Avez-vous déjà remarqué la quantité astronomique de violence dans les différents médias ? Qu'on parle de la radio, de la télévision (nouvelles de la planète, émissions de fiction, films, documentaires, émissions pour enfants, etc.), des journaux, dans les jeux vidéo ou d'Internet importe peu. La première chose que l'on voit ou que l'on entend, c'est de la violence. Aussitôt qu'il se passe quelque chose d'horrible à quelque part, ici ou ailleurs sur la planète, les médias en parlent aussitôt. Ce qui est bien, me dites-vous, il faut que les gens soient informés, qu'ils sachent à quoi s'attendre. Là n'est pas le problème. Le problème n'est pas que les médias recensent les actes violents qui se sont passés. Le problème est qu'ils en font la promotion de manière insidieuse ou plus directement et qu'ils tombent souvent dans le sensationnalisme parce que la violence fait vendre. Plus l'acte est violent (qu'il soit fictif ou réel), plus il fait la page couverture et les pages subséquentes, et plus les gens achèteront le média qui le montre ou en parle. Les médias continuent ainsi de promouvoir la violence, de plus en plus, en ajoutant toujours plus de détails à ces actes sordides. C'est à qui en montrera le plus, à qui ira le plus loin... Je trouve qu'à la longue cela ne fait que miner le moral des gens plutôt que de simplement les informer sur ce qui se passe. Je pense aussi que cette recrudescence de violence dans les différents médias a également d'autres conséquences autrement plus importantes que de simplement miner le moral des gens.
C'est ce qu'ont montré des chercheurs lors de la conférence Usenix Security.
Après les ordinateurs, les téléphones portables et consorts, c'est désormais le cerveau humain qui peut être piraté. En utilisant une interface "cerveau-ordinateur" qui regroupe un hardware et un software, les chercheurs ont montré à la conférence Usenix Security qu'ils pouvaient collecter les informations personnelles qu'une personne garde bien cachées dans son cerveau.
Le hardware est en fait tout simplement un électro-encéphalographe, c'est-à-dire des capteurs posés sur la tête qui mesurent l'activité du cerveau, et le software permet d'analyser les données récoltées.
Dr Pim van Lommel
inreesmar., 15 mai 2012 07:40 UTC
© JR Pac - jrpac.com
Comment expliquer l'impossible: être en état de mort clinique et pourtant conscient ? Le Dr. Pim van Lommel, médecin, cardiologue de renommée mondiale, auteur d'une étude scientifique capitale sur les EMI publiée dans la prestigieuse revue médicale The Lancet, présente ses déductions dans un nouveau concept sur la continuité de la conscience. Conférence/Evénement à l'occasion de la publication en France de son bestseller
Mort ou pas ? Les dernières découvertes médicales sur les Expériences de mort imminente.Si les EMI ne peuvent pas être attribuée à une hallucination, une psychose, les médicaments, ou toutes autres causes physiologiques, que nous disent-elles de notre conscience ?
Des chercheurs de l'Université McGill de Montréal découvrent un lien déterminant entre l'hippocampe et le cortex préfrontal.
L'une des clés du mystère entourant certains troubles cognitifs et mentaux pourrait mettre en jeu deux structures du cerveau que l'on croyait jusqu'à maintenant indépendantes l'une de l'autre, selon un groupe de chercheurs de l'Université McGill dirigé par la professeure Yogita Chudasama, spécialiste au Laboratoire du cerveau et du comportement du Département de psychologie. L'équipe mcgilloise a découvert l'existence d'une interaction déterminante entre deux importantes parties du cerveau: l'hippocampe-structure qui joue un rôle primordial dans les processus de mémorisation et largement étudiée par la professeure BrendaMilner dans le cadre de ses travaux sur H.M., un patient amnésique-et le cortex préfrontal, qui participe à la prise de décisions et à l'inhibition des comportements inappropriés.
L'idée convoitée de "vivre l'instant présent" serait impossible selon des chercheurs en neurosciences.
Selon des chercheurs en neurosciences de l'université de Pittsburgh (Etats-Unis), "vivre l'instant présent" serait impossible. Leur étude met une évidence qu'une région du cerveau qui renferme les conséquences de nos décisions passées est utilisée pour guider notre comportement.
Les chercheurs ont émis l'hypothèse que la zone du cerveau responsable de la métacognition (la capacité à analyser nos propres pensées, comme la conscience) se situait dans le cortex frontal, une zone déjà connue pour être à l'origine de la prise de décision, du comportement social ou de l'expression de notre personnalité. C'est en utilisant un test de jeux lumineux et de l'imagerie médicale sur des hommes adultes qu'ils ont pu montrer que leur hypothèse était exacte.
Voici une étude scientifique qui vient révolutionner certains grands principes «d'un mariage qui dure». Alors, la colère parfois meilleure que le pardon? Absolument.
L'expression de la colère peut s'avérer nécessaire pour résoudre certains problèmes relationnels. Dans ce cas, il s'agit de faire le sacrifice d'un moment désagréable au profit d'un bénéfice à long terme pour la santé de la relation. Ainsi, pardonner et oublier ne serait pas la panacée pour faire durer un mariage. Telle est la conclusion d'une partie des travaux menés récemment sur la compréhension des raisons pour lesquelles certaines relations durent alors que d'autres échouent. Ces études tentent également d'évaluer l'impact de la qualité des relations intimes sur la santé.
