« Aujourd'hui, je suis excédée par la folie qui règne sur notre planète. J'ai quitté les États-Unis à cause de cette folie, l'invasion de l'Irak par Bush, et désormais la contagion semble s'être répandue partout ailleurs. »Je ne disais pas cela juste pour faire de l'effet, j'étais incontestablement noyée dans un trou noir de désespoir en réalisant qu'il n'y a, en réalité, aucun dirigeant de n'importe quel pays occidental soit-disant civilisé qui possède deux neurones en état de marche et une once de conscience.
Lorsque nous avons quitté les États-Unis à l'époque, dégoûtés par les actes de la cabale Bush, nous avons choisi la France comme nouveau foyer pour de nombreuses raisons, dont non la moindre était qu'elle ne faiblissait pas contre l'horrible mésaventure, qui apparaît désormais au monde entier sous son vrai jour : une guerre impérialiste, psychopathique, pour le profit et les ressources. Je n'oublierai jamais l'avertissement que me donna le mécanicien qui prépara ma fourgonnette pour l'embarquement : « Vous devez faire attention à ces Français ; ce sont des peureux qui poignardent dans le dos ». J'en fus scandalisée car il me semblait assez évident que n'importe quel pays/peuple pouvant résister aux États-Unis et dire « non » à une guerre illégale contre un pays qui ne faisait clairement rien de ce dont l'accusait le gang Bush, avait le courage de ses convictions, sans oublier la capacité intellectuelle de voir au travers de tous les mensonges.