OF THE
TIMES
Au cours d'une discussion en interne, le Président Eisenhower, fit remarquer à son personnel, et là je le cite, qu'« Il y a une campagne haineuse à notre encontre au Moyen-Orient, non pas du fait des gouvernements, mais des peuples. » Le Conseil de sécurité nationale a débattu de cette question et déclaré, « Oui, et la raison est que dans cette région, l'opinion est que les États-Unis soutiennent le statu quo des gouvernements qui empêchent la démocratie et le développement, et que nous faisons cela en raison de nos intérêts pour le pétrole du Moyen-Orient. En outre, il est difficile de contrer cette perception car elle est juste. » 1Tandis que ces 13 dernières années l'Occident menait une guerre contre le terrorisme, les musulmans ordinaires des pays du Moyen-Orient étaient les premiers à subir les effets dévastateurs de celle-ci. La guerre contre le terrorisme a impliqué l'invasion, l'occupation et le bombardement uniquement des nations du Moyen-Orient. Les pays en question - Irak, Afghanistan, Libye, Syrie et Palestine - ne disposaient d'aucune armée permanente importante pour parer une quelconque offensive, et les attaques occidentales étaient, par définition, des attaques contre les civils de ces nations, dont certains prirent les armes dans une tentative futile de résister. Rien qu'en Irak, 2,7 millions de musulmans irakiens, des civils pour la plupart, ont été massacrés par conséquence directe ou indirecte de la « guerre contre le terrorisme ».2