Enfant de la SociétéS


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La mauvaise météo a fait flamber le prix des fruits et légumes sur les marchés

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La baisse de température a ralenti la consommation pour des produits de saison . Crédits photo : Richard VIALERON/Le Figaro
La hausse atteint 8 % et plus depuis un an. L'arrivée tardive de grosses productions plantées récemment pourrait toutefois les faire redescendre à un niveau plus décent.

Ce qui est rare est cher, dit-on! Une nouvelle preuve de ce célèbre adage nous est donnée aujourd'hui avec l'envolée du prix des fruits sur les marchés: + 8 % sur un an, selon les dernières statistiques de l'Insee, soit dix fois plus que la progression enregistrée pour l'ensemble des prix. «Cette hausse coïncide avec les mauvaises conditions météorologiques», explique Patrick Sillard, responsable des prix à la consommation à l'Insee.

En cause donc: le froid et l'humidité du printemps et de l'hiver derniers. La pomme - qui représente «la moitié des volumes de fruits vendus en France», selon Bruno Dupont, président de l'Interprofession des fruits et légumes, avec un total de 19,5 kilos consommés par an et par habitant - est le meilleur exemple. Les moindres quantités produites à cause du gel, alors que la demande s'est maintenue jusqu'en juin, soit nettement plus longtemps que d'habitude, ont permis de soutenir les prix. Résultat, «nous avons écoulé des volumes record et les prix, à la sortie du verger, ont enregistré une augmentation située entre 50 centimes et 1 euro le kilo», reconnaît Bruno Dupont.

Bad Guys

Australie : une touriste torturée et violée

Une touriste hollandaise a été violée plus de 60 fois et torturée avec un rouleau à pâtisserie ou encore un aspirateur pendant six semaines en Australie. La jeune femme de 21 ans aurait été kidnappée et tenue prisonnière dans un hôtel de Melbourne en novembre et décembre 2012, selon les médias ayant assisté au procès qui s'est tenu à la Cour de Melbourne.

Alfio Anthony Granata, 46 ans, et Jennifer Peaston, 32 ans, sont poursuivis pour 179 chefs d'accusation, dont détention de personne, menaces de mort, 62 actes de viols et 85 agressions.

Info

MàJ - Catastrophe de Brétigny : des jeunes venus dépouiller les morts et les blessés

Alors que les secours tentaient de porter secours aux victimes du déraillement du train Paris-Limoges à Brétigny-sur-Orge, dans lequel au moins six personnes ont trouvé la mort, ils ont dû faire face à des jets de pierres de la part d'un petit groupe de jeunes. A l'origine de l'agression, des pillards, venus voler sur les corps des morts et des blessés ce qu'ils pouvaient emporter.


Commentaire: Commentaire : Brétigny: les sauveteurs n'ont vu ni pillage, ni caillassage

Des rumeurs d'agression et de vols sur les victimes sont formellement démenties par la Croix-Rouge et des sources policières.

Les équipes de la Croix-Rouge et du Samu qui sont intervenues vendredi en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne), après le déraillement du train Paris-Limoges, n'ont pas été gênées dans leur travail par les badauds et n'ont pas vu de pillage. Le syndicat policier Alliance avait fait état vendredi soir de scènes de pillage avec un groupe de jeunes qui auraient «dépouillé les victimes», provoquant les condamnations fermes de quelques responsables politiques.

«Nos équipiers n'ont rencontré aucun problème avec des badauds. Il n'y a pas eu d'agressions, nous avons travaillé de façon tout à fait normale», a déclaré Jean-François Riffaud, le directeur de la communication de la Croix-Rouge qui était sur place vendredi.

Quelques 90 «équipiers» de la Croix-Rouge, accompagné de 28 camions, sont intervenus sur la catastrophe ferroviaire vendredi soir. Les premiers secouristes de la Croix-Rouge sont arrivés sur place «vers 18h30», selon M. Riffaud, soit une heure quinze après l'accident.

Le chef de service du Samu de Paris, le professeur Pierre Carli, a par ailleurs indiqué samedi à la presse qu'il n'avait pas eu connaissance d'éventuels caillassage ou pillage, dont ses équipes auraient été victimes, soulignant simplement que le site de l'accident était étendu.

Une source policière a évoqué auprès de l'AFP samedi une «situation tendue» en début de dispositif quand la Sûreté générale (Suge), le service de sécurité de la SNCF, est arrivée pour sécuriser la zone «comme c'est souvent le cas dans ces moments»: «Il y a eu quelques jets de projectiles, mais pas de caillassage. Dans un événement complètement déconnecté, plus tard, un jeune a tenté de voler. Il a été interpellé», poursuit cette source, qui «déplore cette instrumentalisation indécente».

