Les Maîtres du MondeS


Laptop

Le gouvernement français peut-il couper internet en cas de French Revolution ?

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En cas de forte crise sociale débouchant sur des débordements, le gouvernement a-t-il le droit et les moyens de couper Internet, purement et simplement pour éviter au peuple de s'organiser ?

Cette double question mérite de s'interroger un peu à la lumière des coupures qui ont affectées la Syrie (fin novembre 2012) ou bien encore l'Egypte (2011), l'Iran (2009) ou la Birmanie (2007).

A chaque fois désormais, la même configuration se répète :

face à une agitation sociale vive et trop organisée, le gouvernement d'un état vacillant coupe les principaux systèmes de communication pour se donner du temps et reprendre du terrain sur son adversaire (son peuple...)

Wall Street

HSBC : l'argent de la drogue et le cartel banquier mondial au-dessus de la loi

Traduit par Résistance 71

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Dans ce que le New York Times a déclaré être "un jour sombre pour la loi" le 11 Décembre 2012, HSBC, la seconde plus grosse banque mondiale, n'a pas été inculpée pour ses activités criminelles extensives de blanchiment d'argent de régimes étant sous le coup de sanctions, de cartels de la drogue mexicains et d'organisations terroristes incluant Al Qaïda. Alors qu'ils admettaient la culpabilité avec un verdict coupable assuré, l'état et les autorités fédérales des Etats-Unis ont décidé de ne pas inculper la banque "du fait qu'une inculpation criminelle pourrait mettre en danger une des plus grosses banques du monde et ultimement déstabiliser le sytème financier mondial." Au lieu de cela, HSBC a accepté de payer un arrangement hors cour de justice pour un montant de 1,92 milliard de dollars.


La grande peur était qu'une inculpation signerait un arrêt de mort pour HSBC. Le ministère de la justice américain qui était saisi de l'affaire, a été informé par le ministère des finances et la banque de la réserve fédérale que prendre une "mesure si agressive" contre HSBC, pourrait avoir des répercussions négatives sur l'économie mondiale. A la place, la banque paierait un forfait de 1,2 milliard de dollars et une amende de 700 millions de dollars pour avoir violé les lois du Bank Secrecy Act et du Trading with the Enemy Act. Dans une déclaration officielle, le PDG de HSBC a déclaré: "Nous acceptons la totale responsabilité pour nos erreurs passées.. Nous sommes déterminés à protéger l'intégrité du système financier mondial. A cette fin, nous continuerons de travailler étroitement avec les gouvernements et les régulateurs dans le monde." Avec plus de 7 milliards de dollars de l'argent des cartels de la drogue mexicains blanchis au travers de HSBC seulement, l'amende n'est qu'un tirage d'oreille, pas moins qu'une somme de perte et profit, en effet, si le coût de blanchir des milliards de l'argent de la drogue est bien moindre que le profit à le faire, cela continuera.

Stop

Deux fois plus de pesticides autorisés dans les fruits et légumes

Pesticides illustration
© Inconnu
En 2011, la multiplication par cinq des taux de pesticides « admis » dans l'eau potable est passée comme une goutte au robinet. Au tour des fruits et légumes de voir leur concentration « autorisée » en pesticides multipliée par deux... en toute discrétion.

La Direction Générale Santé-Consommation (DG Sanco) de la Commission européenne a réussi une prouesse technique hors du commun : réduire de 3 % en 2009 à 1,5 % en 2010 la proportion de fruits et légumes contenant des pesticides au-delà des Limites Maximales de Résidus autorisés (LMR)... Génial ! Sauf que, nous révèle l'association Générations Futures, cette baisse est purement arithmétique. En réalité, la DG Sanco a arbitrairement sorti de son chapeau une valeur d'« incertitude analytique » de 50 %.

Ce qui signifie que lorsqu'un pesticide est mesuré à un taux de 2 mg/kg, l'on considère désormais que sa concentration réelle se situe entre 1 et 3 mg/kg. Et c'est là que le lapin sort du chapeau : « la valeur qui sera retenue pour juger d'un éventuel dépassement de LMR est - non la valeur mesurée mais - la valeur inférieure de cet intervalle », soit 1 mg/kg... voilà comment, d'un coup de baguette magique, la Commission Européenne vient de diviser par deux les taux de pesticides contenus dans tous les fruits et légumes de l'Union Européenne.

