Enfant de la SociétéS


Laptop

Internet : le porno plus fort que Google et Facebook réunis ?

Que représentent les portails pornographiques par rapport à des sites comme Facebook ou Google ? C'est le point soulevé par le site Extreme Tech, qui compare les audiences de ces géants du Web. Cinq sites porno dominent actuellement un secteur en pleine forme : XVideos, LiveJasmin, YouPorn, Tube8 et Pornhub. Le premier cité représente à lui seul pas moins de 4,4 milliards de pages vues par mois. Soit près du triple réalisé par le site CNN.

Bomb

85 fois plus de césium-137 que pour l'accident de Tchernobyl

Traduit par Hélios
Image
Le réacteur 4 avant le démontage de la grue roulante
L'ancien ambassadeur du Japon pour la Suisse, M. Mitsuhei Murata, a été invité à parler à l'audition publique du comité du budget le 22 mars 2012 à propos de l'accident de la centrale de Fukushima. Avant le comité, l'ambassadeur Murata a déclaré avec force que si le bâtiment ruiné du réacteur 4 - avec 1535 barres de combustible dans sa piscine à 30 mètres au-dessus du sol - s'effondre, non seulement cela entraînera un arrêt des 6 réacteurs mais touchera aussi la piscine partagée contenant 6375 barres de combustible, située à 50 mètres du réacteur 4. dans les deux cas, les barres radioactives ne sont pas protégées par une enceinte de confinement ; elles sont dangereusement ouvertes à l'air. Cela provoquerait certainement une catastrophe mondiale comme jamais vue auparavant. Il a insisté sur la notion de l'incommensurable responsabilité du Japon envers le reste du monde. Une telle catastrophe nous affecterait tous pendant des siècles. L'ambassadeur Murata nous a informé que le nombre total des barres de combustible usagé du site de Fukushima en excluant les barres des enceintes sous pression est de 11.421 (396+615+566+1535+994+940 +6375).

Bomb

En Grèce, la faim s'établit

Les paroles d'encouragement de la politique ont pour de nombreux Grecs un ton cynique. Après trois ans de récession et d'innombrables mesures d'austérité, ils sont découragés et accablés. La faim et le désespoir se déploient.

Athènes. Sotiris Panagopoulos recompte son argent. Mais il n'y en aura pas plus pour autant. 599,95 euros: Avec ça il devra dans les quatres prochaines semaines entretenir sa femme et ses deux enfants en bas âge. «Comment va-t-on y arriver?» demande cet homme de 35 ans désespérément. 320 euros sont réservés pour la location, en plus il faudra payer les factures d'eau et d'électricité. «En fait, il ne nous reste qu'à peine sept euros par jour pour vivre.» Il y a cinq mois, il a perdu son travail de plombier. L'entreprise a fait faillite d'un jour à l'autre, 23 personnes se sont retrouvées dans la rue.

Panagopoulos n'est pas le seul qui, en ce matin pluvieux, va chercher son allocation chômage à l'agence de l'emploi de Perama. La file d'attente s'allonge chaque mois. Perama se situe à une petite heure à l'ouest d'Athènes sur le golfe Saronique, autrefois, la ville était le centre de l'industrie de la construction navale grecque. Aujourd'hui, ce lieu de 25 000 habitants détient le record du taux de chômage en Grèce: environ 60%. La plupart des entreprises ont des pro-blèmes depuis des années, parce qu'elles ne peuvent plus concurrencer les grands chantiers navals d'Asie. La récession a fait le reste.

