Les dangers potentiels de l'intelligence artificielle ont longtemps été codifiés dans notre culture populaire, bien avant que la technologie ne devienne une réalité. En général, ces récits fictifs présentent l'IA comme une entité meurtrière qui en arrive à la
« conclusion logique » que les êtres humains sont une espèce parasite qu'il faut éradiquer. Il faut garder à l'esprit que la plupart de ces histoires sont écrites par des progressistes de Hollywood et qu'elles reflètent principalement leur propre philosophie.

“La tour de Babel” par Pieter Bruegel, 1563
Certains de ces fantasmes prédictifs jettent un regard plus profond sur notre sombre relation avec la technologie. En 1965, Jean-Luc Godard a sorti un film intitulé
« Alphaville » qui dépeint une société entièrement gérée par une intelligence robotique froide et sans âme. L'humanité s'abandonne à un superordre au cerveau binaire parce qu'elle est persuadée qu'un dirigeant dépourvu d'émotions serait exempt de préjugés ou de corruption.