Eye 1

2013 : comment l'Europe se prépare à espionner ses citoyens

Biométrie, vidéosurveillance, drones, détection des comportements anormaux, modèles mathématiques pour identifier des suspects...

L'Union européenne finance plus de 190 programmes de recherche sur la sécurité et la surveillance. Au grand bénéfice des industriels, qui recyclent les technologies militaires pour surveiller les populations. Alors qu'un nouveau programme de recherche est en cours de discussion à Bruxelles, l'Europe continuera-t-elle à céder aux lobbys industriels et à investir des milliards dans le marché de la sécurité ?

Ils portent des noms étranges : Tiramisu, Pandora, Lotus, Emphasis, Fidelity, Virtuoso... En apparence, ce sont d'inoffensifs acronymes. En réalité, ils cachent 195 projets européens de recherche dans le domaine de la sécurité et de la surveillance. Des projets relativement inquiétants pour nos libertés. Et financés par l'Europe dans le cadre de partenariats public-privé.

Newspaper

Des reporters anglo-saxons « de référence » contre la désinformation sur Damas, Homs et la Syrie en général

Le site franco-(néo)conservateur Atlantico publie régulièrement des articles sur la Syrie. Longtemps frappés du sceau du conformisme anti-Bachar et pro-rébellion, ces articles ont connu une évolution sensible ces derniers temps, n'hésitant plus à dénoncer le caractère peu démocratique et franchement extrémiste de la « révolution » syrienne. Et mettant du coup en cause la désinformation pratiquée par les plus prestigieux ou puissants des médias français.

Mardi 18 décembre, Atlantico a mis en ligne un article très critique contre la couverture de la guerre en Syrie par ces mêmes médias français « de référence », en s'appuyant sur les tout récents témoignages de deux reporters anglo-saxons, Patrick Cockburn et Élisabeth Kennedy. Le premier, un Irlandais, s'est fait un nom respecté dans sa profession, obtenant plusieurs distinctions (trois prix internationaux en 2005, 2006 et 2009) pour l'ensemble de son oeuvre consacrée depuis une trentaine d'années au Proche-Orient - il a notamment écrit trois livres sur l'Irak. De retour d'un voyage de dix jours en Syrie, Cockburn a livré ses impressions au quotidien anglais, généraliste (et plutôt centriste politiquement) The Independant.

Pistol

Une fusillade dans l'État américain du Colorado a fait quatre morts

Un inconnu a ouvert le feu dans un immeuble résidentiel qui se trouve près de la ville de Longmont dans l'Etat du Colorado. Quatre personnes sont mortes dans la fusillade.

Très tôt ce mardi matin, une femme a appelé les services d'urgence pour les informer du drame. Quelques secondes plus tard, l'opérateur des services d'urgence a entendu des cris et des coups de feu. Ensuite, un homme a pris le combiné, a dit qu'il voulait se suicider, et on a entendu un nouveau coup de feu.

La police dépêchée sur le lieu du drame a fait état de quatre morts à l'intérieur de l'immeuble, dont le corps d'un enfant. Selon les premières informations des services de police, une dispute familiale serait à l'origine du drame.

War Whore

Syrie : la prise de YarmouK où la plus grosse erreur de l'ASL

Le Front populaire pour la libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG), qui gérait le camp de Yarmouz n'a pas tenu face à l'assaut des terroristes de l'ASL. Situé dans la périphérie de Damas, il serait tombé ce soir. Ce qu'il faut savoir, c'est que, l'armée arabe syrienne n'y a pas combattu. Les terroristes ont donc battu les pauvres réfugiés palestiniens, qui étaient sous la protection de Damas après que les autres pays arabes ne se moquent des pauvres Palestiniens.

Le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, qui a scié la branche sur laquelle il était assis en prenant ses distances avec Damas qui accueillait pourtant son chef en exil, Khaled Mechaal, jusqu'en janvier dernier, ne sait pas ce qui va lui arriver. Le FPLP-CG quant à lui, est resté fidèle au président Bachar al-Assad et c'est pourquoi les terroristes de l'ASL a attaqué le camp. Selon nos informations, l'armée arabe syrienne a une occasion rêvée d'encercler ces énergumènes et détruire le camp, quitte à le reconstruire. Les terroristes seront pris dans un étau probablement. Souhaitons un franc succès à l'armée arabe syrienne !

