Enfant de la SociétéS


Star of David

Hébron : les colons juifs démolissent un mur archéologique à la mosquée d'Ibrahimi

Mosquée Ibrahimini, Hébron, Palestine
Mosquée Ibrahimini

Des colons juifs protégés par l'armée de l'occupation israélienne ont démoli, le mercredi 3/7, un mur dans la mosquée bénie d'Ibrahimi au centre de la ville d'Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée, en transportant ses pierres vers une direction inconnue.

Taissir Abou Saninia, le directeur général du ministère des Wakfs, à Hébron, a déclaré que le président des gardiens de la mosquée bénie d'Ibrahimi, a trouvé lors de son entrée, hier soir, pour nettoyer le lieu que les colons juifs ont démoli un mur à l'intérieur de la mosquée, en volant ses pierres sous la protection de l'armée de l'occupation israélienne, notant que ce mur est existant depuis des centaines d'années.

Abou Saninia a considéré que la démolition de ce mur par les colons extrémistes soutenus par l'armée israélienne est une attaque flagrante contre la mosquée d'Ibrahimi et un changement dans les monument de la partie usurpée.
Il a insisté que cette action est une attaque et une atteinte aux sentiments des musulmans et la sainteté du lieu, en plus d'une tentative de contrôler et judaïser le reste de cette mosquée, sous la protection et le soutien du gouvernement israélien.

Network

Interview de Jérémie Zimmermann - Comment Internet nous espionne ? Comment résister ?

Jérémie Zimmermann, est le porte-parole et le co-fondateur de La Quadrature du Net, une organisation de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet. Thinkerview l'a rencontré lors de la « Nuit Du Hack » 2013 pour lui demander ce qu'il pense de l'affaire PRISM, ses conséquences sur nos démocraties et les solutions possibles pour résister.


Cult

Pédocriminalité : revue de presse du mois de juin


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Je continue avec ma revue de presse. le mois de juin a encore été prolifiques en affaires de pédos récidivistes, d'affaires étouffées, de bébés vendus. On note aussi le retour de l'affaire Outreau malgré l'omerta et les mensonges des journalistes. Plus que jamais, il faut continuer à faire circuler les informations, pour faire comprendre à tous que le silence assourdissant concernant les viols d'enfants dissimule un véritable massacre.

Revue de presse du mois de juin:

> 2 juin:
  • Angleterre: les autorités sont occupées à étouffer les affaires des viols d'enfants dans les orphelinats du pays. Contrairement à ce qui est déclaré publiquement, les enquêtes sur ces abus systématiques visent à protéger les pédos. Une victime des foyers du pays de Galles témoigne que les flics ont tout fait pour la décourager de porter plainte. Elle explique que beaucoup de victimes se retrouvent même avec des poursuites pour faux témoignage, diffamation etc. Le but? Protéger les pédos, comme un certain Malcolm Osric Phillips qui opérait dans les orphelinats tristement célèbres de Bryn Estyn au Pays de Galles, qui a vaguement été condamné en 2001 avec d'autres pédos du staff. le témoin qui parle a tenté de porter plainte mais c'est elle qui a été poursuivie.
  • Floride: un enfant sur trois qui fugue des foyers ou orphelinats est récupéré par des proxénètes dans les 48 heures, d'après une association locale. Idem pour les enfants simplement "disparus", enlevés près de chez eux. La technique est simple: on leur propose un endroit où se mettre "à l'abri", on leur paie un repas. Et en général, on ne les retrouve pas.
  • USA: un sataniste est en guerre contre les victimes d'abus rituels, qu'il traite carrément de menteurs. Evidemment, le dénommé Douglas Misicko (alias Douglas Mesner) tape aussi sur les professionnels qui viennent en aide à ces survivants. Il nie le trouble de personnalités multiples, dont souffrent beaucoup de victimes d'abus rituels, et bien sur la False Memory foundation (qui cherche à faire reconnaitre le "syndrome des faux souvenirs" qui n'existe pas, juste pour blanchir les tarés) applaudit des deux mains. Ledit Misicko serait le Lucien Graves du Satanic Temple, et prône les pratiques dont il dit qu'elles n'existent pas.

Che Guevara

Une manif d'étudiants violemment matée au Pérou

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La police péruvienne a employé jeudi des canons à eau et des gaz lacrymogènes pour repousser les milliers d'étudiants qui manifestaient aux abords du parlement à Lima.

Plusieurs personnes ont été arrêtées après quelques heures de manifestations et de violents affrontements avec la police, a indiqué un leader étudiant à des journalistes.

