« Pourquoi ne nous contactent-ils pas ? demande le sceptique.La plus célèbre chute de poissons survient à Mountain Asb, dans la vallée d'Abedare, Glamorganshire au Pays de Galles, le 11 février 1859. Dix minutes après la première chute, une seconde se produit au même endroit. Certaines personnes, croyant avoir affaire à des poissons de mer, les placent dans l'eau salée, où ils trouvent une mort instantanée. D'autres poissons, placés dans de l'eau fraîche, s'y comportent à merveille. Certains d'entre eux sont envoyés encore vivants au jardin zoologique de Regent's Park, où on les identifie à des vairons et à des épinoches.
Il serait préférable pour nous de poser cette question : pourquoi ne nous ont-ils pas laissés tranquilles ? »
- John Keel, Our Haunted Planet.
En 2010, en Australie, une pluie de poissons s'abat sur la ville de Lajamanu ; chose étrange, les poissons sont encore vivants quand ils percutent le sol. Ce n'est pas un événement isolé, car en 1974 et 2004, la ville voit le même phénomène se produire.
Ces deux histoires, l'une tirée du classique de Charles Fort, