Commentaire: Commentaire : Brétigny: les sauveteurs n'ont vu ni pillage, ni caillassageDes rumeurs d'agression et de vols sur les victimes sont formellement démenties par la Croix-Rouge et des sources policières.Les équipes de la Croix-Rouge et du Samu qui sont intervenues vendredi en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne), après le déraillement du train Paris-Limoges, n'ont pas été gênées dans leur travail par les badauds et n'ont pas vu de pillage. Le syndicat policier Alliance avait fait état vendredi soir de scènes de pillage avec un groupe de jeunes qui auraient
«dépouillé les victimes», provoquant les condamnations fermes de quelques responsables politiques.
«Nos équipiers n'ont rencontré aucun problème avec des badauds. Il n'y a pas eu d'agressions, nous avons travaillé de façon tout à fait normale», a déclaré Jean-François Riffaud, le directeur de la communication de la Croix-Rouge qui était sur place vendredi.
Quelques 90 «équipiers» de la Croix-Rouge, accompagné de 28 camions, sont intervenus sur la catastrophe ferroviaire vendredi soir. Les premiers secouristes de la Croix-Rouge sont arrivés sur place
«vers 18h30», selon M. Riffaud, soit une heure quinze après l'accident.
Le chef de service du Samu de Paris, le professeur Pierre Carli, a par ailleurs indiqué samedi à la presse qu'il n'avait pas eu connaissance d'éventuels caillassage ou pillage, dont ses équipes auraient été victimes, soulignant simplement que le site de l'accident était étendu.
Une source policière a évoqué auprès de l'AFP samedi une
«situation tendue» en début de dispositif quand la Sûreté générale (Suge), le service de sécurité de la SNCF, est arrivée pour sécuriser la zone
«comme c'est souvent le cas dans ces moments»: «Il y a eu quelques jets de projectiles, mais pas de caillassage. Dans un événement complètement déconnecté, plus tard, un jeune a tenté de voler. Il a été interpellé», poursuit cette source, qui
«déplore cette instrumentalisation indécente».
Dans un communiqué, le Front National évoquait
«les comportements abjects et immoraux de voyous qui, jusque dans l'horreur d'un tel drame, continuent leur sale besogne : voler, piller et faire mal. Ces voyous méritent des condamnations particulièrement fermes».
Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a déclaré samedi sur i-Télé n'avoir pas eu connaissance
«de victimes dépouillées», faisant simplement état
«d'actes isolés», «d'une personne interpellée», «d'une tentative de vol de portable» sur un secouriste, de
«pompiers qui par petits groupes ont été accueillis de façon un peu rude». Mais de
«véritables actes commis en bande, non», a dit le ministre.
Contacté par l'AFP, le sous-préfet d'Etampes, Ghyslain Chatel, a confirmé l'interpellation et précisé qu'il n'y en avait pas eu d'autres. Il a démenti que des secours aient fait l'objet de jets de projectiles, à l'exception d'un camion de pompiers, qui pourrait avoir été visé mais n'aurait pas été touché.
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