Histoire SecrèteS


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Des manuscrits de la mer Morte mis en ligne sur Internet

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Un fac similé du livre d'Isaïe au musée d'Israël à Jérusalem, septembre 2011.REUTERS/BAZ RATNER
Environ deux mille ans après leur rédaction et quelques décennies après leur découverte dans des caves du désert de Judée, certains des manuscrits de la mer Morte sont désormais lisibles en ligne, depuis lundi 26 septembre.

Le musée national d'Israël s'est associé au géant Google pour rendre accessible sur Internet cette collection de textes bibliques et apocryphes, acquis par l'Etat hébreux entre 1947 (date de leur découverte à Qumrân, à 20 km au sud-est de Jérusalem) et 1967.

Cinq manuscrits sont publiés lundi, qui incluent le livre d'Isaïe. La technologie fournie par Google permet aux lecteurs de chercher un passage spécifique dans le texte et de le traduire en anglais.

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La génétique redessine le peuplement de l'Asie et de l'Océanie

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Dans l'American Journal of Human Genetics, une équipe internationale de généticiens révèle le croisement, dès -44.000 ans, en Asie du sud-est, d'Homo sapiens avec l'Homme de Denisova - un humain 'archaïque' fossile découvert ces dernières années. Avec deux conséquences : l'immense étendue de l'habitat de cette espèce fossile, et le fait que l'occupation de l'Asie s'est faite via plusieurs vagues de migration.

Initiée et dirigée par l'Institut Max Planck (Liebzig, Allemagne), avec la collaboration de l'École de médecine d'Harvard (États-Unis) et de multiples autres institutions d'Europe et d'Asie, une étude génétique a passé au crible le génome de dizaines de populations actuelles d'Asie du sud-est et d'Océanie. Par des procédés statistiques et informatiques complexes, les chercheurs ont rapproché ces données de celles issues du séquençage du génome de l'Homme de Denisova, un homininé fossile distinct de Néandertal et de sapiens, découvert (sous la forme d'une simple phalange !) ces dernières années en Sibérie.

L'équipe tire de cette recherche plusieurs résultats. Les dénisoviens et les Homo sapiens se sont hybridés dès - 44.000 ans. En Asie du sud-est, certaines populations actuelles, seulement, portent la trace de ces croisements, preuve que ces rencontres ont eu lieu ici et là, sur place, et non sur une route migratoire empruntée par tout le monde : l'Homme de Denisova vivait donc de la Sibérie, où son fossile a été trouvé, jusqu'au sud-est asiatique.

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La plupart des oiseaux archaïques ont disparu en même temps que les dinosaures

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Publiant leurs travaux dans PNAS, des chercheurs américains ont ré-analysé des fossiles d'oiseaux mis au jour en Amérique au cours du siècle écoulé. Leur verdict : contrairement à une théorie répandue, la plupart de ces volatiles se seraient éteints brusquement à la même époque que les dinosaures, ne laissant que de rares espèces dont seraient issus les oiseaux d'aujourd'hui.

"Étant donné que les mammifères, les reptiles, les insectes et les plantes ont été touchés par cette extinction de masse, il serait étonnant que les oiseaux y aient survécu indemnes", avertit le Dr Longrich, de l'Université de Yale, évoquant la catastrophe écologique (due à l'impact d'une météorite ?) survenue à la limite Crétacé-Tertiaire (KT), il y a 65 millions d'années - la fameuse 'disparition des dinosaures'.

Pour en avoir le cœur net, son équipe a procédé à une nouvelle étude de 24 échantillons de fossiles d'oiseaux trouvés ces 100 dernières années aux États-Unis et au Canada. Après les avoir datés avec précision et avoir constaté qu'ils s'inscrivaient dans une fourchette de 300.000 ans entourant l'extinction K-T (une période réduite, en échelle géologique), ils les ont classés, s'appuyant notamment sur la forme de l'articulation de l'épaule, pièce qui se fossilise mieux que le reste chez les oiseaux.

