Enfant de la SociétéS


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Non, le cancer n'est toujours pas le fruit du hasard

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© Inconnu
En ces premiers jours de 2015, les médias ont diffusé le message selon lequel le cancer serait essentiellement le fruit du hasard. Une aubaine pour les industriels de l'amiante, de la chimie, des pesticides, du nucléaire, du pétrole et j'en passe... Pour eux, sans aucun doute, cette « découverte scientifique » devrait clore toute controverse sur le rôle des risques industriels dans la survenue du cancer !

L'origine de cette pseudo-découverte est un article paru dans la prestigieuse revue Science, le 2 janvier, présentant les résultats d'une corrélation statistique particulière (Christian Tomasetti et Bert Vogelstein, « Variation in cancer risk among tissues can be explained by the number of stem cell divisions », www.sciencemag.org, 2 janvier). Partant de l'observation d'une différence de fréquence du nombre de cancers selon les organes (poumon, colon, cerveau, etc.) - à l'exclusion de ceux qui sont actuellement en augmentation vertigineuse (sein et prostate) - , Christian Tomasetti et Bert Vogelstein font l'hypothèse que ces variations s'expliqueraient par des modalités différentes de division cellulaire au sein de ces organes. Ils prennent en considération ce que les biologistes appellent les cellules souches, qui ont la capacité de s'autorenouveler, de se différencier en d'autres types cellulaires et de proliférer en culture. Ils établissent ensuite une corrélation statistique entre le nombre total de divisions cellulaires de ce type de cellule sur la durée moyenne de la vie dans la population américaine et le risque moyen de survenue du cancer de tel ou tel organe aux États-Unis. Statistiquement significative, la corrélation est alors interprétée comme validant l'hypothèse selon laquelle le cancer serait issu - pour l'essentiel - d'un sinistre loto cellulaire. La faute à « pas de chance » !

Commentaire: Voir aussi l'article précédent sur le même sujet :

- Cancer, malchance... et propagande ?


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11 Septembre, peurs et dissonance cognitive (partie 2)

Traduction : Le foofighter

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En répondant à la question posée par le titre de cet essai, le chapitre du mois dernier [NdT : déjà traduite sur le site] a abordé les problèmes, d'une part du fait que la résistance à l'information qui défie sensiblement notre vision du monde est la règle plutôt que l'exception ; d'autres part des diverses formes de peur qui sous-tendent cette résistance, notre « mythe sacré » Américain ; et enfin de l'observation que beaucoup d'entre nous voient inconsciemment nos dirigeants gouvernementaux comme des figures parentales sur lesquelles nous projetons nos besoins (souvent non satisfaits) d'être protégés. Ici, dans la partie 2, Mme Shure poursuit son analyse par une étude anthropologique sur le processus par lequel les nouvelles idées sont acceptées dans les sociétés, avec en point de mire les possibilités d'acceptation de la vérité sur ce qui s'est réellement passé le 9/11.

Les anthropologues et les sociologues ruraux ont systématiquement observé qu'au sein de diverses cultures, nous pouvons trouver des groupes qui sont plus ou moins ouverts à de nouvelles idées et technologies, lesquels groupes peuvent être représentés dans une courbe en cloche. Dans chaque culture, quelques membres audacieux (seulement 2,5%) adoptent facilement les innovations. Ces gens audacieux sont appelés des « innovateurs ».

Commentaire: A la lumière des derniers évènements concernant Charlie Hebdo, on comprendra bien qu'une information passée par le filtre médiatique habituel joue un rôle obligatoirement corrupteur dans notre compréhension des évènements. Le 11 septembre nous l'a durement appris. Saurons-nous ne pas réagir afin de mieux réfléchir, et ne pas faire, à nouveau, le jeu de ceux qui ont planifié ces assassinats ?


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Cancer, malchance... et propagande ?

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Il arrive que des recherches soient très mal résumées par des médias. Mais en fin de semaine, la rapidité avec laquelle des journalistes et des blogueurs ont corrigé le tir à propos d'une recherche sur le cancer, a laissé dans l'ombre le fait que le terme erroné qui avait été initialement employé par des journalistes avait en fait été tiré... de la recherche elle-même.

