Science et TechnologieS


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Des poches d'eau chaude dans les comètes ?

La découverte de certains minéraux dans les échantillons ramenés par la sonde Stardust semble confirmer que les comètes ne sont pas de simples « boules de neige sale ». Des processus de chauffage peuvent y faire naître de l'eau liquide dont la température dépasse les 50 °C.

La nature des comètes s'est peu à peu révélée à l'Humanité au cours des derniers siècles. Le premier à comprendre qu'il s'agissait de corps célestes voyageant bien au-delà de l'orbite lunaire a été le Bâtisseur du Ciel, Tycho Brahe. Mais c'est à l'astronome Fred Whipple que l'on doit le premier modèle physique correct d'une comète. Elles y sont décrites comme des petits corps célestes glacés contenant de la matière primordiale datant des premiers temps de la formation du Système solaire, et, pour partie d'entre elles, mises au congélateur dans la ceinture de Kuiper et le nuage d'Oort.

Commentaire: Effectivement, les comètes ne sont pas des boules de neige sale, mais elles sont électriques.


Beaker

Luc Montagnier s'exile en Chine pour échapper à la « terreur intellectuelle »

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© InconnuLuc Montagnier, prix Nobel de médecine.
Cela fait longtemps que je n'avais pas parlé de lui, le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, « découvreur » du virus du sida qui n'était plus vraiment médiatisé, et pour cause, se révélation sur le sida n'arrangeait pas les lobbys pharmaceutiques qui gagnent beaucoup d'argent sur cette maladie, mais j'y reviendrai en fin d'article. En attendant, il s'exile en Chine pour lancer un « nouveau mouvement scientifique » dans un institut éponyme.

Meteor

Découverte d'un compagnon de course de la Terre

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Saturn

La Nasa observe la plus puissante et la plus longue explosion cosmique

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Une explosion cosmique suscite l'intérêt de la Nasa. Située à 3,8 milliards d'années-lumière de la Terre, il s'agit de la plus puissante et la plus longue jamais observée jusqu'à présent. Des dizaines de satellites et télescopes ont été mobilisés pour observer l'incroyable phénomène.

Le phénomène cosmique est d'une puissance sans précédent et c'est avec assurance que les astronomes de la Nasa affirment n'avoir encore jamais observé une telle intensité lumineuse. L'explosion a été découverte le 28 mars à l'aide du satellite américain Swift. Il s'agirait probablement d'un signe d'une supernova dont les émissions de rayons gamma continuent d'être émises depuis une semaine. Fait quelque peu inhabituel puisque généralement, les radiations produites par la destruction d'une étoile ne durent seulement que quelques heures.

Andrew Fruchter, astronome au Space Telescope Science Institute à Baltimore, raconte à l'AFP l'étrange phénomène : "Nous connaissons des objets dans notre galaxie pouvant produire des explosions à répétition mais ils sont des milliers ou des millions de fois moins puissants que ce que nous observons. C'est vraiment extraordinaire". L'explosion cosmique, située dans la constellation du Dragon, a été localisée au centre d'une galaxie située à 3,8 milliards d'années-lumière de la Terre.

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Fermilab : d'étonnants résultats suggèrent l'existence d'une nouvelle « force »

Une équipe internationale de chercheurs travaillant sur l'accélérateur de particules du Fermilab à Chicago doit révéler la possible existence d'une nouvelle "force". Si celle-ci s'avère confirmée, elle représentera une avancée exceptionnelle dans le domaine de la physique des particules.

Jusqu'à présent les physiciens caractérisaient l'ensemble des interactions de la matière par quatre types de forces : la gravité, l'électromagnétisme et les forces nucléaires forte et faible. Ce concept pourrait être révisé suite à l'hypothèse avancée par une équipe de chercheurs du Fermilab. Selon eux, il existerait une nouvelle "force" dans la nature. Giovanni Punzi, physicien et porte-parole de l'équipe à la base des travaux a été interrogé par l'AFP. Selon lui, cette nouvelle hypothèse pourrait correspondre à "la première manifestation de quelque chose qui est tout un monde d'interactions au-delà de toute la science physique telle que nous la connaissons, quelque chose que l'on recherche depuis longtemps".

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Un site de liens de téléchargement condamné en Espagne

Une cour d'appel espagnole a jugé que les sites qui proposent des liens directs de téléchargement vers des plateformes comme MegaUpload étaient responsables du contenu proposé, ce qui n'est pas le cas des sites qui proposent des liens P2P.

