Dimanche, des dizaines de milliers de gens sont descendus dans les rues en France et en Italie pour protester contre les mesures d'austérité des gouvernements sociaux-démocrates et contre les réformes économiques libérales du marché du travail.© Inconnu
La manifestation de Rome, à laquelle ont participé des dizaines de milliers de personnes s'est terminée par des violences, la police attaquant les manifestants. La police a utilisé des gaz lacrymogènes et la matraque. Il y a eu des dizaines de blessures légères parmi les policiers comme les manifestants et au moins six arrestations, d'après la police.
En France, les manifestations étaient organisées par les syndicats et leurs alliés de la pseudo-gauche, le Nouveau Parti anticapitaliste et le Front de gauche, une coalition entre le Parti communiste français (PCF) stalinien et le Parti de gauche (PG) de Jean-Luc Mélenchon. Dans le défilé, Alexis Tsipras, président de la Coalition grecque de la gauche radicale (SYRIZA), a marché aux côtés de Pierre Laurent du PCF, de Mélenchon et du porte-parole du NPA Olivier Besancenot. Tsipras est le candidat de la gauche européenne (GE) à la présidence de la Commission européenne pour les élections européennes à venir.
La participation à la manifestation de Paris était d'environ 25.000 personnes d'après la police, mais le PCF a soutenu qu'il y avait 100.000 participants. Plusieurs autres manifestations étaient organisées dans d'autres villes de France, dont une de 1600 personnes à Marseille.
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À Paris, les manifestants portaient des bannières critiquant les mesures d'austérité imposées par le gouvernement du Parti socialiste (PS) du président François Hollande. Les banderoles disaient, « Hollande, ça suffit » « Quand on est de gauche, on taxe la finance »; « Quand on est de gauche, on est du côté des salariés »; « Quand on est de gauche, en Europe c'est l'humain d'abord. »