Santé et Bien-êtreS


Health

Le manganèse dans l'eau potable nuirait au développement intellectuel des enfants

Le manganèse contenu dans l'eau potable serait lié à des troubles du développement intellectuel, selon une nouvelle étude canadienne. Pour éviter tout risque, les auteurs préconisent donc de baisser de moitié le seuil de concentration en manganèse défini par l'OMS.

L'excès de manganèse dans l'eau potable serait-il dangereux pour le quotient intellectuel (QI) de nos bambins ? Selon un travail mené au Québec, à partir d'un certain seuil en tout cas, il y aurait une relation directe entre la présence de ce métal dans l'eau potable et certains troubles du développement intellectuel.

Maryse Bouchard de l'Université de Montréal rappelle qu'« à forte dose, le manganèse devient neurotoxique et peut entraîner des troubles évoquant la maladie de Parkinson : problèmes moteurs, déficit de mémoire, signes de dépression... »

Heart - Black

Comment le café joue-t-il avec notre coeur ?

Le café est une des boissons les plus consommées au monde. Plusieurs études ont porté sur le lien entre la consommation de café et les maladies du coeur, mais leurs résultats ne sont pas concluants. Dr Ahmed El-Sohemy, et son équipe de l'Université de Toronto ont récemment montré qu'une variation génétique influant sur le métabolisme de la caféine explique pourquoi le café peut faire augmenter ou diminuer le risque de cardiopathie chez une personne.

Bulb

Lampes basse consommation : les particuliers appelés à la plus grande vigilance

La Commission de la Sécurité des Consommateurs (CSC) invite, mardi 22 février, les consommateurs à rester prudents quant à l'utilisation des lampes fluocompactes. Particulièrement prisées par les particuliers pour leur résistance et leur faible consommation en électricité, ces lampes seraient potentiellement "nocives". L'organisme français pointe notamment du doigt la teneur en mercure et l'émission d'ondes électromagnétiques de ces lampes basse consommation.

Cell Phone

Les portables agiraient sur le cerveau

L'utilisation durant 50 minutes d'un téléphone portable accroît le métabolisme du glucose dans une région du cerveau située proche de l'antenne du téléphone, selon les résultats préliminaires d'une étude publiée mardi dans une grande revue médicale américaine. Toutefois les conséquences pour la santé restent inconnues, soulignent les auteurs de ces travaux parus dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 23 février.

Le Dr Nora Volkow, une chercheuse aux Instituts nationaux américains de la Santé (NIH), et son équipe ont mené cette étude du 1er janvier au 31 décembre 2009 avec 47 participants pour examiner les effets des téléphones portables sur les activités cérébrales dans une zone donnée du cerveau humain. Les téléphones ont été placés tour à tour sur leur oreille droite et gauche pendant que leur cerveau était observé par un scanner, à travers une caméra tomographique à positrons.

Health

L'arsenal immunitaire insoupçonné des nourrissons

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Bien qu'à l'abri de tout germe infectieux dans le ventre de leurs mères, les foetus développent spontanément, "par avance", un système de défense immunitaire, paré à répondre dès leur naissance à la colonisation bactérienne de leur tube digestif. Cette surprenante observation de chercheurs de l'Institut Pasteur et du CNRS montre également que ce dispositif est ensuite capable de réguler son activité antibactérienne pour laisser s'installer la flore commensale de l'intestin, et établir l'équilibre indispensable entre les bactéries et le système immunitaire. Une découverte qui apporte un nouvel éclairage pour la compréhension des mécanismes à l'origine des maladies auto-immunes, comme la maladie de Crohn. Ces travaux sont publiés dans Nature Immunology.

Avant sa naissance, dans les conditions stériles du ventre de sa mère, un foetus n'est normalement exposé à aucun agent infectieux. Les scientifiques pensaient donc que ses défenses immunitaires ne se constituaient qu'à compter du début de sa vie ex utero, au contact des germes - bactéries, virus, champignons... - de l'environnement. Or, des chercheurs de l'Institut Pasteur et du CNRS (unité Développement des tissus lymphoïdes) viennent de montrer, chez l'animal, que le fœtus possède en réalité un arsenal immunitaire qui s'exprime fortement et spontanément, bien avant la naissance.

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Troubles mentaux : Un lien identifié avec la taille du fœtus et du placenta

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Petit poids de naissance et placenta volumineux en regard, révèlent une activité cérébrale asymétrique, renforcée du côté de l'hémisphère droit, un signe de risque de développement de troubles mentaux, plus tard dans la vie. Il y aurait bien, selon cette étude, une association entre le fonctionnement du cerveau et les tailles respectives et relatives à la naissance du placenta et du fœtus. Cette découverte surprenante d'une étude menée à l'Université de Southampton et au Southampton General Hospital apporte un tout nouvel éclairage sur les causes possibles du développement ultérieur de troubles mentaux comme la dépression. Des résultats publiés dans l'édition du 16 février de la revue PLoS ONE.