Dans un communiqué, le Front National évoquait «les comportements abjects et immoraux de voyous qui, jusque dans l'horreur d'un tel drame, continuent leur sale besogne : voler, piller et faire mal. Ces voyous méritent des condamnations particulièrement fermes».

Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a déclaré samedi sur i-Télé n'avoir pas eu connaissance «de victimes dépouillées», faisant simplement état «d'actes isolés», «d'une personne interpellée», «d'une tentative de vol de portable» sur un secouriste, de «pompiers qui par petits groupes ont été accueillis de façon un peu rude». Mais de «véritables actes commis en bande, non», a dit le ministre.

Contacté par l'AFP, le sous-préfet d'Etampes, Ghyslain Chatel, a confirmé l'interpellation et précisé qu'il n'y en avait pas eu d'autres. Il a démenti que des secours aient fait l'objet de jets de projectiles, à l'exception d'un camion de pompiers, qui pourrait avoir été visé mais n'aurait pas été touché.


Family

Chine : son bébé la mord en tétant, elle le poignarde 90 fois

Un bébé de huit mois a survécu à l'attaque sauvage de sa mère. Celle-ci l'a en effet roué de 90 coups de ciseaux, essentiellement au niveau du visage, après qu'il l'ait mordu en allaitant. Le petit Xiao Bao a reçu plus de 100 points de suture.

La famille vit à Xuzhou, dans la province chinoise du Jiangsu, dans l'est de la Chine. C'est l'un des oncles de la mère qui a découvert Xiao Bao gisant dans une mare de sang dans la cour de leur maison et s'est précipité à l'hôpital. La mère de l'enfant a avoué qu'elle l'avait poignardé car il l'avait mordue alors qu'elle lui donnait le sein.

Les voisins ont plaidé auprès des autorités afin que le bébé soit retiré de la famille, mais celles-ci ont refusé arguant que rien ne prouve que la mère ne souffre d'une maladie mentale et que les oncles de celle-ci pouvaient garantir le bien-être du bébé.

Bad Guys

Villemomble : l'opération de police filmée par un habitant


A Villemomble (Seine-Saint-Denis), une mère de famille a perdu un oeil le 25 juin dernier au cours d'une intervention de police qui a dégénéré. Une vidéo réalisée par un voisin a été remise à l'IGS.

Fatouma* reste le plus souvent allongée sur son canapé. Elle tient péniblement debout et son œil gauche la fait souffrir. L'hématome s'est estompé mais son œil n'est plus que boursouflure. « Mon œil est mort, et si je sors, je suis obligée de porter des lunettes parce que le soleil me brûle... Comment des policiers peuvent-ils se comporter comme ça? » questionne cette femme de 54 ans, hantée par cette soirée du 25 juin où deux de ses fils, Makan et Mohamed, ont été interpellés et elle blessée. Peut-être le ricochet d'un tir de flash-ball ou l'opercule d'une grenade de désencerclement. Ce sera à l'IGS, la police des polices, de le déterminer. Après deux jours de garde à vue pour violences et rébellion, les deux frères ont été remis en liberté. Une chose est sûre, l'intervention de police a dégénéré, comme en témoigne une vidéo amateur remise à l'IGS.

Star of David

Laïcité à double vitesse : des élèves juifs refusent la présence de femmes surveillantes, une requête entendue

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Selon le site d'information Atlantico, deux élèves d'un collège juif passant l'examen du Brevet des collèges ont demandé de ne pas être surveillés par les deux jeunes femmes prévues à cet effet. Ils étaient 50 élèves juifs orthodoxes, à être venus, en kippa, passer leur épreuve dans un collège public de Seine-Saint-Denis.

D'après les sources du site Atlantico, le responsable du collège juif a passé un coup de fil à son homologue afin que la requête des deux jeunes élèves soient respectée »Ce dernier aurait remplacé alors les deux femmes par deux hommes » respectant ainsi la volonté des deux juifs de ne pas avoir à faire à la gente féminine.

Chalkboard

Comment le groupe Total va financer la réforme de l'Éducation nationale

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A court d'argent et d'idées, le gouvernement a passé un accord avec le groupe Total, qui s'engage à verser plusieurs millions d'euros pour soutenir la réforme des rythmes scolaires, concoctée par le ministre de l'Education nationale. L'entreprise soutient ainsi les associations, qui prendront le relai lorsque les enfants ne seront plus en classe. Les municipalités auront-elles recours elles aussi au mécénat d'entreprises pour financer leurs politiques éducatives ? Promu grand mécène d'État, Total semble en tout cas bien décidé à s'impliquer dans les politiques à destination de la jeunesse. Explications.

