La Science de l'EspritS


Hearts

La méditation soulage aussi l'inflammation

Les techniques de méditation de pleine conscience, selon cette étude réalisée par des neuroscientifiques de l'Université du Wisconsin-Madison pourrait venir aussi en aide aux personnes souffrant de maladies inflammatoires chroniques, pour lesquelles le stress psychologique joue un rôle majeur, telles que la polyarthrite rhumatoïde, les maladies inflammatoires de l'intestin et l'asthme. Une recherche publiée dans la revue Brain, Behavior and Immunity.

La méditation dite « en pleine conscience » est basée sur la concentration sur la respiration, les sensations corporelles et le mental. Elle peut se pratiquer assis, en marchant ou en pratiquant le yoga. Cette forme de méditation a déjà montré ses bénéfices pour la maîtrise des émotions, pour lutter contre le stress, la solitude et même les maladies cardiovasculaires, avec des effets durables dans le cerveau.
La réduction du stress peut être bénéfique dans de nombreux domaines, souligne, avec son étude, Melissa Rosenkranz, assistant scientifique et auteur principal de l'article. Tout comme apprendre à gérer le stress en pratiquant une activité physique régulière peut avoir un effet thérapeutique.

People 2

Les idées sociales conservatrices liées aux traits de la triade noire de la personnalité

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Les idées sociales conservatrices sont liées à des traits de personnalité anti-sociaux, selon une étude du psychologue Marcus Avan de l'Université de Tampa (Floride), publiée dans la revue Neuroethics.

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Heureux comme un conservateur

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Bullseye

Les limites des émotions positives

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Le courant de la psychologie positive ne décrit pas suffisamment les limites des émotions positives, expose le journaliste Eric Jaffe dans la revue Observer de l'Association for Psychologial Science.

"C'est formidable de se sentir bien" mais ça l'est moins, donne-t-il en exemple, d'être dans un épisode de manie (trouble bipolaire), ou de se sentir bien quand il serait plus adapté de se sentir en colère ou anxieux, ou encore de faire de la quête du bonheur son seul but dans la vie.

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Parfois, une bonne colère vaut mieux que le pardon et l'oubli


Heart - Black

Soyez un peu plus négatif

C'est autour des années 1900 qu'Emile Coué, pharmacien, inventa la fameuse « méthode Coué ».

Grand promoteur de « l'autosuggestion », il rédigea un traité affirmant que, pour aller mieux, il fallait se répéter tous les soirs, dans son lit : « Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux ».

Ses théories, inspirées de Bernheim, connurent un succès international. Elles furent reprises aux Etats-Unis par Norman Vincent Peale, auteur de « The Power of Positive Thinking » (La puissance de la pensée positive). Publié dans les années 50, son livre fut interprété par le grand public comme une « grande nouveauté ». Il conseillait lui aussi de faire des efforts délibérés pour parler de tout de façon positive, ce qui ne tarderait pas, selon lui, à nous rendre plus heureux.

Magnet

La croyance en Dieu modifierait une partie du cerveau

Cerveau
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Des neurologues de l'université de Toronto ont découvert que l'activité du cerveau humain était liée aux croyances religieuses des individus.

Pour démontrer cela, les scientifiques ont fait passer des tests à différentes personnes divisées en deux catégories : les croyants et les athées. Toutes ont été placées dans des scanners afin de mesurer l'activité de leur cerveau durant les tests. L'épreuve consistait en une série de questions dont il fallait anticiper la réponse. Les candidats prenaient ensuite connaissance de cette dernière.

Les chercheurs ont remarqué que chez les athées, une zone du cerveau appelée cortex cingulaire antérieur était beaucoup plus fortement stimulée que chez les croyants. Le cortex cingulaire antérieur régule des fonctions comme la pression artérielle, le rythme cardiaque et certaines fonctions cognitives comme les émotions, la prise de décision, l'empathie mais surtout elle est la zone qui nous permet d'anticiper l'avenir.

People

Les personnes aux yeux marron semblent plus dignes de confiance

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Selon une étude tchèque préliminaire, les personnes ayant les yeux marron inspirent plus de confiance que celles qui ont les yeux bleus. Mais la forme du visage influerait aussi sur le sentiment de fiabilité.

