La Science de l'EspritS


Heart

La compassion envers soi-même liée à une relation de couple plus heureuse

La compassion envers soi-même favorise non seulement la santé et le bien-être, mais également des relations de couple saines, selon une étude publiée dans la revue Self and Identity.

La compassion envers soi-même est, selon le modèle proposé par la psychologue Kristin Neff de l'Université du Texas à Austin, constituée de trois composantes: la bienveillance envers soi-même, la reconnaissance de son humanité et la pleine conscience (qui consiste à observer ses expériences intérieures sans porter de jugement de valeur).

"La compassion envers soi-même réfère à la capacité d'être indulgent et compréhensif envers soi-même lorsque confronté(e) à des insuffisances personnelles ou des situations difficiles plutôt que de se critiquer négativement", explique la chercheuse.

Sherlock

La désinformation : pourquoi elle fonctionne et comment la contrer

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Alors que les exemples de désinformation ne manquent pas, notamment sur la scène politique, le chercheur en psychologie Stephan Lewandowsky de l'Université of Western Australia et ses collègues décrivent, dans un article paru dans la revue Psychological Science in the Public Interest, les facteurs cognitifs qui font que certaines personnes adhèrent si fortement à certains éléments de désinformation et ils identifient certaines techniques qui peuvent être efficaces pour contrecarrer les croyances erronées.

La raison principale pour laquelle la désinformation fonctionne, estiment-ils, est que le rejet de l'information exige un effort cognitif. Évaluer la plausibilité et la source d'un message requière plus de ressources cognitives et motivationnelles que d'accepter simplement le message comme vrai. Si un sujet n'est pas très important pour une personne ou si elle a d'autres choses à l'esprit, la désinformation est plus susceptible de fonctionner.

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L'aptitude à être hypnotisé(e) liée au style cognitif plutôt qu'à la personnalité

Une étude américaine, publiée dans les Archives of General Psychiatry, montre des différences cérébrales entre les personnes qui peuvent être hypnotisées et celles qui ne le peuvent pas.

David Spiegel de l'Université Stanford et ses collègues ont utilisé l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle et structurale avec 12 personnes ayant une grande hypnotisabilité et 12 personnes avec une faible aptitude à être hypnotisée.

Le chercheur estime qu'un quart des patients qu'il rencontre ne peuvent pas être hypnotisés et que cette aptitude ne semble liée à aucun trait de personnalité spécifique.

Wolf

Les psychopathes au travail, plus commun que ce que l'on pense

Traduction : SOTT

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Un psychothérapeute australien a demandé aux employeurs de prendre garde à la présence de psychopathes dans les entreprises, car ils « sont plus communs » que ce que l'on pense généralement.

Selon le Docteur John Clarke, ils ont la capacité d'isoler et de détruire mentalement le personnel qui les entoure. Le Dr Clarke dit que la seule façon de gagner la guerre contre ces psychopathes est de refuser de tolérer leur comportement destructeur.

« Quand les gens pensent au psychopathe, ils pensent à un tueur en série ou à un violeur. Et ils sont assez semblables », a-t-il dit lors de la Conférence tasmanienne sur la Santé et la Sécurité au Travail.

Commentaire:
Les victimes d'un psychopathe d'entreprise peuvent souffrir d'insomnie, d'anxiété aiguë, d'isolement social, de déficience immunitaire, de perte ou de gain de poids, de conflit familial et de perte d'estime de soi.

Le Dr psychothérapeute australien John Clarke a également eu connaissance de plusieurs cas de suicide. Auteur de Working with monsters et dernièrement, de The pocket psycho, le Dr Clarke estime à 10% le pourcentage de population apte à devenir « psychopathe d'entreprise". 1% de la population est réellement psychopathe "diagnostiquable".

Qui sont-ils ? La définition d'un « P.E. » : c'est quelqu'un qui fera n'importe quoi pour son avancement dans l'entreprise. Il vous détruira avec bonheur si c'est nécessaire. Le P.E. est également un maître du déguisement qui apparaît souvent aux cadres supérieurs comme un adjoint performant, tout dévoué à l'entreprise.

Un P.E. va d'abord vous flatter pour gagner votre confiance et découvrir vos vulnérabilités, pour les employer contre vous plus tard. Il peut choisir a victime parmi ses collègues expérimentés, aussi bien que chez les jeunes diplômés d'université récemment intégrés dans l'entreprise.

"Il séduit les personnes, et il est difficile de voir clair en lui, car vous croyez qu'il ne souhaite que votre bonheur et votre réussite. Vous lui racontez vos pensées intimes, car vous commencez à croire à une entreprise de rêve, et à des collègues solidaires et sympathiques." ajoute le Dr Clarke.

Quand le moment sera venu, le P.E. commencera à vous abaisser, à vous humilier devant les autres, à démolir la crédibilité de votre travail et à répandre sur vous de fausses rumeurs. Mais au début, ces manœuvres seront très subtiles, pour vous laisser dans le flou, dans l'ignorance de ce qui se trame autour de vous.

