette région, a dépensé 150 millions de nairas nigérians de la caisse pour la lutte contre la pauvreté pour le festival de musique This Day, qui a eu lieu à Lagos en 2006, selon Saharareporters.

Le document fait surface après que la star de télé-réalité Kim Kardashian aurait été payée 500.000 dollars (380.000 euros) pour une apparition fugace à Lagos la semaine dernière: une présence de 45 minutes et un "discours" de 45 secondes prononcé par celle-ci.

Dans ce nouveau scandale, la lettre prouverait qu'il existe un lien entre les producteurs de spectacles et les responsables gouvernementaux qui contrôlent le budget à un niveau étatique et fédéral au Nigeria. L'authenticité de la lettre n'a pas été confirmée et on ne sait pas si les fonds libérés ont été directement versés aux artistes ou si ceux-ci n'ont reçu qu'une partie de ces montants.

Display

Oscars : l'Iran dénonce « Argo », un film qui fait la publicité de la CIA

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Michelle Obama remet l'Oscar du meilleur film à Argo depuis la Maison Blanche. (AFP PHOTO / THE WHITE HOUSE/PETE SOUZA)
On vous en parlait le mois dernier sur ce blog, l'Iran n'est pas le premier fan d'Argo, le film oscarisé de Ben Affleck. La République islamique est d'ailleurs en train de réaliser sa propre version de la crise des otages de 1979 à Téhéran, afin d'apporter une "réponse appropriée" à Argo, "auquel il manque une vue réaliste des événements historiques".

A la suite de la consécration du long-métrage, couronné meilleur film aux Oscars lors de la cérémonie de cette nuit, l'Iran a de nouveau réagi, par le biais de la télévision d'Etat, qui taxe le film de "publicité pour la CIA".

L'agence de presse semi-officielle Mehr News a de son côté estimé que l'attribution de l'Oscar du meilleur film à Argo était "motivée politiquement" étant donné que c'est la première dame en personne, Michelle Obama, qui a remis l'Oscar en duplex de la Maison Blanche.

Bomb

Syrie : François Hollande pleure le photographe français, mais pas les petits Syriens

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Olivier Voisin
Un reporter-photographe français, Olivier Voisin, est mort dimanche en Turquie. Il avait été grièvement blessé en Syrie jeudi dernier, alors qu'il accompagnait les soi-disant opposants, cette bande de renégats qui sèment la mort sur leur passage. Agé de 38 ans, sa blessure à la tête, faite par des éclats d'obus la semaine dernière alors qu'il couvrait les opérations terroristes des amis de François Hollande, lui a été fatale.

Ce drame s'était déroulé dans la région d'Idlib (nord de la Syrie). Suite à cela, ayant choisi le mauvais camp, il avait été transféré à l'hôpital international d'Antakya, en Turquie, le berceau des terroristes qui entrent par milliers en Syrie.

Comme on pouvait s'attendre, le président de la République François Hollande, et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, se sont précipités pour lui rendre hommage. Selon un communiqué de l'Elysée:
«Sa disparition rappelle tragiquement les risques pris par les journalistes pour informer nos concitoyens, quels que soient les dangers»

Eye 1

Le gouvernement compte revoir le cadre de la liberté d'expression

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Au Sénat, plusieurs parlementaires préparent la constitution d'un groupe de réflexion sur la liberté d'expression. Il s'agit d'imaginer plusieurs réformes pour encadrer plus fermement ce droit fondamental, en particulier sur Internet. La révision de la loi sur la liberté de la presse de 1881 est notamment envisagée. De son côté, le gouvernement soutient cette réflexion et compte y participer.

Trop permissive, la liberté d'expression en France ? Il faut croire que c'est l'opinion de quelques sénateurs. Le journal Mediapart rapporte en effet qu'un groupe de réflexion de plusieurs parlementaires issus de la chambre haute du parlement est en train d'être constitué. Objectif ? Limiter les dérapages sur la toile en délimitant plus étroitement la liberté d'expression. L'affaire du hashtag UnBonJuif est passée par là.

Sur ce sujet, Esther Benbassa est en première ligne. La sénatrice membre d'Europe Écologie-Les Verts a signé il y a quelques jours une tribune dans le Huffington Post lui permettant d'avancer une première piste, en estimant que la loi sur la liberté de la presse de 1881 "n'est plus appropriée aux nouvelles technologies". Celle-ci fait d'ailleurs l'objet d'une révision au Sénat.

Cult

Les véritables raisons de la démission de Benoît XVI

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Les experts du Vatican expliquent que le pape Benoît XVI avait décidé de démissionner dès le mois de mars de l'année dernière, après un retour de voyage au Mexique et à Cuba. A cette période, le pape, qui incarne ce que le spécialiste et universitaire français Philippe Portier appelle une « lourde continuité » avec son prédécesseur Jean Paul II, découvre la première partie d'un rapport élaboré par les cardinaux Julián Herranz, Jozef Tomko et Salvatore De Giorgi. Dans ce document sont résumés les abîmes, en rien spirituels, dans lesquels l'Eglise est tombée : corruption, finances occultes, guerres fratricides pour le pouvoir, vol massif de documents secrets, luttes entre factions et blanchiment d'argent. Le résumé final insistait sur la « résistance au changement de la part de la curie et des nombreux obstacles posés aux actions demandées par le pape pour promouvoir la transparence ».

