De la farine animale, dans une ferme française en 2000. REUTERS/Pascal Rossignol
L'Europe va-t-elle (ré)autoriser cette alimentation au risque de réactiver le spectre d'une maladie mortelle transmissible à l'homme ?
Où l'on reparle - quinze ans plus tard - de l'encéphalopathie spongiforme bovine (
ESB). Mieux connue sous la dénomination de «vache folle», cette maladie animale neuro-dégénérative fut, en Europe et à compter de 1996, au centre de l'une des plus graves
crises sanitaires et économiques. On venait alors de découvrir que l'agent transmissible «non conventionnel» (un
prion pathologique) responsable de cette maladie pouvait se transmettre à l'homme via la consommation de viandes bovines contaminées.
Au total, un peu plus de 200 cas d'une nouvelle forme de la maladie humaine - incurable et mortelle - de Creutzfeldt-Jakob ont été recensés. Aujourd'hui, l'ESB semble en voie
d'éradication. L'heure est-elle donc venue de revenir sur le dispositif sanitaire (à la fois préventif, efficace et coûteux) mis en place depuis quinze ans en Europe ?
Commentaire: À l'heure où des psychiatres pathologiques redéfinissent le processus de deuil - en le qualifiant de trouble mental - et où de nouvelles « maladies mentales » font chaque jour leur apparition, comme par exemple le « troublé » lié au fait de vouloir manger sainement, effectivement, on peut s'attendre à une « épidémie de maladies mentales », pour la plus grande joie des compagnies pharmaceutiques.