Est-il possible que les deux tiers des cas de cancer soient causés par une simple malchance (bad luck), comme on a pu initialement le lire, vendredi et samedi, dans plusieurs médias ? En d'autres termes, serait-il possible qu'on doive cesser de blâmer notre style de vie, la cigarette ou la pollution, et attribuer plutôt les deux tiers de nos cancers à la malchance d'un mauvais gène? Bien que ce ne soit pas vraiment ce que la recherche parue le 2 janvier dans Science ait conclu, il n'empêche que l'expression « bad luck » a bel et bien été tirée de cette recherche. Et le communiqué de presse de l'Université John Hopkins parle de cette « bad luck » dans des termes dont la subtilité aurait échappé au meilleur des lecteurs :

Commentaire: Depuis quelques jours, les rubriques santé des sites web font gorges chaudes de l'article salvateur : « Le cancer, c'est la faute à pas d'chance ». On pourrait certes se dire que c'est une bonne nouvelle : enfin une étude qui nous déresponsabilise. Mauvaises habitudes alimentaires ? Manque d'hygiène psychique et émotionnel ? Expositions diverses et variées à tous les polluants issus d'un monde que nous avons créé ? Qu'y faire, puisque la malchance est de la partie...

Ce qui est étonnant, et malgré la rectification apportée par l'article, c'est que personne ne semble s'interroger sur la pertinence de l'emploi du mot malchance. Pourquoi n'emploie-t-on pas, pour le remplacer, une expression du genre : d'autres facteurs que nous ne connaissons pas semblent entrer en ligne de compte puisque l'on peut constater l'apparition de cellules cancéreuses, dans certaines conditions et pour certains organes, que nous ne pouvons que qualifier d'« aléatoire » car nous ignorons pour l'instant les cause de cette manifestation.

Et bien sûr, pour cette étude qui se base sur d'autres études, il faudrait savoir quels ont été les paramètres pris en compte et considérés comme facteurs favorisant le cancer pour telle ou telle partie du corps. On peut raisonnablement douter, par exemple, que les études mentionnées aient pris en compte les effets de l'électro-magnétisme sur la cellule, les effets d'une consommation régulière d'OGMs, les effets cocktails de produits chimiques touchés, respirés ou ingérés, le tout, étalé sur plusieurs années. Voilà pourtant de quoi altérer quelque peu nos brins d'ADN... et transformer la malchance en tout nouveaux facteurs cancéreux à découvrir.

- L'ADN des OGM transféré aux humains qui les mangent?
- L'ADN endommagé par les nano-particules
- Un mode de vie malsain bouleverse notre ADN
- Le Wi-Fi des portables dégraderait l'ADN des spermatozoïdes

Volontaire ou pas, l'emploi du mot malchance est bien loin d'être anodin. Il nourrit la croyance que nous ne pouvons avoir aucun contrôle sur notre corps, que tout arrive de façon inopinée et hasardeuse, vidé de toute signification. Qu'il est normal de tomber malade et de s'en remettre au médecin tout puissant qui saura prescrire, lui seul, l'unique remède contre la malchance...


Nuke

Le mystère Tricastin et l'extraordinaire sûreté de nos centrales nucléaires

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Les riverains de la centrale nucléaire du Tricastin ont imaginé que les nombreuses explosions entendues en ce début d'année n'étaient que des pétards de fêtards... Ils s'étaient lourdement trompés.

Mais que s'est-il donc passé dans la soirée du 31 décembre 2014, vers 19h30 ? Comme à son habitude, l'exploitant nucléaire a publié un communiqué laconique et plutôt évasif, dans lequel apparaissait nettement la volonté de rassurer.

« Ils (ces bruits) ont été causés par un problème d'étanchéité d'une soupape du circuit secondaire qui alimente en vapeur la turbine, en zone non nucléaire (...) une équipe est intervenue et la soupape a été réparée en une heure ».

Nous voilà donc rassurés... mais on sait la discrétion d'EDF en matière de nucléaire, et dont la règle est de ne surtout affoler personne, comme on a pu le constater régulièrement. D'après Next-Up organisation, entre 10 000 et 25000 personnes ont été réveillées par des détonations et des sifflements, et ils ont pensé que ça provenait des feux d'artifice que la ville de Pierrelatte organise régulièrement en ce début d'année. Or ce n'était pas le cas, ces bruits inquiétants et incongrus venaient de la centrale nucléaire du Tricastin qui a été contraint à 4 dégazages en 24 heures, suite à des surpressions de vapeur.

Nuke

Centrale nucléaire du Tricastin : problème de soupape ou dégazages de vapeur radioactive ?

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© InconnuLe réacteur n° 4 redémarre après quatre mois d’arrêt.
Le réacteur n° 4 de la centrale nucléaire du Tricastin est actuellement en cours de redémarrage après la visite décennale qui a duré quatre mois, un peu plus longtemps que prévu. Plusieurs riverains ont été surpris d'entendre des bruits de détonation et d'apercevoir un panache de fumée dans la soirée du 31 décembre vers 19 h 30. « Ils ont été causés par un problème d'étanchéité d'une soupape du circuit secondaire qui alimente en vapeur la turbine, en zone non nucléaire » explique EDF. « Une équipe est intervenue et la soupape a été réparée en une heure.

