Traduction copyleft de Pétrus Lombard pour Alter InfoPlus tôt ce mois-ci (mars 2011), les autorités japonaises ont ordonné aux médecins de cesser d'utiliser les vaccins contre le pneumocoque et le Hib (méningite, pneumonie et autres infections), car quatre enfants sont morts après avoir été piqués. Pourtant, la véritable information n'a jamais été rapportée : plus de 2.000 bébés sont morts en Zunie après vaccination contre ces mêmes maladies, mais les autorités refusent d'avertir les parents et d'arrêter la production. Une enquête sécuritaire est essentielle pour déterminer si un rappel (annulation) des piqûres dangereuses peut être nécessaire pour protéger d'autres bébés d'infirmités et de la mort.
Selon Paul Offit, porte-parole de l'industrie du vaccin, « le ministère japonais de la Santé a été stupide de suspendre les programmes contre le Hib et le pneumocoque. » Offit pense que les décès sont probablement dus au syndrome de mort subite du nourrisson, ou à des conditions sous-jacentes, ou à une autre cause. Bref, à tout, sauf aux vaccins. Souvent, les enfants tombent malades et meurent par hasard.
Comme Offit, William Schaffner, président du département de médecine à la Vanderbilt University School of Medicine, pense que les décès sont « probablement... une coïncidence. » Ironie du sort, se pourrait-il aussi qu'il y ait une coïncidence dans le fait que Schaffner reçoive de l'argent des fabricants de vaccins -- dont les actions sont négociées à la baisse depuis l'annonce du Japon -- pour conseil et faire de la communication sur les vaccins. Offit et Schaffner n'ont jamais vu les enfants morts, ni effectué leur autopsie, de sorte que leurs évaluations concernant la cause réelle de leur mort ne sont pas étayées par la science.