Connaît-on vraiment les individus qui dirigent nos pays ? A moins de huit semaines de leur scrutin présidentiel, les électeurs américains feraient bien de méditer la question. Depuis plusieurs semaines, ils assistent, à grand renfort de meetings et de conventions, à un inventaire en règle de la personnalité, du parcours et de la famille des candidats démocrates et républicains. Mais
une étude menée à l'université américaine Emory, publiée en septembre 2012 et
relayée par Slate, montre que les présidents américains sont caractérisés par une absence de peur qui les rapprocheraient en de nombreux points d'un psychopathe "lambda".
Les hommes - car le beau sexe demeure jusqu'à présent écarté de la fonction - qui ont été élus président des Etats-Unis présentaient en effet une
"fearless dominance", qui n'est autre qu'un
"critère du test américain PPI pour détecter un individu psychopathe", rappelle Slate. Ce "trait psychopathique" leur permettrait, selon l'étude, d'avoir notamment une meilleure image de leader dans le monde entier.
"Le caractère dominant, qui reflète un certain courage associé à une certaine psychopathie, provoque de meilleures performances présidentielles en matière de gouvernance, de persuasion, de gestion de crise, de relations avec le Congrès", note encore l'étude.