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Chère lectrice, cher lecteur, « Si c'était vrai, ça se saurait ».
Voilà un préjugé malheureusement trop répandu. C'est bien souvent le contraire qui est vrai : « Si quelqu'un dit la vérité, donne-lui un cheval, il en aura besoin pour s'enfuir », dit un proverbe Afghan, beaucoup plus sage.On aimerait qu'il existe un lieu où les chercheurs en médecine, tous parfaitement désintéressés, parleraient entre eux en toute courtoisie pour déterminer « la vérité vraie » et ensuite la faire connaître à l'ensemble des malades, via les autorités sanitaires et les médias eux aussi parfaitement objectifs et neutres.
Mais c'est un rêve. Bien souvent, des incompréhensions, des luttes de pouvoir, des habitudes trop ancrées empêchent la vérité scientifique de s'imposer. Une pratique aussi mortelle que la saignée a pu être pratiquée pendant des siècles avant d'être remise en cause. De nombreux médecins continuent à vouloir faire baisser la fièvre dès qu'elle dépasse 38,5°C, ce qui augmente la prolifération des virus. Les nutritionnistes officiels recommandent toujours 3 laitages par jour, sans aucune justification scientifique. La plupart des sportifs s'acharnent à faire des exercices d'abdominaux qui leur causent des douleurs lombaires et des hernies. Tout cela est vrai, mais
« ça ne se sait pas », et c'est justement là le problème.