Histoire SecrèteS


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Les statues de l'ile de Pâques ont un corps

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La découverte ne date pas d'hier mais depuis quelques semaines refait surface sur internet : les statues de l'ile de Pâques ont un corps ! Alors qu'elles sont vraisemblablement connues pour avoir une grosse tête, ces statues recèlent visiblement de nombreux secrets puisque plus de la moitié de leur taille est enfouie sous terre et révèle l'existence d'un corps et de mains.

Si on attribue au couple Routledge la découverte des parties enterrées des statues de l'ile de Pâques, un groupe privé de recherches a récemment excavé une des statues pour y découvrir de nombreuses écritures sur le corps.

Située dans l'océan Pacifique, cette ile volcanique a été découverte par le navigateur néerlandais Jakob Roggeveen, le jour de Pâques de l'an 1722, et est devenue ensuite possession Chilienne en 1888. Si de nombreux mystères entourent l'ile de Pâques, la découverte de ces écritures enfouies sous terre risquent de relancer de nombreux débats.
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Découverte de la plus ancienne forme d'art mural

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Une équipe internationale d'anthropologues a découvert dans le sud-ouest de la France la plus ancienne forme d'art mural connue à ce jour, datant d'environ 37.000 ans, selon leurs travaux publiés lundi aux Etats-Unis.

Un bloc de calcaire de 1,5 tonne contenant de nombreuses images gravées faisait partie d'une voûte effondrée du site très célèbre d'Abri Castanet dans le Périgord noir, haut-lieu de la culture aurignacienne (-40.000 à -28.000 ans).

Les Aurignaciens étaient les premiers hommes modernes descendants de ceux qui ont émigré d'Afrique il y a environ 45.000 ans et ont pris progressivement la place des Néandertaliens disparus il y a 28.000 ans.

Cet abri sous roche de 250 à 300 m2 servait d'habitat à un groupe qui pourrait avoir totalisé 300 individus, selon ces chercheurs, dont l'étude paraît dans les Annales de l'académie nationale américaine des sciences (PNAS) datant du 14 au 18 mai.

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Un langage disparu découvert sur une tablette d'argile

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Photographie détaillée de la tablette trouvée à Ziyaret Tepe, site probable de la ville antique de Tušhan. Elle contient les noms de 144 femmes déportées qui étaient probablement au service de l'administration assyrienne. © John MacGinnis
Le palais du gouverneur de la ville assyrienne antique de Tušhan a brûlé en 700 avant J.-C. La chaleur dégagée provoqua la cuisson d'une tablette d'argile sur laquelle était apposée une liste de 144 noms de femmes. Cinquante-neuf d'entre eux ont pu être analysés. Surprise : ils appartiennent majoritairement à une langue qui était inconnue jusqu'à présent. Le site archéologique de Ziyaret Tepe, en Turquie, vient donc de nous livrer un véritable trésor.

L'Assyrie était un État guerrier mésopotamien particulièrement puissant durant l'Antiquité, plus précisément de 884 à 609 avant J.-C. Il s'est construit par une succession de campagnes militaires et d'annexions de territoires menées par des grands rois tels que Assournazirpal II (883 à 859 avant J.-C.), Salmanasar III (858 à 824 avant J.-C.) et Téglath-Phalasar III (746 à 727 av. J.-C.). Ceux-ci avaient une habitude leur permettant de rompre les rapports de force dans les zones annexées tout en rendant les peuples conquis dépendants de leur autorité et administration : ils les déportaient.

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L'origine des chevaux domestiques enfin élucidée

Publiant leurs travaux dans PNAS, des chercheurs britanniques ont établi génétiquement que la domestication du cheval s'est faite dans le centre de l'Eurasie, confirmant mais nuançant des données archéologiques déjà existantes.

Jusqu'à présent, archéologie et génétique ne faisaient pas bon ménage quand il s'agissait de situer géographiquement l'origine des chevaux domestiques actuels. La première de ces disciplines voyait les premières domestications apparaître dans l'ouest des steppes eurasiennes, entre l'Ukraine et l'ouest du Kazakhstan - avec des indices tels que la présence de traces de lait de jument dans des pots datant du Néolithique, découverts dans cette région. La seconde approche, au contraire, suggérait une origine multirégionale, la domestication apparaissant 'simultanément' dans diverses parties de l'Eurasie - l'ADN mitochondrial des chevaux actuels montrant des lignées maternelles d'origines variées.

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Deux crânes trépanés datant du Moyen-âge découverts en Espagne

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Décrivant leurs travaux dans la revue Anthropological Science, des chercheurs espagnols ont découvert, dans le nord de leur pays, deux crânes visiblement trépanés datant de la fin du Moyen-âge : un fait plutôt rare pour cette période de l'Histoire.

