La Science de l'EspritS


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Les neurones survivent deux fois plus longtemps que notre corps

Selon une étude, les neurones, ces cellules présentes dans notre cerveau, seraient capables de survivre au moins deux fois plus longtemps que notre corps.

Voilà une découverte qui a de quoi ravir tous ceux qui espèrent que l'homme vivra un jour jusqu'à 150 ans. Aujourd'hui, l'espérance de vie moyenne dans le monde se situe aux alentours de 69 ans mais certains pays, le Japon en tête, parviennent aisément à dépasser les 80 ans. Or, si l'on en croit une étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, certaines parties de notre corps pourraient aller bien au-delà. En effet, celle-ci suggère que les neurones pourraient survivre au moins deux fois plus longtemps que notre organisme.

Alors que la totalité de nos cellules sont régulièrement renouvelées, nous naissons avec quasiment la totalité des neurones qui nous accompagneront toute notre vie. La création de nouvelles cellules dans notre cerveau est ainsi très faible et les neurones présentent une durée de vie bien supérieure à celle de toutes les autres. Partis de là, des scientifiques de l'université de Pavia en Italie ont voulu savoir si ces cellules cérébrales n'étaient donc pas capables de survivre aux organismes dans lesquels elles se trouvent.

Display

L'excès de télévision rendrait l'enfant antisocial

Les enfants et les adolescents qui regardent beaucoup de télévision sont plus susceptibles de manifester plus tard, une fois adulte, un comportement antisocial voire criminel. L'étude a consisté à suivre un groupe d'un millier d'enfants en Nouvelle-Zélande et nés entre 1972 et 1973. On demandait tous les deux ans, entre leur 5 et 15 ans, quelle était la « dose » de télévision que ces enfants recevaient. Ceux qui regardaient le plus de télévision était donc plus susceptible d'avoir été condamné pour crime et d'avoir une personnalité antisociale lorsqu'ils étaient adultes.

L'accroissement était d'environ 30 % par heure supplémentaire de télévision par soirée. La personnalité de ces enfants est devenu plus agressive et ils ont tendance à davantage faire l'expérience d'émotions négatives et un risque accru de problème antisocial. Cette relation a été établie après avoir enlevé les autres facteurs comme le statut socio-économique, le comportement antisocial durant l'enfance et le type de parents. Ce ne sont pas les enfants antisociaux qui regardent plus de télévision, il y a une relation de cause à effet.

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L'être humain serait de moins en moins intelligent

Selon une étude d'un chercheur de l'Université de Stanford relayée par le site spécialisé Natural Society, l'intelligence de l'Humanité serait en train de décliner...

Selon le généticien Gerald Crabtree, chercheur à l'Université de Stanford (Etats-Unis), l'intelligence moyenne de la population mondiale serait progressivement en train de baisser au fil des siècles. Il prétend aussi que l'être humain serait de plus en plus instable émotionnellement.

Les capacités cognitives et émotionnelles de l'être humain sont déterminées par l'action simultanée de milliers de gènes. Or, si ces gènes subissent, comme le pensent les chercheurs, des mutations, ces modifications génétiques peuvent avoir un impact négatif sur l'intelligence humaine et l'émotivité.

Hearts

Diminuer les douleurs avec la méditation pleine conscience

  • La méditation en pleine conscience serait plus efficace qu'une simple technique de gestion du stress pour lutter contre les douleurs et l'inflammation.
  • Une technique recommandée pour les personnes qui souffrent de douleurs chroniques.
La méditation en pleine conscience est une technique de réduction du stress qui consiste à concentrer son attention sur ses sensations corporelles, sa respiration et ses pensées tout en étant assis, en marchant ou en faisant du yoga. Bien que l'intérêt pour la méditation a grandi ces dernières années, les bénéfices spécifiques de la technique "en pleine conscience" sont mal définis, comparativement à d'autres techniques.

En effet les techniques de réduction du stress peuvent être bénéfiques par un grand nombre de moyens dont certains n'ont rien à voir avec la pleine conscience. Par exemple le simple fait d'apprendre à gérer son stress en faisant régulièrement du sport peut être thérapeutique. Des chercheurs américains ont donc voulu mettre sur pieds une expérimentation qui comparerait l'impact d'une méditation en pleine conscience à une autre intervention qui serait structurellement équivalente. Leur étude a donc comparé une méditation en pleine conscience à un programme de bien être mis au point pour correspondre à la méditation mais sans la technique de "pleine conscience. Par exemple en ce qui concerne la pratique d'une activité physique le premier groupe a fait de la marche en pleine conscience alors que le deuxième groupe a fait de la marche seule. Cette étude est ainsi la première à tenir compte de tous les mécanismes thérapeutiques pouvant interférer avec l'interprétation des résultats.

Video

Flashback Dernier souffle : la médecine aux frontières de la vie

Quand est-on vraiment mort ? Que se passe-t-il à l'intérieur du corps lorsqu'on passe de vie à trépas ? Autant de questions posées dans ce documentaire, qui éclairent les mystères de la frontière entre la vie et la mort.

Car avec la mise en place de nouvelles techniques permettant de prolonger la vie des patients, il est de plus en plus difficile de déterminer avec précision le moment du décès. À travers de nombreux cas qui font apparaître aussi bien des faits démontrés que des phénomènes encore inexpliqués, le documentaire revient de manière claire et compréhensible sur les problèmes éthiques soulevés par les progrès de la médecine, qui permettent notamment le maintien en vie dans un état de mort cérébrale.


