Le discours dominant sur le procès en cours de Ghislaine Maxwell ne mentionne pas les liens, non seulement pour elle-même, mais aussi pour sa famille, avec les services secrets israéliens. Ces liens, tissés par Robert Maxwell, le père de Ghislaine, sont essentiels pour comprendre l'histoire de Ghislaine et son rôle dans le réseau de chantage et de trafic sexuel de Jeffrey Epstein.
© InconnuRobert et Ghislaine Maxwell
Le procès de Ghislaine Maxwell, la maquerelle présumée du réseau de chantage sexuel et de trafic sexuel de Jeffrey Epstein, a attiré une attention considérable de la part des médias grand public et indépendants, bien que pas autant qu'on pourrait s'y attendre étant donné le niveau d'attention médiatique qui a entouré l'arrestation et la mort d'Epstein en 2019 ou étant donné l'intérêt du public pour le scandale Epstein/Maxwell et ses implications plus larges.
Sans surprise, les implications plus larges du procès de Ghislaine Maxwell dans le scandale Epstein/Maxwell ont été largement, voire entièrement, absentes de la couverture médiatique (et de certains médias indépendants), tout comme l'affaire elle-même. Par exemple, bien que l'accusation ait montré des
preuves matérielles de chantage sexuel stockées dans les résidences d'Epstein (avec les noms des personnes incriminées notablement expurgés), en ce qui concerne son implication dans des activités de trafic sexuel aux côtés de Jeffrey Epstein,
l'accusation a choisi de ne même pas mentionner le rôle potentiel du chantage dans les activités et les motivations de Ghislaine Maxwell. Non seulement cela, mais les
noms des contacts proches de Ghislaine et même de certains de ses
témoins de la défense, ainsi que des informations considérables sur son rôle dans le réseau d'Epstein,
qui sont d'intérêt public, doivent être classés sous scellés et
à jamais cachés au public, soit en raison des « accords » conclus entre l'accusation et la défense dans cette affaire, soit en raison des décisions du juge qui supervise l'affaire.
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