Science et Technologie
La constante cosmologique décrit une force, encore hypothétique, qui accélérerait l'expansion de l'univers. Einstein l'avait rajoutée à sa théorie de la relativité en 1917, avant d'estimer qu'il s'agissait de la plus grosse bêtise de sa vie. Plusieurs scientifiques y accordent toutefois aujourd'hui de plus en plus de crédibilité.
Dans l'édition de jeudi du journal Nature, des chercheurs français expliquent avoir étudié plusieurs galaxies lointaines. Leurs observations concordent avec l'idée voulant que la constante cosmologique soit responsable de l'accélération de l'expansion de l'univers.
Le cosmologiste Michael Turner, de l'université de Chicago, croit toutefois que de nouvelles observations sont nécessaires pour confirmer le tout.
Au cours des 15 dernières années, les astronomes ont détecté près de 500 planètes en orbite autour d'étoiles dans notre voisinage cosmique, mais aucune détection en dehors de notre Voie Lactée n'a été confirmée. Toutefois, maintenant, une planète d'une masse d'au moins 1,25 fois celle de Jupiter a été découverte autour d'une étoile d'origine extragalactique, même si l'étoile se trouve actuellement dans notre propre galaxie. Elle fait partie de ce que l'on appelle le courant d'Helmi, un groupe d'étoiles qui appartenait initialement à une galaxie naine dévorée par notre galaxie, la Voie lactée, au cours d'un acte de cannibalisme galactique, il y a six à neuf milliards d'années. Les résultats sont publiés aujourd'hui dans Science Express.
Le phénomène est connu depuis les années 1980 mais toutes les hypothèses soulevées ont maintenant été épuisées.
L'étude des dents
Cette nouvelle étude, financée par le Max Planck Institut et l'Université d'Harvard a été publié dans les PNAS. Elle porte sur 11 dents de néandertaliens et d'Homo sapiens récents. Les travaux ont été repris avec de nouvelles méthodes d'études plus sophistiquées. En effet les dents fossilisées, découvertes dans les années 30 en Belgique avaient déjà fait l'objet d'études. Les premières recherches avaient permis d'estimer l'age du décès de l'enfant néandertalien à 4 ou 5 ans.
La nouvelle technologie revient à utiliser un microscope hyper puissant donnant des images virtuelles de l'objet analysé (pour les spécialistes : tomographies micro-informatisées par Synchrotron (ESRF)).

Les échantillons ont été prélevés, il y a cinq ans, sur l'astéroïde Itokawa.
En rapportant sur Terre, au début de l'été, pas moins de 1500 grains de poussière prélevés à la surface de l'astéroïde Itokawa, la sonde spatiale japonaise Hayabusa a réalisé une grande première dans l'histoire de l'astronomie. L'agence spatiale nippone (Jaxa) vient en effet de révéler que la plupart de ces particules microscopiques riches en olivine, en pyroxène et en plagioclases, des minéraux abondants dans certains types de météorites, «ne correspond à aucun type de roche présent à la surface de la Terre» .
Comprendre l'énigme du système solaire
Une partie de cette précieuse moisson cosmique sera distribuée l'année prochaine à des scientifiques du monde entier, a fait savoir la Jaxa en espérant que l'étude de ces particules venues d'un autre monde «apportera une nouvelle contribution à la compréhension de l'origine du système solaire», dont certains aspects restent mystérieux.
La Chine a été confirmée comme la créatrice du plus rapide superordinateur du monde : Tianhe-1A est capable d'effectuer 2 670 000 milliards de calculs, soit 2,67 pétaflops par seconde (un pétaflop équivalant à 1 000 000 milliards de calculs) et vient se classer au premier rang dans une compétition internationale de superordinateurs.
La victoire de ce système, fabriqué en Chine, a été confirmée dans la 36e édition de la liste TOP500, publiée lundi sur son site internet.