Bomb

Bahrein : manifestations sous silence médiatique

Alors que le dispositif de communication occidental ne recule devant aucun artifice pour faire accroire au scénario du soulèvement populaire réprimé dans le sang en Syrie, le silence radio est de mise en ce qui concerne les mouvements démocratiques écrasés en Arabie saoudite, à Bahreïn, au Yémen et au Maroc. Dans cet article, la journaliste cubaine Dalia Gonzalez Delgado revient sur les raisons cachées qui expliquent la complaisance des « amis » de la démocratie et de la liberté vis à vis du Royaume de Bahreïn.
Image
Qui a entendu parler de manifestations au Bahreïn ? Très peu de gens, certainement. Et la petitesse de ce pays ne saurait justifier ce silence. Aujourd'hui dans le monde moderne, la maxime est connue : « ce qui n'apparaît pas dans les médias, n'existe pas ». Ces mêmes médias qui avivent et amplifient ce qui se passe en Syrie, adoptent en revanche un mutisme injustifié lorsqu'il s'agit de remettre en question l'attitude des alliés des États-Unis, en l'occurrence la monarchie du roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa.

Star of David

Les Forces israéliennes tentent d'arrêter un gamin palestinien de deux ans

Traduction : Info-Palestine.net - Marie Meert

Mo'men Shtayeh représentait une menace pour la sécurité de l'occupant raciste israélien.

Mo'men Shtayeh porte sans doute un T-shirt à l'effigie de John Cena, le catcheur rappeur de la WWE, l'idole des gosses palestiniens ; dans les rues, on les entend marteler le rap fétiche de Cena : "You can't see me !", en bougeant la main devant leur visage.

Mo'men Shtayeh a vu trop de choses, il en sait trop. Il y a le risque - voire la probabilité - que le fait d'avoir été témoin de la brutalité de l'armée israélienne et de l'oppression dont souffre son village de Kafr Qaddoum, ne fasse de Mo'men, en grandissant, un islamiste va-t-en-guerre (ou, de manière plus perverse, un conservateur réactionnaire).

Mo'men Shtayeh représente une menace pour la sécurité de l'occupant raciste israélien. Apparemment chacun sait que ce petit fûté de Mo'men est impliqué dans la conception de plans spécialisés pour attaquer les bases ennemies.

Document

La lettre laissée par le retraité qui s'est suicidé à Athènes

« Le gouvernement d'occupation de Tsolakoglou [1] a littéralement anéanti tous mes moyens de subsistance, qui consistaient en une retraite digne, pour laquelle j'ai cotisé pendant 35 ans, (sans aucune contribution de l'État). Mon âge, ne me permet plus d'entreprendre une action individuelle plus radicale (même si je n'exclus pas que si un grec prenait une kalachnikov je n'aurais pas été le deuxième à suivre), je ne trouve plus d'autre solution qu'une mort digne, ou sinon, faire les poubelles pour me nourrir. Je crois qu'un jour les jeunes sans avenir, prendront les armes et iront pendre les traîtres du peuple, sur la place Syntagma, comme l'ont fait en 1945 les Italiens pour Mussolini, sur la Piazzale Loreto, à Milan. »

Lettre manuscrite du pharmacien retraité âgé de 77 ans qui a mis fin à ses jours sur une pelouse de la place Syntagma, près du Parlement grec, le 4 avril 2012 (via le blog Greek Crisis).
Image

Attention

Des tonnes d'eau radioactive ont fui de la centrale de Fukushima

Jeudi, la compagnie Tepco, opérateur de la centrale accidentée de Fukushima, a annoncé que quelque 12 tonnes d'eau avaient fui de l'installation. Une partie du liquide pourrait s'être écoulée dans l'océan.

Alors que l'accident débuté en mars 2011 est aujourd'hui considéré comme terminé, les difficultés sont loin d'avoir totalement disparues à la centrale de Fukushima Daiichi. Jeudi, la compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco) qui gère l'installation a indiqué qu'une fuite avait été découverte sur un tuyau et que celle-ci avait laissé échapper environ 12 tonnes d'eau radioactive. Or, le tuyau en question est relié à une installation temporaire de décontamination de l'eau, où le liquide de refroidissement utilisé pour les réacteurs est nettoyé.