People

Psychologie de la personnalité : un « Big six » proposé en remplacement du fameux "Big Five"

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Dans leur récent livre The H Factor of Personality ayant comme sous titre "Pourquoi certaines personnes sont manipulatrices, pensent que tout leur est dû, sont matérialistes et exploiteuses - et pourquoi cela concerne tout le monde" (1), les psychologues Michael Ashton et Kibeom Lee présentent le nouveau modèle de la personnalité qu'ils ont proposé en 2008 et qui a été largement considéré comme un avancement dans le domaine de la psychologie de la personnalité.

Magnify

Le cerveau des psychopathes : une réduction des aires cérébrales impliquant l'empathie et le traitement des émotions

Les progrès considérables de l'imagerie cérébrale semblent redonner une nouvelle vie à une théorie surannée, la phrénologie[1] (due au médecin allemand Franz Joseph Gall, et dont le langage conserve un souvenir, dans une expression comme « la bosse des maths »). Exploitant les apports de l'imagerie structurelle en résonance magnétique, une étude britannique essaye ainsi d'« identifier des différences au niveau de la matière grise » entre des délinquants violents, selon qu'ils relèvent ou non du diagnostic de psychopathie (en référence aux critères de la Psychopathy Checklist-Revised[2]).

D'inspiration « néophrénologique » (même si les associations recherchées et la rigueur méthodologique sont beaucoup plus sérieuses qu'au temps de Gall), cette recherche porte sur 22 sujets-témoins et 44 délinquants violents (17 étiquetés « personnalité antisociale avec psychopathie associée », et 27 étiquetés « personnalité antisociale sans psychopathie associée »). Chez les 17 délinquants considérés comme psychopathes, les auteurs constatent, comparativement aux sujets-témoins comme aux délinquants sans psychopathie associée, une « réduction significative des volumes bilatéraux de matière grise » concernant le cortex rostral préfrontal antérieur (aire 10 de Brodman)[3] et les pôles temporaux, entre l'aire 20 de Brodman (gyrus temporal inférieur) et l'aire 38.

Hearts

Partager les expériences positives aide à contrer le biais de négativité

Partager les bonnes nouvelles augmente leur bénéfice et contribue à contrer la tendance naturelle à accorder plus de poids aux événements négatifs qu'aux positifs, rapporte la psychologue Emma Seppala de l'Université Standford dans la revue Scientific American.

Les recherches des psychologues Shelley Gable et Jonathan Haidt, rapporte-t-elle, suggèrent que nous avons trois fois plus d'expériences positives dans le quotidien que de négatives. Mais une tendance naturelle, appelée biais de négativité, porte à donner plus de poids aux expériences négatives. Un autre phénomène est que le boost de bonheur amené par une expérience positive diminue alors qu'on s'habitue.

Alors que certaines études ont montré que dresser quotidiennement une liste des expériences positives aide à porter attention à ces expériences et constitue une stratégie efficace pour améliorer le bien-être, des expériences menées par le psychologue Nathaniel Lambert et ses collègues montrent que de parler de ces expériences augmenterait encore davantage le bien-être et la satisfaction.

Family

Exprimer sa mauvaise humeur allongerait l'espérance de vie

Selon une étude menée par des chercheurs allemands, exprimer sa mauvaise humeur serait bon pour la santé physique et mentale, et permettrait même d'allonger la durée de vie.

Pour vivre vieux, soyez cons ! Alors que la mauvaise humeur et l'irritabilité sont des traits de caractère que n'importe qui préfère fuir, ils seraient en réalité bons pour la santé. C'est du moins ce qu'affirment les chercheurs de l'université de Jena en Allemagne suite à une étude menée sur quelques 6.000 patients et publiée dans la revue Journal Health Psychologies.

Au cours de celle-ci, les scientifiques ont suivi différents paramètres de l'organisme ainsi que l'humeur de leur sujet. Ils ont ainsi constaté que ceux qui avaient l'habitude d'intérioriser leurs émotions négatives montraient des hausses de leur rythme cardiaque. Un phénomène qui avec le temps favorise l'hypertension et les risques de développer une variété de maladies telles que des pathologie cardiaques, un cancer ou des dommages aux reins.