Einstein

Faire de la musique avant 7 ans favorise le développement cérébral

Déjà en 2006, un étude Canadienne montrait que les cours de musique accéléraient le développement cérébral et la capacité de mémorisation chez l'enfant : même si les notes jouées à cet âge peuvent apparaitre incongrues et l'ensemble de la mélodie "fausse" aux adultes, elles participent pourtant à faciliter le développement cérébral de l'enfant. Cet apprentissage musical précoce à été comparé à un apprentissage théâtral précoce : là aussi, les enfants qui pratiquaient un instrument bénéficiaient finalement d'un QI plus élevé, témoignant d'un bénéfice toujours incompris de la musique sur le développement cognitif.

Cette formation musicale intervenant précocement, c'est à dire pendant une période sensible du développement peut avoir des effets plus important sur la structure du cerveau et la structuration du comportement, qu'une formation intervenant plus tardivement.

Une nouvelle étude a donc voulu évaluer une éventuelle transformation cérébrale provoquée par cet apprentissage de la musique. Des scientifiques ont comparé l'organisation de la substance blanche chez des musiciens en début et en fin de formation, après plusieurs années de travail sur leur instrument. L'étude est publiée dans la revue The Journal of Neuroscience.

Footprints

Télévision et livres : neuf preuves de vie après la mort...

Tableau Jérôme-Hieronymus Bosch
© InconnuAscension vers l'Empyrée, Hieronymus Bosch, Palais des Doges, Venise, 1500

Dans un tableau peint aux environs de 1490, Jérôme Bosch nous proposait sa vision de L'ascension vers le Pyréearadis céleste. On y voit des humains, assistés d'anges ailés, sortir des ténèbres pour s'engager dans un tunnel qui conduit vers une lumière éblouissante.

Ce chemin-là, des centaines de milliers de personnes disent l'avoir fait. Si elles le disent, bien sûr, c'est qu'elles en sont revenues, soit qu'elles se sont arrêtées au seuil de la lumière, soit qu'elles ont rencontré « de l'autre côté » quelqu'un ou quelque chose qui les a convaincues que ce n'était pas l'heure.

Depuis le dernier quart du XXe siècle, on commence à s'intéresser sérieusement à ces récits, et le crédit ou du moins l'attention qu'on veut bien y apporter font se multiplier les témoignages. En effet, quand on sait qu'une telle confidence vous fera passer pour un dingue, un allumé et/ou un adepte des petits hommes verts, on garde son histoire pour soi.

Snakes in Suits

Quand les patrons psychopathes nous empoisonnent la vie

Mais comment fait-il donc pour se regarder dans la glace ? Qui ne s'est pas, au moins une fois, posé cette question face aux agissements hallucinants de certains dirigeants. Manfred Kets de Vries, professeur à l'Insead, école de management internationale, nous sert la réponse sur un plateau ciselé, en l'occurrence, un document de travail "The Psychopath in the C-Suite".

Il y a de fortes chances que le patron en question soit un psychopathe "léger". Un "FDP", fou de patron, soit la traduction libre de SOB, Seductive Operational Bully, pour M. de Vries - Son of a Bitch, pour les esprits malins ; en français, "fils de pute".

DES ÊTRES APPAREMMENT NORMAUX

Les patrons psychopathes ne se limitent pas aux quelques dirigeants scandaleux qui font la "une" des gazettes, pour avoir provoqué des dégâts planétaires, et qui ont incité M. Kets de Vries à mener cette recherche. Ils sont nombreux et empoisonnent la vie de leurs subordonnés, voire mènent la société qu'ils dirigent à sa perte.

Sheeple

Nous pensons tous être au-dessus de la moyenne

Une plaisanterie classique est de dire que tout le monde croit qu'il dispose d'assez d'intelligence. De manière générale, dans un domaine donné et standard (pas en mécanique quantique, par exemple), nous pensons faire mieux que la moyenne. Un cas classique est la conduite automobile.

Le souci, vous vous en doutez, c'est que c'est une impossibilité statistique. Il s'agit donc d'une illusion de supériorité. David Dunning, professeur américain à l'université Cornell, l'a étudié durant des décennies. Les raisons derrière cette illusion sont diverses. Les gens incompétents par exemple ont du mal à estimer leur compétence... Il arrive aussi que l'entourage n'ose pas dire que vous n'êtes pas très bon (ils se contentent de prier sur le siège passager...)

De manière générale, nous réalisons les traits externes ainsi que les circonstances qui guident les actions des autres. Le souci est que lorsque l'on fait de même à notre encontre, nous avons tendance à penser que ce sont nos efforts, nos désirs qui flottent au-dessus de toutes ces contraintes. On surestime évidemment notre QI déjà... Une étude classique avait montré que 94 % des professeurs se pensaient plus intelligents que leurs collègues.

Hearts

La générosité élève aussi la longévité

Aider et donner aux autres, c'est aussi mieux gérer son stress et donc favoriser, aussi, sa propre santé et sa...longévité, nous explique cette étude américaine publiée dans l'édition du 5 février de l'American Journal of Public Health. Des conclusions qui font apparaître une forte association entre la compassion, le stress et le décès.

Les chercheurs de l'Université de Buffalo, des universités américaines de Grand Valley State et Stony Brook se sont penchés sur les effets d'événements stressants et a contrario de comportements d'aide à autrui sur la santé et la longévité. Leur analyse a porté sur les données de 846 personnes mariées, soit 423 couples - le mari étant âgé de 65 ans ou plus- participant à une étude prospective de cohorte, "Changing Lives of Older Couples", menée de 1987 à 1994, qui portait sur la relation entre l'aide et le soutien apportés aux autres et le risque de décès et cherchait à déterminer si vivre des événements stressants modifie cette relation. Les chercheurs ont estimé le risque de décès sur une période de 5 ans et évalué l'association entre la compassion, le stress et le décès.