Crusader

Dans les rues de Damas

Traduit de l'anglais par Dominique Muselet pour LGS

« Pour qui cette horrible femme se prend-elle ? » s'est exclamé « Viktor », un membre du personnel du service médiatique de l'Ambassade de Russie à Damas, un complexe massif et sans fenêtres de style soviétique protégé par de grands murs.

Notre charmant hôte, un Sheik Membre du Parlement syrien qui le connaissait, avait invité Viktor à nous rejoindre à la table que nous occupions dans le restaurant « la Dame de Damas » ("sitt a cham") situé dans le quartier Shalam où vit la classe moyenne. Ce gentleman, après avoir commenté sans mâcher ses mots une nouvelle sans doute contrariante, reposa son téléphone portable d'un air furieux.

Ce qui avait mis en colère Viktor c'était les récentes déclarations de la porte-parole de la Secrétaire d'Etat étasunienne, Victoria Nuland, et notamment ses déclarations blessantes et condescendantes contre la Russie, l'allié de la Syrie, en interprétant de travers, selon Viktor, les paroles récentes de l'envoyé russe au Moyen-Orient, Mikhail Bodganov. Le 13/12/12, Bodganov, avait répondu à une question en ces termes : « Il faut regarder les choses en face... Malheureusement, rien ne dit que l'opposition syrienne ne gagnera pas. » Bodganov avait aussi noté que le gouvernement syrien « perdait le contrôle de toujours plus de territoire. »

Map

L'art de la guerre : voir Naples et mourir

Traduit de l'italien par Marie-Ange Patrizio pour Mondialisation.ca

Alors qu'à Naples de plus en plus d'entreprises ferment, il en est une qui a le vent en poupe, au point qu'elle a ouvert un nouveau siège, luxueux. C'est l'Otan, dont le Commandement inter-forces (Jfc Naples) s'est transféré le 13 décembre de Bagnoli à Lago Patria.

Le nouveau quartier général a une superficie couverte de 85 000 mètres carrés, entourée d'une aire close plus vaste encore, déjà prête pour de futures expansions. Y travaillent 2 100 militaires et 350 civils qui, avec leurs familles, constituent une communauté de plus de 5 000 personnes. La construction a officiellement coûté 165 millions d'euros, auxquels s'ajoute un chiffre non quantifié pour les équipements (600 Kms de câbles, 2 mille ordinateurs, antennes satellitaires) et les infrastructures. L'Italie participe à la dépense totale, estimable à 200 millions d'euros environ, à la fois avec sa quote-part du coût de construction et avec le « fonds pour les aires sous-utilisées », ainsi qu'une allocation dela Province, pour un montant estimé à environ 25 millions. Tout en argent public, qui va s'ajouter au budget militaire. Bien dépensé cependant, d'après les autorités italiennes.

Eiffel Tower

La France choisit la voie de l'austérité

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Malgré l'élection du socialiste François Hollande à la présidence de la République, la France, loin de rompre avec le modèle néolibéral qui a conduit une grande partie de l'Europe au désastre, a choisi la voie de l'austérité.

Les politiques d'austérité préconisées par l'Union européenne - l'Allemagne d'Angela Merkel en tête - , le Fond monétaire international et la Banque centrale européenne mènent à l'impasse. Elles sont politiquement impopulaires, économiquement inefficaces et socialement désastreuses. Partout où elles ont été appliquées, que ce soit en Grèce, en Irlande, en Italie, au Portugal ou en Espagne, - sans aucune exception - , elles se sont soldées par un échec, avec une hausse de la pauvreté et du chômage, une hausse de la dette publique, un démantèlement de l'Etat providence avec la destruction des services publics et une baisse drastique des revenus de l'Etat.

L'élection de François Hollande à la présidence de la République en mai 2012 a suscité un certain espoir chez les citoyens français d'une alternative aux politiques d'austérité. Mais loin d'augmenter le salaire minimum de manière significative et de stimuler l'investissement public - mesures qui auraient permis de relancer la croissance économique - , le gouvernement du Premier ministre Jean-Marc Ayrault s'est évertué à appliquer des recettes qui ont démontré leur inefficacité à travers toute l'Europe, avec l'adoption du « pacte pour la compétitivité », recommandé par le rapport Gallois[1].