Avec raison, le monde se dissocie de ce terrible attentat en Norvège qui a fait 76 morts et des dizaines de blessés. L'auteur de cette tuerie, un homme dans la trentaine, muni d'armes et de munitions, a froidement visé et tué ses victimes. Il répondait ainsi à un impératif idéologique et politique au service de valeurs inspirées du nazisme et du fondamentaliste chrétien. De ses écrits, il ressort qu'il s'affirmait contre l'ouverture au multiculturalisme, au marxisme et à toute forme de solidarité s'exprimant, entre autres, à l'encontre du sionisme.
De partout, les chefs d'État et de Gouvernement ont condamné en des termes forts cette tuerie. Les pays, membres de l'OTAN, n'ont pas fait exception. Pareille action est tout à fait inadmissible. Son auteur doit être jugé et condamné.
Pourtant, au même moment, les pays, membres de l'OTAN, continuaient de bombarder des cibles civiles en Libye. Il y a un peu plus d'une semaine, c'était un hôpital et une école.
http://www.mleray.info/article-libye-l-otan-bombarde-un-hopi....Il y a quelques jours c'était le Centre national des télécommunications à Tripoli qui était démoli. Dans ce dernier cas trois personnes y ont trouvé la mort et quinze autres ont été blessées.
http://lavoixdesmartyrsdelalibertedexpression.blogs.nouvelob...Le motif était d'empêcher le Président Kadhafi de s'adresser au peuple libyen. Dernièrement, plus de 1 million et demie de ces citoyens et citoyennes, sur une population totale de moins 6 millions d'habitants, s'étaient réunis pour appuyer le Président Kadhafi.
http://mai68.org/spip/spip.php?article3058Une autre de ces manifestations monstres était en préparation, de quoi faire rougir les responsables de l'OTAN qui proclament sur toutes les tribunes que Kadhafi est seul et que le peuple n'en veut plus. Ainsi, les pays qui se font les apôtres de la liberté d'expression ont détruit les infrastructures de télécommunication qui permettaient, entre autres, à Kadhafi de s'adresser à son peuple.
Commentaire: Remarquez comment la chute du documentaire exempte l'ONU.