Attestée dès le début du Néolithique, il y a 10.000 ans, voire dès le Mésolithique, la trépanation - percement d'un crâne humain, avant ou après la mort - est une pratique rare au Moyen-âge. Ce qui rend insolite les trouvailles faites à Gormaz, dans la province espagnole de Soria, par les chercheurs des universités d'Oviedo et de León (Espagne) : le crâne d'un homme de 50 à 55 ans et celui d'une femme de 45 à 50 ans, datant tous deux du XIIIème ou du XIVème siècle, et portant tous deux des perforations.

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Le plus ancien calendrier maya n'annonce pas la fin du monde

Des archéologues américains viennent de mettre la main au Guatemala sur les plus anciens calendriers mayas jamais découverts. Et contrairement à d'autres calendriers, ils n'annoncent pas de fin du monde.

Il s'agit du calendrier cérémonial de 260 jours, du calendrier solaire de 365 jours, ainsi que du cycle annuel de 584 jours de la planète Vénus et celui de 780 jours de Mars, explique l'archéologue William Saturno, de l'Université de Boston, qui a dirigé ces fouilles. D'autres encore suivent les phases lunaires, ajoute-t-il.

Aucune fin du monde annoncée en 2012

Cependant, souligne l'archéologue, il n'y a aucune indication que les calendriers mayas s'arrêtent, ou que la fin du monde coïnciderait avec la fin de l'année 2012, comme le laissent croire certaines théories en vogue. "Ce que l'on voit, c'est simplement la fin de l'un des cycles calendaires mayas", indique-t-il. "Les anciens Mayas prédisaient que le monde continuerait et que dans 7 000 ans les choses seraient exactement comme elles l'étaient alors", ajoute William Saturno. "Nous sommes aujourd'hui toujours en quête de signes que le monde va s'arrêter alors que les Mayas recherchaient au contraire des assurances que rien ne changerait, c'est un état d'esprit totalement différent", relève-t-il.

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Des couteaux sacrificiels pré-Aztèques encore tachés de sang

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Publiés mercredi 2 mai, les résultats de l'analyse, par des chercheurs mexicains, de couteaux de pierre vieux de 2.000 ans découverts au Mexique confirment l'utilisation de ceux-ci lors de sacrifices humains, bien avant le règne des Aztèques.

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Hitler était accro à la cocaïne

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Adolf Hitler sniffait régulièrement de la cocaïne. C'est ce que viennent de révéler des documents médicaux de l'ancien dictateur. Il prenait de la poudre blanche pour soulager ses sinus et sa gorge. Ces mêmes documents révèlent qu'il souffrait d'autres problèmes de santé, notamment d'embarrasantes flatulences.

Ces documents, fournis à l'armée américaine par ses médecins personnels, étaient accompagnés d'une radio du crâne d'Hitler. Ils ont été mis en vente en ligne via le site Internet Alexander Historical Auctions.

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La diffusion de l'agriculture révélée par de l'ADN vieux de 4.500 ans

Publiée le 27 avril dans Science, une étude paléo-génétique suédoise montre qu'au Néolithique, en Europe du nord, des chasseurs-cueilleurs indigènes cohabitaient avec les premiers agriculteurs venus de la Méditerranée, avant que les deux populations ne se mélangent.

Une équipe de paléogénéticiens de l'Université d'Uppsala (Suède), dirigée par Mattias Jakobsson et Pontus Skoglund, a réussi à prélever et à analyser de l'ADN nucléaire sur 4 squelettes humains fossilisés mis au jour en Suède. Les 3 premiers, vieux de 4.400 à 5.300 ans, viennent d'un site où vivait une population de chasseurs-cueilleurs préhistoriques.

Le 4ème est celui d'une femme enterrée il y a 4.900 ans sous un mégalithe, à 400 kilomètres de là, à l'endroit où vivait une population d'agriculteurs, parmi les plus anciennes d'Europe du nord. Au cours de leur étude, les scientifiques ont séquencé une partie du génome des différentes individus et ont comparé de 2 à 5% de ces génomes. Ils ont ainsi établi que les 3 premiers se rapprochaient génétiquement des Finlandais actuels, tandis que le dernier s'apparentait plutôt aux Grecs et aux Chypriotes.

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Nouvelles révélations sur le Stonehenge suédois

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Ales Stenar est considéré comme le Stonehenge suédois et présente encore de nombreuses énigmes.

Cette imposante structure en pierre aurait 1500 ans de plus que nous le pensions et une nouvelle étude suggère que les pierres représentent un ancien calendrier astronomique, selon la même configuration que Stonehenge. Les mégalithes de Ale se situent dans le sud de la Suède. Il s'agit de la plus grande construction mégalithique de Scandinavie encore visible - avec près de 70 mètres de long.

Ales stenar, monument mégalithique

Ales stenar était composé de 59 menhirs (il en manque un - on ne sait comment il a disparu !), chacun de ses menhirs pesant près de 2 tonnes.

Le monument se trouve sur une falaise et surplombe la mer Baltique.