Boules de feu
Sept avions patrouillent la région de Tcheliabinsk (Oural méridional) frappée vendredi matin par les fragments d'une météorite, a appris l'agence RIA Novosti auprès du service de presse du ministère russe des Situations d'urgence.
« Sept avions ont été engagés dans une mission de reconnaissance », a indiqué la source.
Les fragments d'un important corps céleste qui s'est désintégré au-dessus de l'Oural se sont abattus vendredi sur la région de Tcheliabinsk faisant au moins 400 blessés. Selon les autorités locales, la météorite est tombée dans un lac, près de la ville de Tchebarkoul.
Le MSU a indiqué avoir mobilisé 20 000 hommes pour inspecter les territoires et appelé la population à ne pas céder à la panique. Selon l'antenne régionale du MSU, le niveau de radioactivité reste dans la norme.
"Selon des données provisoires, l'énergie dégagée par l'explosion aurait atteint plusieurs dizaines de kilotonnes d'équivalent TNT", a fait savoir l'expert.
Des fragments de la météorite sont tombés vendredi sur la région de Tcheliabinsk (1.500 kilomètres à l'est de Moscou), faisant, selon le bilan actualisé, plus de 500 blessés, dont une vingtaine ont dû être hospitalisés.

Tchelyabinsk (Russie), vendredi matin. La trace d'une des météorites est restée visible dans le ciel après qu'elle se soit écrasée, semant la panique et causant de gros dégâts.
Mise à jour
Une pluie de météorites accompagnée d'éclairs incandescents s'est produite vendredi au-dessus de l'Oural et a fait près de 1 000 blessés, dont plusieurs grièvement, selon le dernier bilan officiel. « Le nombre de blessés est d'environ 950 », a déclaré le gouverneur de la région de Tcheliabinsk, Mikhaïl Iourevitch, cité par l'agence publique Ria Novosti.
Le bilan précédent faisait état de plus de 500 blessés dans la région. Les victimes ont pour la plupart été touchées par des éclats de verre, mais certains souffrent de traumatismes crâniens.
Cet événement exceptionnel, causé par la destruction d'un gros météorite et accompagné de violentes explosions, a soufflé les fenêtres dans plusieurs localités et semé la panique, selon des témoins cité par les autorités et les agences locales. Les écoles ont été fermées dans toute la région.
Une pluie de météorites accompagnée d'éclairs incandescents s'est produite vendredi au-dessus de l'Oural et a fait quelques cinq cent dix sept blessés, dont trois gravement, selon l'administration de la région de Tcheliabinsk citée par l'agence Interfax. Cet événement exceptionnel, causé par la destruction d'un gros météorite et accompagné de violentes explosions, a soufflé les fenêtres dans plusieurs localités et semé la panique, selon des témoins cité par les autorités et les agences locales. Les écoles ont été fermées dans toute la région.
Une boule incandescente accompagnée d'une très vive lumière blanche, se déplaçant à très grande vitesse, est apparue dans le ciel de Tcheliabinsk, une ville de plus d'un million d'habitants, à 9h20 locales, (soit 4h20, heure de paris). « Une météorite s'est désintégré au-dessus de l'Oural, brûlant partiellement dans les couches basses de l'atmosphère. Des fragments du météorite ont atteint la Terre et sont tombés dans des zones peu habitées de la région de Tcheliabinsk », a précisé l'antenne locale du ministère russe des Situations d'urgence dans un communiqué.
Filmé par un conducteur de taxi le 30 janvier 2013 à Birmingham.
C'est bien la chute d'une météorite qui a provoqué la disparition soudaine des dinosaures il y a 66 millions d'années. L'idée n'est certes pas nouvelle : elle a été formulée pour la première fois en 1980 par le géologue américain Walter Alvarez et son père Luis, prix Nobel de physique 1968. Mais le flou subsistant autour de la chronologie exacte des événements entretenait le doute.
Une nouvelle étude publiée dans « Science », sous la signature du géologue américain Paul Renne, devrait achever de convaincre les plus sceptiques. Utilisant de nouvelles méthodes de datation radiométrique ultra-précise, Paul Renne et son équipe ont prouvé que la chute d'une météorite géante sur la péninsule du Yucatan, qui a creusé un cratère de 180 km de large près de Chicxulub a précédé de seulement 33.000 ans l'extinction des dinosaures.
« Nous avons montré que ces événements sont très proches et, de ce fait, que l'impact a clairement joué un rôle majeur dans l'extinction », explique Paul Renne, qui précise toutefois que cet événement n'a pas été le seul facteur : une série d'énormes éruptions volcaniques en Inde avait auparavant commencé à dégrader l'écosystème.
"Nous avons montré que ces événements sont très proches et de ce fait l'impact a clairement joué un rôle majeur dans l'extinction" des dinosaures, relève Paul Renne, un professeur à l'université Berkeley et principal auteur de cette étude. "Mais, si l'impact a porté le coup fatal aux dinosaures, ça n'a probablement pas été le seul facteur", ajoute-t-il, citant de fortes variations climatiques durant le million d'années avant leur disparition, dont de longues périodes froides, causées notamment par une série d'énormes éruptions volcaniques en Inde.