Comment financer une réforme de l'Éducation nationale qui bat de l'aile ? Comment payer les personnels qui prendront en charge les enfants quand ils ne seront plus en classe ? Le gouvernement a trouvé une solution : faire appel aux entreprises françaises. La réforme des rythmes scolaires sera ainsi sponsorisée par... le groupe Total, à hauteur de 4 millions d'euros. L'entreprise a signé un accord-cadre début juin avec le ministère de la Jeunesse. Et s'engage à verser un total de 16 millions d'euros, en soutien à des associations, dont une partie pour « accompagner la grande réforme des rythmes éducatifs dans le premier degré ».

Du côté des pouvoirs publics, le flou plane sur le financement de cette réforme. Pour rogner sur les coûts, le gouvernement voulait diminuer les taux d'encadrement : un animateur pourrait s'occuper de 14 enfants de moins de six ans (contre 10 selon la règlementation actuelle), ou de 18 enfants de plus de six ans (contre 14 actuellement). Le Conseil d'État a rejeté ce projet de décret, qui induirait une « baisse de la sécurité des mineurs ». Mais cette décision entraine un surcoût de 25 %, estime l'association des maires ruraux, qui dénonce les « zones d'ombre » de la réforme. Car, au-delà d'un « fonds d'amorçage » versé par l'État, et d'un soutien de la Caisse d'Allocations familiales [1], ce sont les municipalités qui mettront la main à la poche. Seront-elles tentées d'aller chercher des fonds privés pour boucler leur budget ?

Dollars

La société de production de Dieudonné, accuse l'humoriste d'escroquerie

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C'est fou comme les choses vont vite.

Qui l'eût cru, après la tournée triomphale du spectacle Foxtrot (DVD en vente) de l'humoriste Dieudonné à travers toute la France ? On vient d'apprendre avec regret, que, l'humoriste est accusé....d'escroquerie par la productrice Chrystel Camus, qui le traître de tous les noms d'oiseaux. Nous n'avons pas pu avoir Dieudonné pour l'instant. Comment comprendre que, celle qui le défendait bec et ongles et contre vents et marées puisse avoir, aujourd'hui, le même discours que les détracteurs de l'humoriste ? A-t-elle cédé aux pressions ou c'est simplement une affaire de gros sous ?

Alors que l'humoriste triomphe à nouveau avec son nouveau spectacle, Le Mur, qui affiche complet tous les jours sauf le dimanche, pour deux représentations au théâtre de la Main d'Or (15 passage de la Main d'Or, Paris 11), une programmation nationale annoncée, ce serait un vrai coup dur pour l'anticonformiste le plus doué de sa génération. On se souvient il y a quelques semaines des éloges de Chrystel Camus.

Pistol

Psychopathie en action : filmée en train d'engager un tueur pour éliminer son mari


Julia Merfeld montre le plan de la maison au tueur qui est en fait un policier

Plutôt que de divorcer, une américaine de 21 ans trouvait plus simple... de commanditer le meurtre de son compagnon ! En avril dernier, Julia Merfeld, qui vient de plaider coupable et risque la prison à vie, avait approché un homme afin de le convaincre de tuer son mari. Sauf que le tueur qu'elle pensait engager était en fait un policier enquêtant justement sur elle et son macabre projet. Cette incroyable histoire se passe aux Etats-Unis, plus précisément à Muskegon, dans le Michigan. Sur deux vidéos obtenues par le journal local «Muskegon Chronicle», on voit la jeune femme proposer 50 000 dollars à son interlocuteur pour éliminer son compagnon, âgé de 27 ans.

«Mieux de le tuer hors de la maison pour éviter le désordre»

Avec une décontraction déconcertante, Julia Merfeld, explique son choix d'éliminer son mari : «Ce n'est pas qu'on ne s'entend pas. Mais c'est juste plus facile que de divorcer. Ainsi, je n'aurai pas à m'inquiéter du jugement de sa famille. Je n'aurai pas à m'inquiéter de lui briser le coeur. C'est pour trouver une sortie propre», justifie-t-elle. Cette dernière donne même quelques consignes à celui qu'elle pense engager et qui lui demande si elle préfère qu'il utilise un pistolet ou un couteau. «Si vous pouvez le faire sans qu'il souffre, brisez lui plutôt la nuque», demande-t-elle. «Si vous pouvez aussi le tuer hors de la maison, ce serait bien, sinon ça va être le désordre».

Che Guevara

Turquie : nouvelle vague de manifestations

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La mort d'un jeune homme âgé de 19 ans a provoqué une nouvelle vague de manifestation à Ankara et dans les autres régions de la Turquie. La police a dû recourir aux gaz lacrymogènes afin de disperser la foule.

Un homme de 19 ans blessé lors des manifestations antigouvernementales en Turquie, a succombé à l'hôpital des suites de ses blessures, portant à cinq morts le bilan de cette contestation sans précédent contre le régime islamo-conservateur, a rapporté mercredi l'agence de presse Dogan.