En quelques années à la tête de la France, entre ses fonctions de ministre et de Président de la République, le zélé Nicolas Sarkozy n'aura pas amélioré d'un iota le niveau de vie des Français. Non, le Président du changement, n'a pas changé grand chose finalement, à part de femme et de marque de montre, mais il est à l'origine en tant que ministre de l'intérieur, d'une loi pour lequel l'Histoire ne l'oubliera pas.La loi du 18 Mars 2003 pour la sécurité intérieure dite Loi Sarkozy II, étendant le fichage ADN à toutes personne poursuivie pour des faits délictueux.
Jusqu'alors, cette pratique mise en place par la loi Guigou de 1998 était uniquement réservée aux personnes condamnées. Avec Nicolas Sarkozy, elle est étendue à tous ceux qui passent dans les mains de la police, qu'ils soient ensuite déclarés coupables ou innocentés par la Justice.
Contraire à l'article 9 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, et au principe constitutionnel de la présomption d'innocence, puisque elle instaure de fait un véritable fichier de suspects, cette loi, au parfum très Vichy, a pourtant été validée par le Conseil Constitutionnel avant d'être votée.
À la tête du Conseil Constitutionnel, qui compte parmi ses membre pas mal de personnalités de droite comme Valéry Giscard d'Estaing et Jacques Chirac, un Gaulliste, médaillé de la Résistance plus très résistant, Yves Guéna, sera remercié plus tard par le même Nicolas Sarkozy, qui lui offrira la tête de la Commission de Contrôle du Découpage Électora
Commentaire: Est-ce la pollution ou une autre cause ?