Les essais ont continué et la montée en puissance du réacteur se poursuit normalement » ajoute la direction de la centrale.

Un dépôt d'iode 131 repéré selon Next-Up

L'organisation environnementale Next-Up affirme pour sa part que le phénomène qu'elle qualifie de « dégazages de vapeur radioactive » a continué vers 1 h 30 du matin puis vers 20 heures le 1er janvier.

Vendredi soir, Next-Up a effectué des mesures de radioactivité autour de la centrale. Elle affirme avoir détecté un dépôt d'iode 131 avec un faible taux de radioactivité (0,41 microsievert) qui serait lié au redémarrage du réacteur, près de la STMI à Bollène, à 3 km au sud de la centrale.

Commentaire: Tricastin, il n'y a pas si longtemps :

- Centrale nucléaire du Tricastin : un agent irradié
- Tricastin : trois ouvriers de la centrale touchés par du liquide radioactif
- Pré-alerte Tricastin


Family

Grèce : un futur renversement pour un message à l'Europe ?

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Alors que des élections législatives cruciales vont avoir lieu en Grèce, Alexis Charitsis, membre du secrétariat de Syriza, explique comment le parti gouvernerait et les répercussions à prévoir, dans toute l'Europe, contre l'austérité et la pensée néolibérale.

En Grèce, Le premier ministre Antonis Samaras n'a pas réussi à faire élire un Président de la République. Des élections législatives cruciales auront lieu dès janvier 2015.Les sondages donnant Syriza gagnant, une certaine panique s'empare des institutions de la Troïka - Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international - dont les politiques d'austérité ont produit des ravages économiques et sociaux (lire "Austérité en Grèce : les chiffres du désastre"). Pour mieux comprendre comment Syriza envisage cette échéance cruciale et se prépare à l'épreuve du pouvoir, nous avons interrogé Alexis Charitsis, membre de son secrétariat. Qui insiste sur l'impact de cette éventuelle victoire dans toute l'UE.

Commentaire: Concernant la Grèce :

- La Grèce va mal
- Grèce : un pays fantôme

Nul doute que les malades qui président à l'Union Européenne voient d'un très sale œil la possibilité donnée aux grecs de (re)prendre une indépendance politique, économique. Et l'exemple récent d'une Écosse voulant son indépendance mais ne l'ayant pas obtenu à de quoi faire réfléchir :

- Les résultats du référendum écossais indubitablement truqués
- Des fraudes électorales massives au référendum sur l'indépendance de l'Écosse
- Démocratie ? Quelques preuves sur le trucage du référendum écossais

Et pourtant, pas besoin de 50 exemples de réussite en la matière pour déstabiliser les dirigeants européens ; un seul suffirait. Et si ce ne fut pas (pour l'instant) l'Écosse, espérons alors pour la Grèce, ou même l'Espagne...


Beaker

Documentaire : des pesticides dans nos assiettes

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Et si la mort mystérieuse des abeilles était un signal d'alarme? Les études se multiplient qui mettent en cause un type d'insecticide, les néonicotinoïdes, fabriqués notamment par la firme suisse Syngenta. Ce sont de puissants neurotoxiques, 5000 à 10000 fois plus nocifs pour les insectes que le DDT. Ils se transmettent dans la chaîne alimentaire, donc dans notre nourriture, sans que l'on connaisse leurs effets à long terme sur la santé humaine. Une chose est sûre: ils n'affectent pas que les abeilles, mais toute la biodiversité.

Depuis une vingtaine d'années, les d'abeilles meurent à un rythme annuel de 20% à 30%, en Suisse comme ailleurs. Une surmortalité inquiétante, ces insectes jouant un rôle essentiel dans la pollinisation des plantes. Et si cette mort mystérieuse était un signal d'alarme ? Les études se multiplient qui désignent un type d'insecticide, les néonicotinoïdes, comme une cause importante de ce phénomène.

5000 à 10000 fois plus nocifs pour les abeilles que le DDT, les néonicotinoïdes sont de puissants neurotoxiques. Ils se transmettent dans la chaîne alimentaire et ils n'affectent pas que les abeilles, mais toute la biodiversité. Ces produits sont fabriqués par les géants de l'agrochimie, comme la firme suisse Syngenta, Bayer ou BASF. Ils représentent le tiers du marché mondial des insecticides, soit des ventes annuelles de l'ordre de cinq milliards de dollars. De gros intérêts sont en jeu.

