Traduction copyleft de Pétrus Lombard pour Alter InfoUne nouvelle étude cruciale canadienne évente encore un autre mensonge propagé par l'industrie de la biotechnologie. Cette fois, c'est la fausseté de l'assertion bidon, selon laquelle un certain pesticide utilisé dans les cultures d'organismes génétiquement monstrueux (OGM) ne se retrouveraient pas dans le corps humain après consommation, qui été démontrée. Au Canada, dans le Département d'obstétrique et de gynécologie de l'université du Centre hospitalier de Sherbrooke du Québec, des chercheurs ont prouvé que, contrairement à ce qu'affirme la bio-ingénierie, la toxine Bt, présente dans le maïs et d'autres cultures OGM, se fraye un chemin dans le système sanguin. Et cette toxine a été trouvée dans le sang de 93 pour cent des femmes enceintes testées.
Publiée dans la revue Reproductive Toxicology, cette étude explique que la toxine Bt s'introduit dans le corps, non seulement à travers la consommation directe d'OGM, mais aussi en mangeant de la viande, du lait et des œufs provenant d'animaux dont l'alimentation contient des OGM. Dans l'ensemble féminin contrôlé, 80 pour cent du groupe des femmes enceintes ont été testées positives à la présence de toxine Bt dans le cordon ombilical de leur bébé, et 69 pour cent des femmes non-enceintes ont été testées positives à la toxine Bt.