Commentaire : Pris dans un cercle vicieux, les réfugiés sont devenus les otages des politiques et de leur mauvaise gestion de la crise migratoire. Les responsables, incapables de faire un vrai travail humanitaire, parlent beaucoup mais font très peu. C'est grâce aux volontaires et à quelques ONG sérieuses fournissant vêtements et nourriture que les réfugiés survivent. Mais ce n'est pas suffisant. Il faudrait une infrastructure de grande ampleur pour faire face à l'arrivée de tous ces gens ; les chefs-d'état sont des incapables et les conséquences de leur incompétence et de ce laisser-aller sont de plus en plus dramatiques.
« On ne va pas gérer cela ! » avait lancé en colère Peter Dreier dans un entretien téléphonique avec Angela Merkel qui s'est déroulé en automne dernier au sujet de la réquisition des abris destinés aux réfugiés présents en Bavière. Une réponse qui faisait écho à la déclaration de la chancelière et qui avait déclaré pendant l'été 2015 : « nous allons gérer cela ». « Si l'Allemagne prend un million de réfugiés, cela signifie que mon district en prendra 1800. Je vais les prendre. Mais s'il y en a plus, je vais les envoyer par bus à votre bureau à Berlin » avait-il alors averti lors de cet échange musclé rapporté par le quotidien allemand Die Welt.
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