Comètes
Dans l'espace, les astéroïdes sont nombreux à tourner autour de la Terre, et la majorité passe simplement à côté. Si certains entrent dans l'atmosphère terrestre, ils sont immédiatement désintégrés, si leur taille n'est pas trop importante.
Le 13 septembre 2021, José Louis Pereira observe Jupiter comme tous les soirs depuis le Brésil avec son télescope Newton de 275 mm de diamètre. Pourtant, ce soir-là, le ciel n'est pas très stable et partiellement voilé. S'il persiste, c'est dans l'espoir de détecter un flash sur Jupiter. C'est-à-dire l'entrée d'un petit corps dans l'atmosphère de la planète géante. Il les traque depuis des années dans le cadre du programme DeTeCt piloté par l'astronome amateur français Marc Delcroix et le groupe de planétologie de l'université de Bilbao. Après avoir observé, il a analysé sa vidéo avec le logiciel DeTeCt. Et ses années de persévérance payent enfin. La vidéo montre un flash sur plusieurs images consécutives à 22h41 TU.
Une supernova est une explosion d'étoile mourante. Il y aurait deux types de supernova : à effondrement de cœur où les étoiles, qui font plus de 10 fois la masse du Soleil, ont utilisé tout leur carburant et qui meurent en laissant derrière elle une étoile à neutrons ou un trou noir ; et les supernovæ thermonucléaires, où une naine blanche, le reste de noyau d'une étoile moins massive, entre en collision avec une autre étoile proche et explose. Il y a quelques mois, une étude avait également mis en évidence l'existence potentielle d'un autre type de supernova : à capture d'électrons.
Vers 18h40, le crépuscule commençait dans la ville, et il faisait encore relativement clair, lorsqu'une boule de feu est apparue, déchirant le ciel. Le phénomène a été observé par plusieurs habitants de la ville et enregistré par la station de surveillance.
La nouvelle la plus intéressante, cependant, ne concerne pas la taille de l'astéroïde ni même ses caractéristiques, mais le fait qu'il ait été découvert seulement la nuit dernière par des astronomes du Mont Lemmon en Arizona.

Capture d’écran des images de la météorite prises par la webcam du barrage d’Arzal dans le Morbihan. |
Les experts ont utilisé les informations recueillies par trois grands télescopes : Goldstone, Green Bank et feu Arecibo. Au moment de son apparition, ces trois télescopes ont déterminé que la comète était un système binaire, c'est-à-dire deux corps distincts qui tournent entre eux. Dans ce cas, cependant, les deux objets ont une composition et des masses différentes, ce qui est rare dans le domaine des objets observés proches de la Terre.
Il se rapproche de la Terre à plus de 32 000 km/h et mesure entre 130 et 300 mètres. L'astéroïde 2021 NY1 devrait bientôt entrer dans l'orbite terrestre.
Pas de panique cependant, son passage n'est pas dangereux : 1 497 472 kilomètres le sépareront de notre planète.
La Nasa surveille néanmoins sont avancée, ainsi que celle de 17 autres objets en mouvement.
George Flynn, physicien à l'université d'État de New York à Plattsburgh, a été interrogé par le New York Times sur les progrès réalisés jusqu'à présent en ce qui concerne d'éventuels plans futurs pour dévier Bennu ou d'autres astéroïdes dangereux si la probabilité d'un impact devenait trop alarmante.
Plus spécifiquement, Alexey Sergeyev et Benoit Carry, de l'Université Côte d'Azur en France, ont analysé des images du Sloan Digital Sky Survey (SDSS), prises entre 1998 et 2009. Le SDSS est un effort massif de catalogage 3D des étoiles dans une grande portion du ciel de l'hémisphère nord, et un effort qui est toujours en cours.
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