Science et TechnologieS


Saturn

Dans un trou noir en stade final, le temps s'arrête

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Publiée le 19 janvier dans Proceedings of the Royal Society A, l'étude de deux mathématiciens britanniques propose une méthode pour calculer à quel moment un trou noir atteindra son stade ultime : l'espace-temps de Kerr, où même le temps est figé.

"Généralement, les équations de la relativité sont si complexes que, pour ces systèmes relativistes, la seule manière de pouvoir sonder ces équations c'est d'utiliser des ordinateurs. Les solutions comme cette solution de Kerr sont vraiment exceptionnelles. La solution de Kerr est l'une des quelques solutions explicitement connues à la relativité générale qui aient une signification physique directe", explique Juan Antonio Valiente Kroon, mathématicien à l'Université Queen Mary de Londres.

Butterfly

Les oiseaux utilisent la cohérence quantique !

Depuis la mise en évidence de la magnétoréception chez les Oiseaux, c'est-à-dire leur capacité à détecter le champ magnétique terrestre et à s'en servir comme instrument de vol, plusieurs équipes s'intéressent aux mécanismes biologiques responsables de cette perception sensorielle animale.

Cette habilité, qui a été reliée à la présence de cryptochromes dans les cellules rétiniennes, est désormais expliquée par la physique quantique ! En effet, des chercheurs de l'Université d'Oxford pensent très sérieusement que la boussole biologique des oiseaux serait liée à un phénomène de cohérence quantique. Dans un papier à paraître dans la revue Physical Review Letters, ces chercheurs relèvent également que de très faibles nuisances magnétiques pourraient perturber ce mécanisme quantique et fausser la perception magnétique des oiseaux. Leurs travaux montrent ainsi comment ces perturbations viennent brouiller de manière réversible la perception du champ magnétique terrestre chez les Rouge-gorges, un oiseau très commun de nos jardins dont certaines populations scandinaves effectuent des migrations hivernales vers l'Afrique.

Chalkboard

Le voyage dans le temps existe selon deux chercheurs

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La science nous apporte sans cesse son lot de choses incroyables, voire impensables si l'on remonte le temps. Et c'est justement de voyage dans le temps dont il est question ici avec une découverte perturbante.

"Nom de Zeus"; c'est l'expression qu'aurait forcément employée Emmett Brown en lisant l'article de Timothy Ralph et de Jay Olson de l'université du Queensland en Australie. Ici toutefois, il n'est nul besoin de "gigowatts" (gigawatts) pour ajuster les équations de ces deux chercheurs.

Pour appréhender leur découverte, il faut déjà connaître le principe d'entremêlement (entanglement en Anglais) qui est associé aux principes de mécanique quantique. Ce principe, dit d'intrication quantique, démontre qu'un objet quantique peut très bien être lié à un objet distant. Et que l'action ou le devenir de l'un a une incidence sur l'autre, bien que distant (paradoxe EPR). C'est la base de la "téléportation quantique" elle-même à la base de la théorie sur les ordinateurs quantiques.

Gear

Le rapport sur le climat qui affole les populations... est erroné

En 2020, la température globale de la Terre sera supérieure de 2,4°C à celle de l'ère pré-industrielle. Ce qui mettra à mal l'agriculture et aura des conséquences dévastatrices. Une étrange nouvelle, étrangère au Giec, et fausse, disent les climatologues.

Un rapport vient de rencontrer un bon succès sur le Web : émanant d'une ONG très discrète, baptisée FEU-US (Universal Ecological Fund, United States) et née en Argentine en 1990, il prédit une hausse de la température globale de la planète de 2,4°C en 2020. Le rapport lui-même annonce une série de conséquences catastrophiques, en particulier pour l'agriculture avec de graves sécheresses très étendues. Les productions chuteront dans des proportions considérables et, dès 2025, l'Afrique perdra les deux tiers de ses terres arables, désertifiées.

Il est vrai qu'un tel réchauffement, sur une période aussi courte, représente une énergie considérable et bouleverserait profondément la machinerie climatique mondiale. Le chiffre a pourtant de quoi étonner, la tendance évaluée par le Giec s'établissant à 0,2°C par décennie.