Il n'est pas certain que l'on puisse parler d'un revirement de jurisprudence, mais c'est en tout cas une première entaille dans la protection juridique dont se pensaient recouverts les sites de liens de téléchargement. La Cour Provinciale de Barcelone a décidé d'infirmer en partie le jugement de première instance qui avait été favorable au site Elrincondejesus.com, lequel proposait notamment des liens eMule et BitTorrent pour télécharger des films, séries TV, albums de musique et logiciels.

En mars 2010, la justice espagnole avait estimé que l'auteur du site n'était pas responsable du contenu partagé grâce à ces liens, notamment parce qu'il n'hébergeait pas lui-même les contenus référencés, et parce qu'il n'en tirait pas d'avantage financier. Elle appliquait ainsi une jurisprudence constante depuis 2006, et appliquée notamment au bénéfice de Todotorrent et Sharemula. Mais dans son arrêt, la cour de Barcelone note que Elrincondejesus ne faisait pas que proposer des liens P2P ; il offrait aussi des liens vers des sites de téléchargement direct comme MegaUpload.

Einstein

Une voiture qui fonctionne avec de l'eau !

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© Inconnu
Traduction : Les moutons enragés

Ce sont les Japonais qui ont mis au point cette voiture, j'espère qu'ils pourront continuer à l'améliorer. Ils ont été frappés par une drôle de malchance, juste au moment où ils allaient présenter leur « bébé ».

Wall Street

Découverte d'un trou noir géant

L'astre pèserait plus de cinq masses solaires et serait en train d'absorber la substance de son étoile compagnon.

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© Jesús Corral Santana (IAC)Ce trou noir de 5 fois la masse du Soleil est en train de phagocyter so étoile compagnon.
Situé dans le système binaire-X XTE J1859 226, dans la constellation Petit Renard, ce trou noir de 5,4 fois la masse du Soleil aspire la matière de son étoile compagnon comme en témoigne la présence d'un disque en spirale de matière se formant par un processus connu sous le nom d'accrétion. Seuls 20 systèmes binaires, sur une population estimée à environ 5.000 au sein de notre Galaxie, sont connus pour posséder un trou noir.

Magic Wand

Arc-en-ciel au clair de Lune

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Un double arc-en-ciel provoqué par la Lune, à Hawaii. Crédit : Ethan Twedie
La réunion du Soleil et de la pluie procure l'un des beaux spectacles de la nature : l'arc-en-ciel. Pourtant, cette photo d'Ethan Tweedie montrant un double arc irisé a été prise en pleine nuit... Le secret ? C'est la Lune, et non le Soleil, qui éclaire les gouttes de pluies d'une averse sur le point de se terminer.

La Lune ne produit pas de lumière ; elle réfléchit celle du Soleil. Même si la luminosité qui en résulte est nettement moins intense, en effectuant une pose photographique de quelques secondes, il est possible d'immortaliser un arc-en-ciel nocturne, comme l'a fait Ethan Tweedie sur l'île d'Hawaii où il passe le plus clair de son temps.

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Origine de la vie : nouvelle preuve de l'apparition spontanée des acides aminés

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La méthionine (à gauche) et la cystéine (à droite) sont les deux acides aminés retrouvés dans les organismes vivants qui possèdent un atome de soufre (en jaune). © Domaine public
Les briques de la vie se seraient bel et bien formées il y a 4 milliards d'années dans un environnement gazeux et électrique. Les volcans, notamment grâce à l'émission de sulfure d'hydrogène, auraient permis la fabrication d'acides aminés soufrés, dont le rôle est nécessaire aux organismes vivants.

L'hypothèse selon laquelle la vie est née dans une « soupe primordiale » à partir d'éléments inorganiques soumis à l'énergie des éclairs vient d'être appuyée par un nouvel élément, près de soixante ans après son émission par le célèbre chimiste Stanley Miller. Réalisée en 1952 puis publiée en 1953 dans la prestigieuse revue Science, son expérience avait en effet montré l'apparition spontanée de certaines molécules qui sont à la base de la vie.

Des critiques avaient au départ remis en cause cette jolie théorie, argumentant que les acides aminés observés auraient pu provenir d'une contamination de l'expérimentation ou que les conditions dans lesquelles l'expérience avait été réalisée étaient trop formatées. Mais Stanley Miller et son collègue Harold Urey avaient pris soin de reproduire les conditions telles qu'on les imaginait sur la Terre primitive, il y a plus de 3 milliards d'années.