Le terrain de chasse des multinationales en quête de travailleurs pauvres est aujourd'hui d'une dimension proprement colossale, ainsi que permet de le constater le rapport de l'Organisation internationale du travail
(O.I.T.) : « Tendances mondiales de l'emploi 2011. »
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Ce document montre que «
sur un total de près de 1,2 milliard de travailleurs dans le monde » , on estime à 20 % ceux qui vivent et font vivre leur famille avec moins de 1,25 dollar EU par personne par jour ; et à 39 % ceux qui le font avec moins de 2 dollars US.
Ces sommes, si modestes, sont-elles réellement un acquis ? Un minimum garanti ? Évidemment, non. Dans le monde tel qu'il est, centré sur une valeur économique qui doit s'engouffrer dans la rotation des capitaux internationaux avides de plus-value, il serait criminel de ne pas permettre à la grande majorité de la population du globe de faire l'expérience, directe pour les uns, indirecte pour les autres, de la possibilité, voire de l'imminence, de la mort par perte de tous ses moyens de subsistance.
Pour que le profit soit maximisé, il importe que la rémunération la plus faible possible - celle qui ne fait qu'assurer le maintien de l'état physique, intellectuel et psychique permettant le travail - se laisse démontrer comme étant bien à
la limite où se décide la mort par inanition physique, intellectuelle et psychique.
Commentaire: Pas de quoi s'alarmer. On sait très bien que la radioactivité s'arrête à la limite des eaux territoriales du japon. Nous pouvons continuer à manger les poissons du Pacifique, en toute tranquillité. Et puis n'a t-on pas découvert récemment l'existence d'une barrière invisible totalement infranchissable, séparant, comme il suit, l'océan Pacifique de l'océan Indien, l'océan Indien de l'océan Atlantique et l'océan Atlantique de l'océan Pacifique ? Mais si. Quand on sait en plus que grâce au réchauffement climatique, le détroit de Gibraltar n'existe plus, tout va pour le mieux dans le meilleur des monde.