Cette étude révèle en particulier que les enfants qui sont nés petits, mais avec des placentas relativement volumineux au regard de leur taille, présentent plus d'activité du côté droit de leur cerveau que du côté gauche. Et c'est justement cette structure de l'activité cérébrale qui est liée aux troubles de l'humeur tels que la dépression. Cette étude contribue ainsi à un nombre déjà important de données prouvant que des environnements négatifs subis par les fœtus pendant la grossesse -traduits par une plus petite taille de naissance et une plus grande taille relative du placenta- peuvent être facteurs de changements à long terme dans le fonctionnement du cerveau.

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Le cerveau plus fort que les antidouleurs

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© Photo: iStock
Des chercheurs britanniques et allemands ont montré que le cerveau est assez puissant pour contrer l'effet de médicaments antidouleur, même très forts.

Dans une expérience, ils ont appliqué de la chaleur aux jambes de 22 personnes, en leur demandant d'évaluer l'intensité du mal sur une échelle de 1 à 100. L'évaluation moyenne était de 66.

Par intraveineuse, chaque participant recevait à son insu un puissant analgésique, le rémifentanil. Dans les minutes qui ont suivi, tous disaient être soulagés par le traitement, l'évaluation passant à 55.

On a ensuite dit aux participants qu'on allait commencer à leur administrer le médicament, sans apporter de changement à la dose qui leur était déjà administrée. Leur évaluation est descendue à 39.

Finalement, on a dit aux participants qu'on avait cessé de leur administrer le médicament et qu'ils pourraient ressentir davantage la douleur. En réalité, le médicament leur était toujours donné selon la même dose. L'évaluation de l'intensité de la douleur est remontée à 64, presque autant qu'au début de l'expérience.

Bizarro Earth

Les pesticides polluent les maisons dans un rayon d'un km

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Les pesticides, dont certains sont soupçonnés d'être cancérigènes, peuvent avoir un impact dans un rayon de plus d'un kilomètre autour du lieu d'épandage et même contaminer les moquettes dans les maisons, révèle vendredi Générations Futures citant une étude américaine.

L'étude des échantillons de poussières dans les moquettes et tapis de 89 maisons en Californie a révélé la présence de résidus de pesticides agricoles utilisés dans un rayon allant jusqu'à 1.250 mètres autour de ces résidences durant les 730 jours précédents, selon une étude publiée jeudi par la revue Environmental Health Perspectives des Instituts nationaux de santé américains.

Jusqu'ici, les chercheurs n'avaient découvert ce genre de résidus que dans un rayon de 750 m autour des habitations. De plus, l'étude a montré que l'utilisation domestique ou professionnelle des pesticides par les habitants des maisons testées n'avait qu'un impact mineur sur la variabilité de la concentration des pesticides retrouvés.

Health

Alzheimer : des oméga-3 pour contrecarrer les gènes de prédisposition ?

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L'huile d'olive, qui contient des oméga-3, ne possède définitivement que des avantages ! © aftouch-cuisine.com
Après la vitamine B12, ce sont les oméga-3 qui permettraient de lutter contre la maladie d'Alzheimer, en contrant l'action des gènes de prédisposition, selon une étude internationale européenne.

La maladie d'Alzheimer n'a pas de cause unique mais serait issue d'un ensemble de facteurs génétiques et environnementaux, qui sont de mieux en mieux identifiés. Certaines formes précoces de la maladie sont notamment dues à des mutations au niveau du gène APP, le précurseur du peptide amyloïde qui forme les fameuses plaques amyloïdes (plaques séniles) dans le cerveau.

Une autre protéine a également pu être mise en relation avec la maladie d'Alzheimer. Il s'agit de l'apolipoprotéine E (APOE), dont la fonction normale est d'assurer la dégradation des lipoprotéines riches en triglycérides. Situé sur le chromosome 19, le gène APOE peut prendre trois formes alléliques différentes, caractérisées par des mutations ponctuelles qui ne modifient la séquence de la protéine qu'au niveau d'un ou deux acides aminés, sur un total de 317.

Alors qu'APOE3 est considérée comme la forme « normale » portée par la majorité de la population, les formes APOE2 et APOE4 ne peuvent plus jouer correctement leur rôle. Si APOE2 favorise alors principalement l'apparition de maladies cardiovasculaires (athérosclérose), c'est APOE4 qui est fortement impliquée dans la maladie d'Alzheimer. En effet, les individus porteurs des deux allèles APOE4 ont dix à trente fois plus de chances de déclarer la maladie après 75 ans, car l'apolipoprotéine ne parvient pas à éliminer efficacement les plaques amyloïdes qui s'accumulent dans le cerveau.

Cheeseburger

Le Pepsi et le Coca-Cola cancérigènes

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Alors que les deux marques de sodas se disputent généralement le marché des boissons, elles sont toutes les deux aujourd'hui mises au banc des accusés, les colorants qu'elles utilisent ayant été dénoncés comme cancérigènes.

Coca-Cola contre Pepsi, il s'agit là d'un duel qui dure depuis des années et qui évolue au fur et à mesure des campagnes publicitaires. Mais aucun affrontement au sujet de la dernière étude qui concerne le marché du soda puisque cette fois-ci, les deux marques de boissons gazeuses sont mises sur le même plan, accusées d'utiliser des colorants cancérigènes. Cette accusation émane d'un important lobby américain, le CSPI (Center for Science in the Public Interest).