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Moyen Orient: comme à Nazca, des centaines de géoglyphes visibles du ciel

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Ces structures s'étendent de la Syrie à l'Arabie saoudite, peuvent être vu en hauteur mais pas du sol, et sont quasiment inconnues du grand public.

Il s'agit de la version du Moyen-Orient des lignes de Nazca, des anciens géoglyphes ou dessins qui couvrent les déserts du sud du Pérou.

Des roues de pierre par centaines.

Grâce à la technologie des nouveaux satellites cartographes et d'un programme de photographie aérienne en Jordanie, les chercheurs en ont découvert un grand nombre comme jamais auparavant. Ils ont ainsi dépassé le millier.

Désigné par les archéologues comme des «roues», ces structures en pierre ont une grande variété de modèles, avec, comme base commune, un cercle avec des rayons à l'intérieur.

Les chercheurs estiment qu'elles remontent à l'Antiquité, il y a au moins 2.000 ans. Ces structures se retrouvent souvent dans des champs de lave et vont de 25 mètres à 70 mètres de diamètre.

Sherlock

Néandertal aimait les fruits de mer

Comme les Homo sapiens, les Néandertaliens mangeaient des fruits de mer il y a 150.000 ans, selon une étude espagnole réalisée à partir de la découverte de restes de coquillages dans une grotte du sud de l'Espagne. Cette découverte vient contredire la théorie selon laquelle seuls les Homo sapiens mangeaient du poisson, ce qui aurait permis un plus rapide développement de leur cerveau et donc leur expansion.

Cette découverte, faite grâce à des fouilles dans une grotte de Torremolinos dans le sud de l'Espagne, est antérieure de 100.000 ans à la précédente preuve que l'homme de Néandertal mangeant des fruits de mer, selon des chercheurs espagnols. Des outils en pierre et des restes de coquilles découverts dans la grotte de Bajondillo ont été décisifs dans cette découverte, explique cette étude publiée en ligne sur la Bibliothèque publique scientifique.

Dans cette grotte, ils ont découvert beaucoup de restes de coquilles, notamment de moules, laissés par les Néandertaliens. Une datation par radiocarbone a permis d'estimer l'âge de ces restes de coquillages à 150.000 ans. Cette découverte est presque "contemporaine" à la plus ancienne preuve que l'Homo sapiens mangeait des coquillages, qui remonte à il y a 164.000 ans et a été faite à Pinnacle Point en Afrique du sud, selon cette étude espagnole, dirigée par Miguel Cortes Sanchez, chercheur à l'université de Séville.

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Les Olmèques

Olmèques
© inconnu
L'histoire officielle, mensongère, nous enseigne que les africains seraient arrivés en Amérique par le biais de la traite négrière, en tant qu'esclave. Exclusivement. Et pourtant il exista en -1500 avant notre ère, une civilisation brillante que les aztèques nommèrent « Olmèques » signifiant « les gens originaires du pays du caoutchouc ». Les olmèques représentaient leurs divinités sous des traits négroïdes, comme l'atteste les représentations ci- dessous.

Par ailleurs l'astronaute de la NASA Gordon Cooper a découvert des inscriptions sur des pierres, qui une fois traduites se sont révélées être des formules des mathématiques avancées, des tracés de constellations utilisées de nos jours pour effectuer des voyages spatiaux.

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Les croisements entre sapiens et Néandertal : avérés, mais rares

Publiant leurs travaux dans Proceedings of the National Academy of Sciences, des chercheurs de l'Université de Genève suggèrent qu'au Paléolithique, les croisements entre notre espèce et l'Homme de Néandertal, établis en 2010, devaient toutefois être extrêmement rares ou peu féconds.

Si l'on sait, depuis 2010, que 1 à 4% du patrimoine génétique des eurasiens actuels est d'origine néandertalienne, que cela représente-t-il, plus précisément, en termes de 'rencontres' entre nos ancêtres et nos anciens cousins, au cours des quelques 10.000 ans durant lesquels ils ont été contemporains ?

