OF THE
TIMES
Le monde entier était devenu pour moi distant et hostile comme ces rues inconnues. Outre les règles fascinantes que je connaissais, le grand jeu, manifestement, en avait d'autres qui m'avaient échappé. Il devait avoir eu quelque chose de fallacieux et de faux. Mais où trouver un appui, la sécurité, la foi et la confiance si le cours du monde était à ce point perfide, si les victoires s'ajoutaient aux victoires pour conduire à la défaite finale, si les vraies règles du jeu n'étaient pas énoncées, mais ne se révélaient qu'après coup dans un résultat accablant ? J'entrevoyais des abîmes. La vie m'épouvantait. [Histoire d'un Allemand, p. 50 de l'édition 2002 Actes Sud]C'est ainsi qu'un jeune Allemand décrit son expérience des événements qui menèrent à l'Allemagne nazie. Son nom était Sebastian Haffner. Plus tard, il devint journaliste et historien et ses mémoires, parues sous le titre Histoire d'un Allemand, offrent une perspective sincère et pénétrante sur l'impact réel du nazisme : son effet sur la vie intérieure des gens qui le vécurent.
Le mois dernier, des quantités phénoménales de neige ont été déversées dans le nord et le sud des États-Unis, en Europe occidentale et dans le sud-est, au Moyen-Orient, en Chine occidentale et dans l'est de la Russie. L'Arabie saoudite et les déserts du sud-ouest étasunien ont été frappés par la neige pour la troisième année consécutive. Les journaux étasuniens ont apparemment abandonné le terme « vortex polaire » parce que des conditions arctiques s'étendant jusqu'au Golfe du Mexique sont devenues « normales ». Si il y a un endroit où vous devriez vous attendre à beaucoup de neige en ce moment de l'année c'est à - Moscou - au lieu de cela, les Moscovites ont profité du mois de janvier le plus chaud depuis 100 ans.« D'ici quelques années, les chutes de neige hivernales deviendront un événement très rare et excitant. Les enfants ne sauront pas ce qu'est la neige. »~ Dr David Viner, senior research scientist à l'unité de recherche climatique (CRU) de l'Université de East Anglia, Angleterre, en Mars 2000.« Ultimement, les enfants britanniques n'auront qu'une expérience virtuelle de la neige. Grâce à l'internet, ils pourront s'émerveiller des scènes polaires - ou éventuellement, "ressentir" un froid virtuel. »~ David Parker, chef du Hadley Centre pour les Prédictions Climatiques et la Recheche à Berkshire, Angleterre, également en Mars 2000.
Sott.net entame une série commémorative d'articles étant donné que les gens sur cette planète ne semblent pas vraiment se rappeler ce qu'ils s'étaient jurés de ne « jamais oublier ». L'histoire se répète, cela arrive MAINTENANT, et les prémisses sont précisément devant nos yeux. Considérez ces articles comme notre avertissement à l'humanité. Nous espérons que cela ne tombera pas dans l'oreille d'un sourd.
Au cours d'une discussion en interne, le Président Eisenhower, fit remarquer à son personnel, et là je le cite, qu'« Il y a une campagne haineuse à notre encontre au Moyen-Orient, non pas du fait des gouvernements, mais des peuples. » Le Conseil de sécurité nationale a débattu de cette question et déclaré, « Oui, et la raison est que dans cette région, l'opinion est que les États-Unis soutiennent le statu quo des gouvernements qui empêchent la démocratie et le développement, et que nous faisons cela en raison de nos intérêts pour le pétrole du Moyen-Orient. En outre, il est difficile de contrer cette perception car elle est juste. » 1Tandis que ces 13 dernières années l'Occident menait une guerre contre le terrorisme, les musulmans ordinaires des pays du Moyen-Orient étaient les premiers à subir les effets dévastateurs de celle-ci. La guerre contre le terrorisme a impliqué l'invasion, l'occupation et le bombardement uniquement des nations du Moyen-Orient. Les pays en question - Irak, Afghanistan, Libye, Syrie et Palestine - ne disposaient d'aucune armée permanente importante pour parer une quelconque offensive, et les attaques occidentales étaient, par définition, des attaques contre les civils de ces nations, dont certains prirent les armes dans une tentative futile de résister. Rien qu'en Irak, 2,7 millions de musulmans irakiens, des civils pour la plupart, ont été massacrés par conséquence directe ou indirecte de la « guerre contre le terrorisme ».2