Athènes va ouvrir le capital ou privatiser entièrement une trentaine de société d'ici fin 2013. L'objectif est de dégager 50 milliards d'euros d'ici 2015.
Trains, ports, aéroports, banques, loteries, électricité, sociétés d'eau ou d'autoroutes: Athènes a prévu d'ouvrir le capital ou de privatiser entièrement une trentaine de sociétés d'ici fin 2013, sur lesquelles lorgnent investisseurs ou concurrents des pays créanciers.
Combinées avec l'accélération de l'exploitation du patrimoine immobilier détenu par l'Etat, l'objectif de ces cessions est de dégager 50 milliards d'euros d'ici 2015 pour réduire la dette de 340 milliards d'euros, et relancer une économie moribonde en stimulant la concurrence.
Une « agence au management indépendant et professionnel » sera créée pour veiller à l'application de ce plan, a indiqué la Troïka des créanciers de la Grèce vendredi. L'UE a demandé la création d'une agence comportant des représentants étrangers, inspirée du modèle allemand de la Treuhandanstalt, qui a démantelé les conglomérats est-allemands après la chute du mur.