Audrey Mouge
INREESjeu., 19 juil. 2012 12:56 UTC
Le temps est une dimension énigmatique pour l'Homme. Pourquoi certains moments nous paraissent-ils plus longs que d'autres ? Le temps suit-il vraiment une flèche linéaire comme semble nous l'indiquer la physique? Ou bien est-ce une valeur subjective, qui parcourt un territoire et des événements déjà là, présents dans l'éternité ? Le temps semble nous filer entre les doigts. Plus on vieillit, plus les jours, les mois, les années paraissent s'accélérer. Pourtant, une nouvelle hypothèse avancée par des chercheurs espagnols de l'Université du Pays Basque à Bilbao et de Salamanque, en Espagne, suggère que l'accélération de l'expansion de l'Univers serait une illusion induite par le temps qui ralentit. En observant les supernovas, et en se basant sur la théorie des cordes, ces chercheurs ont conclu à une décélération graduelle du temps qui, dans quelques millions d'années, pourrait complètement s'arrêter, laissant l'Univers comme figé. Si cette théorie crée le buzz dans les journaux, la communauté scientifique demeure silencieuse à cette annonce. L'astrophysicien Morvan Salez reste dubitatif :
« Pour moi, parler d'accélération ou de ralentissement du temps n'a pas de sens car le temps est une dimension, un espace. Ce n'est pas quelque chose en mouvement, avec une vitesse et un déplacement. On peut seulement mesurer les choses qui vivent dans cette dimension. »
CNRSmar., 31 juil. 2012 12:51 UTC
En sciences cognitives, la « théorie de l'esprit » est la capacité à interpréter les intentions d'autrui. Cette faculté participe à la compréhension du langage en permettant notamment de franchir le pas entre ce qu'un discours « veut dire » et le sens des mots qui le composent. Ces dernières années, des chercheurs ont identifié le réseau neuronal dédié à la « théorie de l'esprit » mais personne n'avait encore démontré que la compréhension d'un énoncé activait spécifiquement cet ensemble de neurones.
C'est désormais chose faite : une équipe du Laboratoire sur le langage, le cerveau et la cognition (CNRS/Université Claude Bernard-Lyon 1) vient de révéler que l'activation du réseau neuronal « théorie de l'esprit » augmente lorsqu'un individu est confronté à des phrases ironiques. Publiés dans la revue Neuroimage, ces travaux représentent une avancée importante dans l'étude de la « théorie de l'esprit » et de la linguistique. Ils permettent de mieux comprendre les mécanismes en jeu lorsque des individus communiquent. Dans nos communications avec autrui, nous devons aller constamment au-delà de la signification des mots. Par exemple, à la question "avez-vous l'heure ?", on ne répond pas simplement "oui". La distance entre ce qui est dit et ce que cela veut dire est étudiée par une discipline de la linguistique qu'on appelle la pragmatique. Pour cette science, la « théorie de l'esprit » donne aux interlocuteurs la capacité à franchir ce pas. Pour parvenir à décrypter le sens et les intentions cachés derrière un discours, même le plus banal, la « théorie de l'esprit » se sert de divers éléments verbaux ou non verbaux : les mots employés, leur contexte, l'intonation, les expressions corporelles...
Alain Perez
Les Echosjeu., 09 août 2012 12:44 UTC
Les émotions sont un sujet de recherche très actif. C'est le cas de l'empathie, qui existe chez des nouveaux nés âgés de quelques heures.« Docteur, j'ai des trous de mémoire. Est-ce grave ? »
«Ce n'est rien. Ce sont vos récepteurs du glutamate qui n'ont pas été réactivés à temps. » Il va falloir s'habituer à ce jargon en vogue chez les neurologues. Tout le monde connaît désormais l'action des « hormones du bonheur » : ocytocine, vasopressine, sérotonine, adrénaline, dopamine. L'étude de ces mécanismes de régulation est d'ailleurs devenue une discipline très en vue baptisée d'un nom plein de promesses : les « sciences affectives ».
En fait, on commence à peine à connaître la biochimie des états amoureux, le rôle majeur de l'amygdale dans le stockage des souvenirs émotionnels ou les effets désastreux et durables du stress post-traumatique. Les émotions ne sont donc plus seulement le piment de la vie qui nous font rougir, rire ou pleurer. Elles semblent interagir en permanence avec les processus cognitifs et donc influer sur notre vie quotidienne.
On ne l'attendait pas celle-là ! Dire la vérité permet de préserver sa santé. Une étude sur le thème de la « Science de l'honnêteté » a permis de montrer que l'Américain moyen ment environ 11 fois par semaine (en moyenne). L'étude a voulu savoir si vivre plus honnêtement permettait d'obtenir en retour une meilleure santé.
On ne va pas se mentir : les participants de l'étude pouvaient réduire drastiquement leurs mensonges quotidiens et cela permet effectivement de mieux se porter. L'étude a concerné 110 personnes durant 10 semaines (34 % d'adultes et le reste, des étudiants). Précisons que cette étude n'a pas été encore publiée.