Star of David

Une Israélienne de retour en Israël interrogée pour son militantisme pour la cause palestinienne

La militante raconte sa détention de plusieurs heures, harcelée, mise sous pression par des agents de la sécurité d'Israël, sans qu'elle n'ait rien fait d'illégal ou de suspect.
Image
Les Anarchistes contre le Mur à Al-Ma’asara, près de Bethléhem, Cisjordannie occcupée.
Je suis arrivée à l'aéroport de Luton (Londres) pour prendre mon avion et rentrer en Israël, après avoir passé un mois au Royaume-Uni et en France, ayant participé à la Semaine contre l'Apartheid israélien et à des initiatives BDS (Boycotts, Désinvestissements et Sanctions). Ce qui, en plus de mon militantisme actuel pour les droits palestiniens, fait que je suis un risque au plus haut degré pour la sécurité de l'État d'Israël.

Les ennuis ont commencé au guichet de la sécurité israélienne avant l'enregistrement. J'ai répondu à toutes les questions, correctement : « Avez-vous fait vos valises toute seule ? » « Oui ». « Vos bagages sont-ils restés en permanence avec vous ? » « Oui ». La personne de la sécurité n'était pas vraiment à l'écoute de ce que je lui disais ; au lieu de cela, elle vérifiait ses listes. Un gradé de la sécurité a été appelé ; ils m'ont pris mon passeport. Ce gradé paraissait fasciné par mes déplacements à l'étranger, exigeant de moi les noms et des détails sur les gens que j'avais rencontrées, là, je n'ai pas répondu.

Display

USA : une enseignante virée pour avoir refusé l'accès à son compte Facebook à sa direction

Image
Les histoires relatives à la protection des comptes Facebook des salariés vis-à-vis de la pression de leur hiérarchie sont à la une de l'actualité du web aux USA depuis quelques semaines, et par conséquent il ne serait pas étonnant que cela arrive par ici aussi.

A tel point que Facebook a dû publier une mise en garde récemment indiquant que tout employeur qui violerait les règles de confidentialité en exigeant notamment les accès au Facebook d'un employé pourrait être poursuivi devant les tribunaux. Deux sénateurs américains se sont même émus de la situation en saisissant le ministère de la justice pour demander une enquête sur ces employeurs un peu trop curieux.

Ce qui apparemment n'a pas été suffisant pour dissuader certains de franchir la ligne blanche : Kimberly Hester, une assistante enseignante du Massachusetts vient d'en faire les frais. Alors qu'elle avait posté sur son compte Facebook personnel une photo humoristique d'un collègue portant son pantalon sur ses chevilles, et qu'un parent d'élève quelque peu puritain ait signalé l'horrible forfait à la direction de l'école, Hester a été sommée par son directeur de lui donner accès à son compte Facebook.

Stop

Nantes : Le policier qui avait éborgné un jeune avec un flash-ball a été relaxé

Image
Pierre, éborgné par le tir d'un policier avec un tir de flash-ball lors d'une manifestation en 2007, prend la parole, le 7 mars 2012 à Nantes (Loire-Atlantique) F.PERRY / AFP
L'adolescent de 17 ans a perdu l'usage de son oeil droit dans une manifestation en 2007...

Le policier jugé pour avoir tiré avec un «lanceur de balles de défense» (LBD), un «super flash-ball» alors en expérimentation, sur un adolescent de 17 ans qui avait perdu l'usage de son œil droit a été relaxé par le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique). Le lycéen avait été blessé lors d'une manifestation dans la ville en 2007 contre la réforme des universités.

Le juge a suivi le raisonnement du substitut du procureur de la République qui avait estimé qu'il y avait bien un «état de causalité certain et direct» entre le tir de flash-ball du fonctionnaire et la blessure à l'œil du lycéen, mais que le prévenu bénéficiait également d'une «irresponsabilité pénale» car il a tiré sur ordre de son chef, une «autorité légitime» au regard du Code pénal, dont l'ordre n'était pas «manifestement illégal».