Le Vatican est un nid de hyènes enragées, un pugilat sans limites ni morale quelconque où la curie assoiffée de pouvoir fomente les dénonciations, les trahisons, les traquenards, le blanchiment d'argent, des opérations secrètes pour préserver ses prérogatives et privilèges face aux institutions religieuses et financières. Très loin du Ciel et très proche des péchés terrestres. Sous le mandat de Benoît XVI, le Vatican a été l'un des Etat les plus opaques du monde. Si Josef Ratzinger a soulevé le voile du silence sur les curés pédophiles, il n'a en rien modernisé l'Eglise, ni tourné la page de l'héritage d'affaires troubles léguées par son prédécesseur Jean Paul II.

USA

SOTT Focus: L'American Way of Life : « Kill lists » et torture

Traduction SOTT

Le futur directeur de la CIA, John Brennan et l'un des drones de la CIA qu‘il veut vous faire découvrir
© InconnuLe futur directeur de la CIA, John Brennan et l'un des drones de la CIA qu‘il veut vous faire découvrir
Combien d'Américains sont au courant que leur gouvernement a revendiqué le droit de tuer arbitrairement leurs concitoyens quand il le veut, et qu'il peut le faire « légalement », sans aucune preuve que le citoyen en question ait été une menace pour quiconque, et encore moins pour le gouvernement des États-Unis ou ses « intérêts » ?

Combien d'Américains sont au courant que le gouvernement des États-Unis a répondu aux procès intentés par l'ACLU [American Civil Liberties Union - Union des libertés civiles américaines - NdT], contestant le droit du gouvernement des États-Unis à s'adonner à des assassinats ciblés de citoyens américains, en prétextant que c'est une question politique et que les tribunaux et les juges américains n'ont rien à dire à ce sujet (« Il n'existe aucune tribune judiciaire appropriée pour évaluer ces considérations d'ordre constitutionnel ») ? Je ne parierais pas beaucoup là-dessus. Mais c'est précisément ce que le gouvernement américain a fait, selon la divulgation d'un « livre blanc » du ministère de la Justice, non daté et non signé, obtenu par NBC News. Vous pouvez lire ce document ici.

La justification juridique réelle, telle que définie par les avocats du ministère de la justice en 2010, est gardée secrète par le gouvernement, mais le « livre blanc » explique que, non seulement le gouvernement a décidé que les assassinats ciblés sans procédure régulière sont légaux, mais qu'aucune preuve de menace imminente de la part d'une cible n'est nécessaire pour que celle-ci soit considérée comme une menace imminente. (Allez comprendre.)

Bomb

Thierry Meyssan à propos du dernier attentat terroriste en Syrie

Dans le jeu de dupes qui se mène au Proche Orient et notamment en Syrie, Thierry Meyssan, l'un des seuls journalistes français et occidentaux à résider sur place, nous éclaire sur la situation concernant le dernier attentat terroriste en date à Damas, particulièrement violent et meurtrier :


Wall Street

Gangsters Bankers: Too Big To Jail

Traduction de SuperNo, Touchatout et Laetsgo.

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L'accord a été annoncé en loucedé, juste avant les vacances de Noël, comme si le gouvernement espérait que les gens soient trop occupés à mettre leurs souliers devant la cheminée pour y prêter attention.

Laissant sur le cul politiciens, avocats et enquêteurs partout dans le monde, le département américain de la justice a laissé en liberté les dirigeants de la banque d'origine britannique HSBC pour la plus grande affaire de blanchiment d'argent de la drogue et de terrorisme de tous les temps. Ils ont certes prononcé une amende - 1.9 milliard de dollars (euros), soit l'équivalent de 5 semaines de profit- mais ils ne sont pas allés jusqu'à soutirer un dollar ou coller un jour de prison à qui que ce soit, en dépit d'une décennie d'abus stupéfiants.

On comprend que les gens en aient ras le bol de Wall Street et que de nouvelles histoires de milliardaires cupides qui volent toujours plus n'arrivent même plus à les scandaliser. Mais l'affaire HSBC est allée bien au delà des crimes de papier et de clavier commis par ces geeks encravatés que l'on associe généralement à Wall Street. Dans cette affaire, la banque s'est littéralement accommodée de meurtres -oui oui, les a d'une certaine manière aidés et encouragés.

Bell

Syrie : le pilleur d'Alep !

Traduit de l'arabe par Mouna Alno-Nakhal pour Mondialisation.ca

Syrie carte Alep
© Inconnu

Ce serait pour des « raisons humanitaires » que le conseil de l'union européenne du 02/09/2011 ajoutait M. Farés Chehabi, citoyen syrien et Président de la chambre de commerce et d'industrie d'Alep, à la liste des personnes et entités dont il a décidé de geler tous les fonds et ressources économiques, parce que « responsables de la répression violente exercée contre la population civile en Syrie... » [1][2]. Il était classé dans la catégorie : « Apporte un soutien économique au régime syrien » !

Le plus étrange, pour qui se sent concerné par la Syrie, est de découvrir qui est cette personne [3] jugée si inhumaine pour ses concitoyens par la prestigieuse assemblée lauréate du « Prix Nobel de la paix 2012 » et, partant de là, de se demander jusques quand, pour des raisons inavouables d'hégémonie et de faillites, les instances moralisatrices internationales feront mine de ne plus savoir distinguer un « opposant démocrate » et patriote, convaincu de la nécessité du dialogue et de la solution politique proposés par le Président de son pays, d'un « rebelle armé » inféodé aux ténèbres et à l'envahisseur étranger ? Jusque quand tenteront-elles de convaincre leur opinion publique de condamner la catégorie du premier et de soutenir celle du second ? N'est-ce pas un questionnement légitime suite à l'énième décision prise, paraît-il après moult hésitations, par Bruxelles le 18/02/2003 [4] : « Léger assouplissement de l'embargo européen sur les armes en Syrie... afin de fournir un soutien non létal pour la protection des civils » ?!