Mike Baillie, un dendrochronologue a publié plusieurs livres depuis 1999 sur le thème de plusieurs grandes catastrophes historiques, comme conséquence d'impacts de comètes. Ses analyses sur des arbres anciens de Sibérie, d'Europe, et d'Amérique du Nord et du Sud, ont révélé de grandes perturbations dans leur croissances, sous entendant de grandes catastrophes environnementales datées* en l'an -2354 av J.C., -1628, -1159, -208, et l'an 540 ap. J.C.
Cette dernière date corrobore justement avec la présence d'ammonium dans des carottes glacières du Groenland, vers cette date. La présence de ce composé chimique est une preuve scientifique de la désintégration d'une comète, puisque celui se forme par l'azote de l'aire et l'hydrogène, dans des conditions de pression et de températures extrêmes qui suivent l'arrivée dans l'atmosphère d'un gros corps. Ces calottes glacières ont démontré de l'ammonium pour l'an 539 ap. J.C., qui correspond avec la dernière date de Mike Baillie et qui est la seconde plus forte présence d'ammonium de l'histoire, l'an 626, l'an 1014, qui est l'année de la plus forte présence d'ammonium dans l'histoire, et de manière plus anecdotique, l'an 1908, qui correspond à la catastrophe de Toungouska.
Dans son livre New Light on the Black Death: The Cosmic Connection, Mike Baillie estime qu'une comète s'est écrasée sur terre en l'an 540, provoquant des millions de morts pour les retombées environnementales et autres catastrophes conséquentes. Il enlève ainsi de l'importance à la peste de Justinien, comme responsable du haut taux de mortalité à ce moment, ce qui va dans le même sens que les analyses symptomatologiques des souches antiques de la Peste Noire, qui ne démontrent pas que cette maladie médiévale composait des symptômes très différents de la peste moderne. En ce qui concerne l'époque médiévale de la Mort Noire, Mike Baillie rassemble un grand nombre d'indices et témoignages historiques qui laissent penser que « l'histoire s'est répétée », c'est à dire qu'une autre comète y aurait commis des ravages, puisqu'il relie ces traces d'ammonium dans la glace à une autre comète, il y a 664 ans, dont il associe l'impact à un tremblement de terre déclaré vers le 13 janvier 1348, provoquant une nouvelle fois de grands dégâts humains et une Grande Peste.

Pesant à peine un peu plus de 100 g, c'est le plus grand fragment de la météorite NWA 7325. Notez l'étonnante lumière de couleur verte de sa croûte de fusion - l'une des nombreuses caractéristiques laissant entendre qu'elle pourrait provenir de la planète Mercure. Le cube de droite est de 1 cm de côté.
Stimulé par un examen minutieux de l'orbiteur Messenger de la surface de Mercure, la chasse a été de trouver des météorites de la planète la plus proche. Tous les candidats précédents (appelés angrites et aubrites) sont proches mais correspondent imparfaitement à la composition unique trouvée par Messenger sur la surface de Mercure : une roche ignée noire enrichie en magnésium, mais pratiquement exempt de fer.
Les événements célestes et leurs influences sur le vivant que Thomas Forster observe en tant que scientifique avant tout, et précisément comme astronome, naturaliste et médecin d'un XIXe siècle particulièrement foisonnant en comètes et autres événements « cosmiques », devraient être pris pour ce qu'ils sont : un témoignage de premier plan.
Outre la valeur d'un témoignage direct, lorsque l'on est amené à effectuer des recherches sur un auteur, scientifique notamment, sa psychologie est à prendre en compte quand cela est possible. En bref, rechercher l'objectivité du témoin relatant son expérience.
Les extraits qui constituent en grande partie l'article sont issus de l'essai Observations sur l'influence des comètes sur les phénomènes de l'atmosphère, écrit par Thomas Forster en 1836. Des liens ont été insérés, notamment dans les extraits, afin de faciliter la compréhension de certaines notions et parfois apporter une confirmation, compte tenu de l'avancée scientifique depuis 1836. Les notes les plus conséquentes sont en fin d'article pour faciliter la lecture. Les caractères en gras dans le texte et les extraits sont de mon fait.
L'intérêt de visiter les travaux de Thomas Forster réside dans le fait qu'il a lui-même passé une partie de sa vie (depuis la comète Flaugergues de 1811) à observer et à retranscrire les différents phénomènes célestes et leurs impacts sur l'atmosphère, ce qui fait de lui un témoin direct qui se concentre essentiellement sur les faits.
En 1845, il écrit un autre livre, Essai sur l'influence des comètes sur les phénomènes de la terre, dans lequel il reprend les données d'Observations sur l'influence des comètes sur les phénomènes de l'atmosphère, augmente cette édition d'annexes, de notes, de correspondances, et traite plus précisément des phénomènes terrestres, comme les séismes, les éruptions volcaniques, les brouillards, les inondations et les vents... ainsi que de leurs liens avec certains phénomènes électriques, dus possiblement et selon lui, au phénomène cométaire et météorique.
Un embryon de ce qui préfigurera la théorie de l'univers électrique développée par Wallace Thornhill et David Talbott dans leur livre The Electric Universe en 2002 pour la première parution, dont certains extraits ont été traduits en français,[1] Voici ce que disent les deux auteurs, dans le chapitre quatre où il est spécifiquement question des comètes électriques :