Les Maîtres du Monde
Le Chef du Kremlin a annoncé sortir de l'accord de désarmement nucléaire New START (Strategic Arms Reduction Treaty - Traité sur la réduction des armements stratégiques) passé en 2010 avec les États-Unis.
Après la Grande-Bretagne, la France envisage la formation des pilotes de chasse, Biden passe dans son fief de Kiev avant de regonfler ses vassaux en Pologne. Pour l'instant, ils nous font se battre par procuration, mais cela sera-t-il possible encore longtemps ?
Je dois préciser que je ne me soucie pas vraiment du gouvernement ukrainien ou du gouvernement russe et que je n'ai aucun intérêt, à savoir quel camp « gagne ». Comme beaucoup de gens, je pense que l'Ukraine n'a rien à voir avec le public américain et qu'il s'agit purement d'une guerre par procuration menée par l'OTAN. Je suis convaincu que certains intérêts internationaux (mondialistes) souhaitent vivement que le conflit se poursuive quoi qu'il arrive, car ils cherchent à l'exploiter comme une crise d'opportunité.
Certains d'entre eux ont déjà été mentionnés dans une mise à jour précédente, mais nous les citerons à nouveau pour centraliser tous les matériaux pertinents.
C'est une affaire entendue : les dirigeants politiques mentent. Ils mentent à leur peuple. Ils mentent sur la scène internationale. Si le rire est le propre de l'homme, le mensonge l'est aussi. Les dirigeants américains mentent. Ils le font quasiment en toute impunité grâce à la complicité des médias. Fort heureusement, parfois la vérité éclate fortuitement ou grâce aux révélations de lanceurs d'alertes, comme Edward Snowden, exilé en Russie, de journalistes d'investigation comme Julian Assange emprisonné à Londres, ou de personnes courageuses qui ne supportent pas ces mensonges, comme Chelsea Manning, emprisonnée pendant sept ans pour avoir dévoilé les exactions américaines en Irak. Ces derniers jours, quatre mensonges américains ont été révélés ou confirmés : Russiagate, le dossier Twitter, les Accords de Minsk et Nord Stream II. Nous les reprenons brièvement.
Selon le site officiel de la Maison Blanche, « ils ont déploré la violation de l'intégrité territoriale de l'Ukraine par la Russie et l'annexion de parties de son territoire comme des violations flagrantes du droit international et ont appelé à une paix juste et durable ». Aucun dirigeant des autres partenaires BRICS de la Russie n'avait jamais exprimé de tels sentiments, pas même l'ancien président brésilien Jair Bolsonaro, ce qui prouve que Lula a en effet recalibré sa vision du monde dans une direction plus pro-américaine depuis son emprisonnement.
Les dernières attaques d'Israël sur l'Iran rendent la stratégie de « tolérance » plus difficile à maintenir.
Toutefois, « eux » ne le voient pas ainsi. Il s'agit davantage, pour eux, d'une opportunité et d'un chemin vers le futur. Voilà pourquoi nous n'obtiendrons ni excuses, ni réformes, ni commun accord. Seules quelques déclarations superficielles (toujours plus rares) sur le fait que tout ne s'est pas toujours passé comme prévu.
Or, nous voyons petit à petit la Crimée entrer dans la catégorie des cibles légitimes, du point de vue de ces pays. Il est certain que, dans ce cas, la Russie entrerait réellement en guerre. Les États-Unis et la Grande-Bretagne, eux, sont loin, ce qui leur facilite la tâche de l'escalade militariste. En tout cas, une forme de psychose collective s'est emparée des nations européennes.