En se penchant sur les génomes de Chinois et de Français d'aujourd'hui, Mathias Currat et Laurent Excoffier, du département d'anthropologie de l'Université de Genève (Suisse), ont simulé, à l'aide de logiciels, la part probable d'ADN néandertalien présente en ceux-ci, en fonction de différents taux de fréquence de tels croisements. Des simulations qu'ils ont ensuite rapprochées des données génétiques réelles. Résultats : une relation ne s'est avérée féconde que tous les 23 à 50 ans, soit un taux de fécondité d'à peine 2%.

Pharoah

Les archéologues découvrent un palais Maya de 2000 ans au Mexique

Une équipe de spécialistes mexicains a découvert les restes d'un palais Maya vieux de 2000 ans dans un site archéologique, au sud-est de l'état du Chiapas.

"Cette découverte constitue la première preuve architecturale d'une occupation précoce des anciennes cités mayas au-dessus du bassin Usumacinta," dans la jungle Lacandone, a précisé l'Institut National d'Anthropologie et d'Histoire (INAH) dans un communiqué.

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© inconnu
Le directeur du projet, Luis Alberto Martos, a expliqué que cette nouvelle découverte a été faite dans une cour encaissée située dans la partie nord du site archéologique du Plan d'Ayutla et représente la première preuve d'occupation de cette zone entre 50 avant JC et 50 après JC.

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Nos ancêtres sapiens se sont-ils hybridés avec d'autres homininés archaïques ?

Publiée lundi dans Proceedings of the National Academy of Sciences, une étude génétique américaine sur des populations modernes d'Afrique suggère que l'homme moderne aurait pu se croiser avec d'autres espèces du genre Homo sur ce continent, il y a plusieurs dizaines de milliers d'années.

De précédentes recherches l'avaient déjà montré en 2010 : Homo sapiens s'est croisé avec l'homme de Néandertal en sortant d'Afrique entre 80.000 et 30.000 ans avant notre ère, laissant l'empreinte de ces évènements dans nos chromosomes. Mais n'a-t-il pas fait de même, peut-être plus tôt encore, avec d'autres espèces humaines archaïques, sur le sol africain ?

Pour tenter de répondre à cette question, Michael Hammer, spécialiste en biologie évolutive à l'Université de l'Arizona à Tucson, faute de disposer d'ADN fossile africain (qui, contrairement à celui de l'Européen Néandertal, ne se conserve pas sous les climats tropicaux), a du recourir à la fameuse "horloge moléculaire", une combinaison de génétique et de statistiques pour faire parler l'ADN moderne sur ses propres origines.

Tout d'abord, il a modélisé sur ordinateur l'aspect probable des traces qu'une telle hybridation aurait pu laisser dans le génome d'aujourd'hui. Puis il les a recherchées dans le matériel génétique de 3 populations actuelles d'Afrique, réputées n'avoir jamais quitté ce continent et avoir conservé ainsi la diversité et l'ancienneté génétique originelles voulues.

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Un ancien pot romain criblé de Mystère

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Cette jarre ancienne est pleine de trous, dont un à sa base; si les scientifiques n'ont aucune idée de son utilité, ils pensent qu'il remonte à 1800 ans en Grande-Bretagne romaine.
Crédit: Photo gracieuseté Katie urbain / Musée d'archéologie de l'Ontario
Un ancien vase d'argile reconstruit à partir de pièces découvertes dans un musée canadien est criblé de trous minuscules, laissant perplexes les archéologues quant à ce pourquoi il était utilisé.

A ce jour, personne n'a été capable d'identifier un autre artefact comme celui-ci dans le monde romain .

Le pot, de seulement 40 centimètres de haut et datant d'environ 1.800 ans, a été retrouvé brisé en 180 morceaux méconnaissables dans une salle d'entreposage du Musée d'archéologie de l'Ontario. Mais même une fois restauré, les scientifiques ont été confronté à un mystère.

"Tout le monde est perplexe en ce qui concerne ce pot," nous dit Katie Urban, l'un des chercheurs du Musée, "nous l'avons envoyé à toutes sortes de spécialistes en poteries romaines et autres poteries, et personne ne semble être en mesure de trouver un autre exemplaire."