Une équipe de "Temps présent" a remonté le fil de l'enquête scientifique sur les néonicotinoïdes. Et l'on découvre l'ampleur des pressions exercées par les grandes firmes pour mettre en doute les études scientifiques critiquant leurs produits, les efforts entrepris pour intimider les chercheurs trop curieux ou pour infiltrer les organes qui testent la dangerosité de ces insecticides.


Gear

Meilleur du Web: 11 Septembre, peurs et dissonance cognitive

Traduction : Le foofighter

dissonance
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Pourquoi les gens (bien) sont-ils silencieux - voire pire - à propos du 11 Septembre ? C'est en substance la question que se pose Frances T. Shure, psychologue supportrice du mouvement Architectes et Ingénieurs pour la Vérité sur le 11 Septembre, dans une série d'articles, visibles ICI. Avec l'aimable autorisation de Frances T. Shure, nous vous proposons une traduction de cette série, dont voici la première partie.

Frances Shure a effectué une analyse approfondie portant sur un sujet clé de notre époque : "Pourquoi les gens [biens] restent-ils silencieux - ou pire - à propos du 11 Septembre [ou 9/11] ?" L'essai qui en résulte, présenté ici comme une série, est une synthèse à la fois de la recherche universitaire et des observations cliniques.

L'analyse de Mme Shure commence par la reconnaissance de l'observation faite par les professionnels de la psychologie interviewés dans le documentaire "9/11 : les preuves explosives - les experts se prononcent" réalisé par les Architectes et Ingénieurs de la Vérité sur le 9/11, lesquels professionnels décrivent nos tendances humaines au déni afin d'éviter l'inconfort de la « dissonance cognitive ». En effet, la résistance à l'information qui défie sensiblement notre vision du monde est la règle plutôt que l'exception, explique Mme Shure. Il en est ainsi parce que la peur est l'émotion qui sous-tend la plupart des réactions de rejet à l'égard de l'information fournie par les sceptiques du 9/11. Mme Shure dresse le tableau des nombreux types de peurs qui sont concernées, et comment elles sont imbriquées dans le "mythe sacré" de l'exceptionnalisme américain.

Pistol

2014, les Syriens payent un lourd tribu

Syria
Au moins 76.000 syriens ont été tués en 2014, dans les conflits civils en Syrie, selon une instance des droits de l'Homme citée par Middle East.

Les sources bien informées ont annoncé, vendredi, qu'au moins 19 civils ont été tués dans une attaque nocturne menée par les terroristes contre les secteurs sous contrôle des forces gouvernementales à Alep dans le nord de la Syrie. Des unités de l'armée et des forces populaires syriennes sont arrivés à prendre le contrôle des bâtiments aux alentours de la place Basri à Deraa, tuant plusieurs terroristes. Selon une source militaire syrienne, une unité de l'armée syrienne a détruit la cachette des terroristes dans la banlieue de Deraa, tuant les terroristes cachés dans cet endroit.

Stock Down

Economie : Une assurance vie suisse coule, pas rassurant

Zenith Vie
Depuis environ deux mois vous avez vu que dans cette revue de presse, les assureurs ont commencé à vaciller. Certains ne répondent même plus au téléphone, et ne daignent bouger que si vous envoyez un huissier au siège. Et encore. Voici un nouveau développement, la faillite d'un assureur sur la vie, Suisse qui plus est, Zenith Vie. Sise à Lausanne. Oups. Celle-ci est en « procédure de faillite ouverte par la FINMA » nous apprend Romandie. Le plus effrayant est que Zenith est une filiale commune d'autres assureurs, Axa, Generali, La Mobilière, Swiss Life, Zurich. Voici ce que dit leur site web : « Désolé ».

Oui, la FINMA a attendu la mi-décembre pour donner l'information.

Je me demande même pourquoi ils n'ont pas attendu le 3 janvier ? ? ?

Bref, « la FINMA a constaté que Zenith Vie était surendettée et n'était plus en mesure de se recapitaliser par ses propres moyens. Dans ces conditions, le gendarme de la Bourse suisse a ordonné le transfert, au 5 décembre 2014, de l'effectif des assurés de la compagnie à une nouvelle entreprise détenue par des sociétés d'assurance privées, la compagnie Palladio Assurances » nous apprend Romandie via le communiqué de presse de l'autorité de surveillance des marchés financier. Lire ici merci à mes lecteurs hélètes, lire ici Romandie.