Einstein

L'homme préhistorique avait un plus gros cerveau que nous

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Une étude réalisée par le Muséum national d'Histoire Naturelle, le CNRS et l'Inria, révèle que les hommes préhistoriques avaient un cerveau plus gros que le nôtre. Au cours des 30.000 dernières années, le cerveau humain aurait en effet rétréci de 15 à 30%.

Notre cerveau est en effet "plus court, plus bas, comprimé au niveau des lobes frontaux et occipitaux, alors que les lobes temporaux et le cervelet se sont élargis", explique Antoine Balzeau, paléoanthropologue au Muséum national d'histoire naturelle et au CNRS, cité par 20minutes.fr.

Pour parvenir à ce constat, des chercheurs ont étudié les endocrânes d'une quinzaine de fossiles Homo sapiens, puis 150 endocrânes d'hommes modernes, dévoilant les résultats de travaux qui seront présentés demain, lors des Journées de la société d'anthropologie de Paris.

Satellite

Lancement d'un satellite militaire américain secret

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© Inconnu
La plus grande fusée jamais lancée depuis la côte ouest des Etats-Unis a quitté la base aérienne militaire de Vandenberg hier, embarquant à son bord un satellite top secret, ont indiqué les autorités militaires.

Family

En amitié, on partage tout... même les gènes !

Ce lien fort qui unit deux êtres, l'amitié, ne se créerait pas par hasard. Selon une étude américaine, les amis possèderaient une complémentarité de gènes, permettant la formation d'une sorte de métagénome, qui conférerait un environnement protecteur.

Des amis au sein d'un groupe partageraient bien plus de choses que simplement du temps, des activités ou une façon de s'habiller. Selon une étude parue dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), la ressemblance irait même... jusqu'aux gènes !

En effet, beaucoup d'études tendent à montrer que les individus auraient tendance à s'associer à des personnes qui leur ressemblent, selon un processus baptisé « homophilie » et opposé au terme « hétérophilie ». Des études qui confirment donc le vieil adage disant « qui se ressemble s'assemble ». Mais la ressemblance est-elle une cause ou une conséquence de l'amitié ? En d'autres termes, est-ce que l'Homme s'adapte sous l'influence sociale pour rentrer dans un moule, ou bien l'individu est-il de façon innée plus proche d'un groupe social que d'un autre ?

Ce processus qui s'observe au niveau phénotypique (l'apparence extérieure), n'a jamais été étudié au niveau génotypique (l'ADN) dans des relations d'amitié. Pourtant, selon les faits observés, il y a fort à parier que les amis partagent des mêmes gènes. En effet, selon les auteurs, il existe quatre processus de sélection qui entraîneraient les personnes d'un même réseau social à partager les mêmes caractéristiques génotypiques.

Rocket

Le vaisseau Stardust-Next a rendez-vous avec la comète Tempel 1

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© NASAEn 2004, Deep Impact lance une sonde sur la comète Tempel 1
Stardust-Next est en route vers la comète Tempel 1 et devrait la frôler le 15 février prochain. Cette opération permettra aux scientifiques d'observer la surface de ce corps céleste et d'examiner les changements qu'il a subis après une orbite autour du Soleil.

Alarm Clock

Montagnier et la téléportation quantique de l'ADN

Le Dr Luc Montagnier et cinq autres chercheurs ont publié le 23 décembre 2010 un papier intitulé "DNA waves and water" dont je vous propose la traduction suivante de l'abstract : Certaines séquences bactérienne et d'ADN virale induisent des ondes électromagnétiques de basse fréquence dans des hautes dilution aqueuses. Ce phénomène semble être démarré par le bruit de fond électromagnétique ambiant à très basse fréquence. Nous interprétons ce phénomène dans le cadre de la théorie quantique des champs. Le phénomène concerné pourrait permettre de développer des systèmes de détection extrêmement sensibles pour les infections chroniques bactérienne et virales (1).

Family

L'Évolution explique pourquoi les adolescents font les fous

Lors de l'adolescence, contrairement à ce que l'on a cru pendant longtemps, le cerveau se modifie et subit en particulier des changements qui suppriment les expériences de peur apprises durant l'enfance. Cette récente conclusion permet de comprendre pourquoi les adolescents font tant de « bêtises » parfois. Des scientifiques ont étudié les souris pour déterminer certains indices concernant la réaction des adolescents à des situations qui ressemblent à des expériences antérieures : on utilisait pour cela des chocs électriques et des sons désagréables.