Les étudiants dénoncent une proposition de loi qui, selon eux, porterait notamment atteinte à l'autonomie des universités.

Eye 1

Un couple de pédophiles exploite un enfant adoptif

Traduction MK-Polis


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© brisbanetimes.com.auMark Newton, à droite, avec Peter Truong avec leur fils devant leur maison à Cairns.
Un pédophile américain a été condamné à 40 ans de prison pour des abus sexuels ayant duré des années sur son garçon adoptif russe.

Son partenaire originaire de Nouvelle-Zélande aurait participé en enregistrant méticuleusement les abus sexuels.

Deux membres d'un réseau d'échange pédophile "boy lover", Mark J. Newton, 42 ans et son partenaire de longue date: Peter Truong, 36 ans, ont été inculpés en 2011 pour des soupçons d'agression sexuelle sur leur fils, né d'une mère russe en 2005.

Commentaire: Cette affaire sordide et monstrueuse n'est que la partie émergée de l'iceberg : http://fr.sott.net/topic/23-Pedocriminalite


Bizarro Earth

Fukushima : radioactivité importante dans un puits près de l'océan

L'opérateur de la centrale japonaise accidentée de Fukushima a enregistré un niveau encore plus important d'éléments radioactifs dans l'eau souterraine accumulée au pied des réacteurs.

nuclear
© AFPDes Japonais manifestent toujours contre l'énergie nucléaire.
L'opérateur de la centrale japonaise accidentée de Fukushima a enregistré un niveau encore plus important d'éléments radioactifs dans l'eau souterraine accumulée au pied des réacteurs, dans un puits creusé près de l'océan.

Ces mesures amplifient les doutes sur la propagation du liquide contaminé.

L'exploitant, Tokyo Electric Power (Tepco), a mesuré 4300 becquerels par litre pour les éléments radioactifs produisant des rayons bêta, comme le strontium 90, dans le liquide extrait lundi d'un point de prélèvement situé entre les réacteurs et la mer. Ce niveau est de plusieurs dizaines de fois supérieur à la dose limite admise pour de l'eau de mer.

Initialement, Tepco indiquait que l'eau s'était accumulée là où elle avait été prélevée la première fois, c'est-à-dire en un point plus éloigné de l'océan, et n'était pas allée plus loin.

Radioactivité deux fois supérieure

Un renforcement des contrôles montre que tel n'est sans doute pas le cas, puisque le niveau relevé dans le nouveau puits est plus de deux fois supérieur au précédent prélèvement effectué plus en amont et de 40% plus important que celui relevé au même endroit trois jours plus tôt.

Tepco dit continuer de surveiller sans être en mesure de juger si l'eau radioactive s'écoule ou non dans l'océan voisin.

Commentaire: Ça fait presque 2 ans et demi que de l'eau hautement radioactive coule dans l'océan Pacifique. Les poissons de diverses espèces pêchés sur la côte ouest américaine et canadienne sont 10 fois (printemps 2013) plus radioactifs qu'avant l'accident des centrales.


Moon

L'ensemble de la Polynésie a été irradiée par des essais nucléaires

nuclear nuke
© AFPEssai nucléaire français, à Mururoa, en 1971.
L'ensemble de la Polynésie française a été exposé aux radiations des essais nucléaires conduits par la France entre 1966 et 1974 qui ont provoqué des retombées massives de plutonium sur Tahiti, rapporte mercredi 3 juillet Le Parisien-Aujourd'hui en France.

En janvier, la commission du secret de la défense nationale a rendu un avis favorable à la déclassification de 58 documents portant sur les tirs nucléaires réalisés par la France en Polynésie sur cette période.

L'armée avait reconnu en 2006 que l'un des tirs du 17 juillet 1974 avait provoqué des retombées jusqu'à Tahiti, l'île la plus peuplée de Polynésie, sans donner plus des précisions. Les retombées sous forme de pluie de ce tir sur Tahiti les 19 et 20 juillet "contenaient du plutonium, l'élément le plus dangereux pour la santé", écrit Le Parisien.

ENQUÊTE OUVERTE POUR "HOMICIDE INVOLONTAIRE"

La radioexposition au plutonium a été de "500 fois la concentration maximale admissible en une heure", selon le quotidien, qui fait également état d'une zone radioactive plus importante que ce qui a été annoncé par l'Etat. "Les documents déclassifiés permettent de chiffrer à plus de 350 le nombre de retombées radioactives sur l'ensemble de la Polynésie", indique Le Parisien.

Pour la première fois, les documents de l'armée indiquent également que des militaires de l'armée française ont été exposés à ces radiations.

