Les autorités incitent à la plus grande prudence © Robin Utrecht/epa/Corbis
C'est sous ce titre explicite que le Quotidien du pharmacien a annoncé la semaine dernière, en une, que les cigarettes électroniques étaient dans le collimateur des autorités sanitaires. Ce journal se demande même si elles ont bien leur place dans les officines. Et pourtant, à ce jour, quelques centaines de blouses blanches en proposent à leurs clients, "cédant à l'engouement croissant des consommateurs pour ce dispositif controversé, [qui] pourrait présenter certains risques pour la santé", précise le journal professionnel. Tout cela en raison de la composition du mélange inspiré par l'utilisateur, alors que leur aide réelle au sevrage tabagique n'est pas prouvée.
La question de leur innocuité s'est posée dès l'apparition des e-cigarettes, au milieu des années 2000. Saisie par la Direction générale de la santé, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) affirmait, en juillet 2008, avoir "examiné les conditions de mise sur le marché des cigarettes électroniques et effectué une première analyse des risques potentiels". Une évaluation toxicologique approfondie est toujours en cours et l'AFSSAPS, comme le ministère de la Santé, appelle les utilisateurs de ces produits à "la plus grande prudence".
En clair, pour le Quotidien du pharmacien , "ils sont vivement déconseillés".
Commentaire: Tout ceci n'explique pas pourquoi ce sont uniquement les femmes qui tombent gravement malade.