La Science de l'Esprit
Des études expérimentales avaient déjà montré que l'exercice dans des environnements naturels avait un effet positif sur des biomarqueurs et la perception du stress ainsi que l'humeur et les niveaux de fatigue. La présente étude observationnelle a été conçue pour examiner si ces effets pouvaient être détectés dans la population générale dans la vie de tous les jours.
Richard Mitchell de l'université de Glasgow et ses collègues ont comparé les effets sur la santé mentale de l'activité physique dans des environnements naturels et non-naturels à partir des données d'une étude menée en 2008 en Écosse avec 1890 personnes ayant une activité physique régulière.
Filmé le 10/11/2011 au Pôle Pixel, Villeurbanne, France. Pour plus d'infos: http://www.tedxlyon.com
Celle-ci, menée auprès de 653 adultes par une équipe de chercheurs canadiens, visait à examiner uniquement l'effet des fessées et châtiments corporels légers sur des problèmes psychologiques ultérieurs, en excluant les sévices sévères ou de nature sexuelle.
Les résultats montrent que les personnes ayant reçu des fessées ont entre 2% et 7% de risques supplémentaires de présenter des pathologies mentales une fois adultes.
Ces chiffres, publiés dans la revue américaine Pediatrics, peuvent paraître anecdotiques mais ils démontrent que les punitions corporelles semblent accroître le risque de problèmes ultérieurs, selon les experts, d'autant que la moitié des Américains se rappellent avoir reçu des fessées dans leur enfance.
Les adeptes des médecines douces savent depuis longtemps que l'activité créatrice améliore l'état de santé (pensez à la popularité des thérapies par l'art et la musique). La science est en train de le démontrer à propos de l'écriture.
La preuve que l'écriture guérit
Déverser ses émotions sur le papier (ou l'écran) abaisse la tension artérielle, stimule le système immunitaire, atténue les symptômes de l'asthme et de l'arthrite, accélère la cicatrisation, augmente le nombre des globules blancs des sidéens et semble même aider les jeunes à cesser de fumer. À en croire un article publié en juin 2008 dans le Journal of Pain and Symptom Management, des cancéreux qui passaient 20 minutes par semaine à décrire par écrit les effets de leur maladie sur leur vie ont d'autant moins souffert et d'autant plus éprouvé de sérénité pendant les trois semaines de l'expérience qu'ils étaient capables d'exprimer leurs émotions dans leurs textes.
Les parents sensibles aux besoins et aux demandes de leurs enfants stimulent les échanges et ainsi, l'apprentissage qui pourrait s'en suivre. Cette attitude réceptive des parents serait même la principale motivation des enfants à collaborer avec eux pour réaliser de nouvelles tâches.
«Les jeunes enfants s'attendent à ce que les interactions avec leurs parents soient agréables et épanouissantes. Résultat: lorsque les parents voudront leur enseigner des choses, les enfants se montreront plus avides d'apprendre que ceux qui n'ont pas reçu ces attentes positives», relève Marie-Pierre Gosselin, doctorante au département de psychologie et au Centre de recherche sur le développement humain de l'Université Concordia.
Yi-Yuan Tang et Michael Posner, des chercheurs américains spécialistes des maladies mentales, rapportent que 11 heures de pratique par mois (ou environ une demie heure par jour) de cette technique de méditation active montrent des résultats positifs sur le cerveau, même pour les débutants.
"Les changements physiques importants que nous avons notés mettent en évidence que la méditation peut, sur le court terme, améliorer le contrôle de soi, l'humeur et la réponse au stress", selon Michael Posner de l'Université de l'Oregon.
Des chercheurs de l'université du Connecticut ont montré justement que la différence entre l'amour maternel et paternel sur la manière dont ils influencent les personnalités pourrait s'expliquer par le fait que les enfants et les jeunes adultes sont plus enclins à se focaliser sur le parent qui a le plus de pouvoir interpersonnel et prestige. Les enfants qui sont souvent rejetés par leurs parents tendent à se sentir plus anxieux et en insécurité ; ils risquent de devenir plus hostiles et agressifs envers les autres.
Grâce à la recherche, les scientifiques ont conclu que la méditation à court terme peut améliorer la maîtrise de soi, l'humeur, la réponse au stress et la réponse immunitaire, ainsi que vous aider à résoudre certains problèmes psychologiques.
Dereck Amato (40 ans), un Américain qui réside à Denver dans le Colorado avait plongé dans une piscine peu profonde en 2006 et s'était cogné la tête violemment. Après avoir été hospitalisé pour une commotion cérébrale, le quadragénaire s'est rapidement aperçu que quelque chose avait changé.
Interrogé dans le Today Show, Dereck confie avoir ressenti une attirance étrange pour les instruments de musique peu après sa convalescence. Un jour, alors qu'il se trouvait avec un ami, il s'est installé au piano et alors qu'il n'avait jamais joué de musique de toute sa vie, il s'est mis à jouer comme un véritable professionnel.
Plus de mille volontaires ont participé à l'étude, parue le 31 janvier 2011 dans le "Journal of Personality and Social Psychology".