Commentaire: Non seulement les radiations ne restent pas sur le lieu d'explosion mais des essais ont lieu à de multiples endroits de la terre ce qui fait que nous vivons sûrement dans un bain radioactif artificiel. De là à voir un lien avec l'augmentation du nombre de cancers....


People 2

Une femme voilée agressée dans un bus à Paris : la police met en garde à vue la victime

Auxiliaire de vie, Mlle Lamia s'occupe de personnes âgées au quotidien. Le 30 juin 2013, vers 18 heures, Lamia prend le bus comme tous les autres soirs pour se rendre à son travail.

Quand une dame âgée monte dans le bus, Mlle Lamia lui cède naturellement sa place, mais la dame refuse et l'invective de manière virulente à propos du foulard qu'elle porte. S'ensuit une discussion houleuse : « Sale arabe, retourne dans ton pays, tu devrais relire le Coran... », lui assène la dame. Au moment de descendre à l'arrêt de son travail, Mlle Lamia doit une nouvelle fois faire face à l'agressivité de la dame âgée. Cette dernière, se croyant suivie, bouscule Mlle Lamia, qui cette fois ci lui répond.

A ce moment, un homme de grande taille arrive vers Mlle Lamia et la gifle violemment. Elle s'accroche à lui pour le retenir en appelant au secours. Il a fallu que des personnes s'interposent pour éviter qu'il ne continue.

Alertée à la demande de Mlle Lamia, la police arrive sur les lieux et, plutôt que d'arrêter l'agresseur, décident de placer Mlle Lamia en garde à vue.

Nuke

« Crime d'État » à Fukushima - « L'unique solution est la fuite »

Une botte abandonnée sur une grille, à Tomioka, dans la zone d’exclusion nucléaire, le 6 mars 2013
© Greg Baker/AP/SIPAUne botte abandonnée sur une grille, à Tomioka, dans la zone d’exclusion nucléaire, le 6 mars 2013

Le 23 juin 2013, pour les deux ans d'existence de la première « station citoyenne de mesure de la radioactivité » à Fukushima, le réseau Citizen Radioactivity Measuring Station (CRMS) organisait une rencontre réunissant scientifiques et habitants, à laquelle nous avons assisté. Le professeur Hiroaki Koide, physicien, spécialiste des réacteurs au Research Reactor Institute de l'université de Kyoto, y a prononcé une conférence et nous le remercions d'avoir accepté que, sur la base de son intervention orale et à partir de documents complémentaires, nous en éditions et diffusions le contenu.

L'intervention du professeur Hiroaki Koide

« Le bâtiment n°4, en partie détruit, contient une piscine de désactivation des combustibles comprenant des éléments radioactifs en grande quantité, qui est aujourd'hui en équilibre instable [...]. S'y trouvent 1 331 barres de combustibles radioactifs équivalant à 14 000 fois la quantité de césium 137 comprise dans la bombe d'Hiroshima [...].

Il faudra attendre que la grue, dont la construction va démarrer dans les prochains jours, fonctionne pour que l'on puisse commencer le déplacement des barres : on plongera un conteneur de plomb dans la piscine, et une à une, on y entreposera les 10 à 11 barres qu'il peut accueillir, on fermera le conteneur de plus de 100 tonnes, on le sortira et on le déplacera, puis on recommencera. Une seule des 1 331 barres qui viendrait à tomber, et la contamination empêcherait d'approcher la piscine pendant plusieurs mois. Pour le seul réacteur n°4, ces travaux nécessiteront, je pense, plus de dix ans. »

Airplane

L'escale forcée d'Evo Morales indigne l'Amérique du Sud

L'escale forcée, liée à l'affaire Edward Snowden, de l'avion transportant le président bolivien Evo Morales mardi soir à Vienne a provoqué une crise diplomatique entre l'Amérique du Sud et l'Europe qui pourrait trouver de nouveaux prolongements ce jeudi.

Six chefs d'Etat latino-américains de l'Union des nations sud-américaines (Unasur, qui compte douze membres) ont confirmé qu'ils se réuniraient en urgence ce jeudi à Cochabamba, en Bolivie, pour évoquer le traitement réservé à Evo Morales, qualifié d'« enlèvement virtuel ».

Le président bolivien regagnait son pays mardi soir après une conférence internationale à Moscou quand la France et le Portugal ont interdit à son avion d'emprunter leur espace aérien après des rumeurs selon lesquelles Edward Snowden, l'informaticien à l'origine des révélations sur les programmes de surveillance américains, se trouvait à bord.

L'avion présidentiel a dû se détourner sur l'aéroport de Vienne et le président bolivien a été contraint à passer la nuit dans la capitale autrichienne.