Le P.E. manie à la perfection l'arme fatale que constitue la rétention d'informations : des renseignements essentiels à votre activité vous seront cachés, alors qu'ils seront transmis à tous vos collègues. Le P.E. parviendra peu à peu à vous isoler des autres, de sorte que par la suite, quand vous vous plaindrez, personne ne vous croira.

Le P.E. parviendra inéluctablement à son but : promotion et argent. Le cercle vicieux se mettra en mouvement, cette promotion lui conférant encore plus de puissance sur les autres, donc plus de capacité de nuisance.
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Vous ne contrôlez pas bien votre cerveau

Vous n'avez peut-être pas réfléchi à cela, mais prendre votre tasse de café du matin implique de nombreuses décisions complexes. Il suffit parfois d'être handicapé pour s'en rendre compte d'ailleurs... Il faut décider de viser avec votre main, de saisir la poignée, de lever le tout à votre bouche (et pas à l'oreille) et ne rien renverser (autant que possible).

En réalité, votre cerveau le fait « pour vous » (il prend cela en charge sans que vous ayez conscience de tout). Non seulement il réalise cela, mais il vous dissimule un tas d'informations sur la manière dont toutes ces décisions sont prises, surtout pour tous les petits détails. Il est même impossible d' « éteindre » artificiellement tous ces processus.

People

Les super-héros aident réellement leurs fans à se sentir mieux

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Publiée dans le Journal of Experimental Psychology, une étude expérimentale américaine suggère que les fans de Batman ou Spiderman puisent dans l'image de leur idole de véritables ressources d'énergie et de bien-être.

Bulb

Des problèmes de concentration ? Regardez des photos de chatons !

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Des chercheurs japonais ont mis en évidence que regarder des photos mignonnes de chiots et de chatons aide à mieux réaliser certaines tâches. Les caractéristiques juvéniles des jeunes animaux déclenchent en effet un regain de soin et d'attention chez les volontaires.

Pour réviser avant un examen ou boucler un dossier, vos meilleurs alliés sont Pikachu et le chaton du voisin. Une équipe japonaise a en effet publié vendredi dernier dans le journal en ligne PLoS ONE une étude qui suggère que regarder des photos mignonnes aiderait à la concentration. Dans le cadre de leurs travaux, ils cherchaient en fait à déterminer ce qu'était réellement l'effet des images kawaï, qui signifie à peu près "mignon" au Japon.

Brick Wall

L'isolement crée des dégâts irréparables dans le cerveau des jeunes souris

Cela faisait longtemps que l'on s'en doutait, mais des chercheurs américains viennent d'en faire la démonstration : les premières semaines de la vie sont cruciales dans le câblage du cerveau des mammifères. Les neurologues américains ont séparé des bébés rongeurs âgés de vingt et un jours de leur mère, en les plaçant dans des environnements plus ou moins stimulants pendant un mois.

Un tiers des rongeurs vivait dans un isolement total (des cages individuelles), un autre tiers était élevé en groupe de quelques individus et le troisième tiers vivait dans un environnement « enrichi » (avec des objets stimulant leur curiosité). Ces rongeurs cobayes étaient ensuite regroupés et les chercheurs observaient leur comportement. Les rongeurs du premier groupe étaient incapables d'interagir avec leurs congénères, alors que ceux du troisième groupe recherchaient volontiers la compagnie.

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Les personnes à tendance psychopathique auraient un odorat moins développé

Publiant leurs travaux dans Chemosensory Perception, des chercheurs australiens ont montré expérimentalement une certaine corrélation entre tendances psychopathiques et capacités olfactives, les unes comme les autres ayant leur siège dans la partie antérieure du cerveau.

Des scientifiques de l'Université Macquarie de Sydney (Australie), ont étudié, chez 79 adultes (non criminels), d'une part les performances de l'odorat, et d'autre part les tendances psychopathiques. Le but était en fait de savoir si, comme le soupçonnent certains chercheurs, il existe une corrélation entre ces deux éléments dans la mesure où ceux-ci font essentiellement intervenir une même portion du cerveau, sa partie antérieure.

Au cours de l'expérience, l'équipe a donc évalué les capacités et la sensibilité du système olfactif de ces personnes, ainsi que cinq tendances de la personnalité (qui peuvent d'ailleurs affecter aussi des sujets sains) : la manipulation, l'insensibilité, le caractère erratique du mode de vie, les tendances criminelles et les capacités d'empathie. L'étude a alors révélé que les personnes à traits psychopathiques marqués sont davantage susceptibles de peiner à identifier et différencier les odeurs. Plus précisément, les scientifiques ont constaté que les régions cérébrales contrôlant les processus olfactifs étaient moins efficaces chez ces personnes que chez d'autres sujets.

People

Les convictions de l'homme sont naturellement bousculables

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Lorsque des gens sont confrontés à des opinions faussement présentées comme les leurs, ils défendent souvent l'inverse de leurs premières impressions. Face à un questionnaire dont les questions ont été modifiées après que des volontaires y ont répondu, la moitié d'entre eux n'a pas réalisé les changements quand ils ont relu les questions. Plus surprenant, 53% d'entre eux se sont mis à défendre l'inverse des positions qu'ils avaient choisies quelques minutes auparavant.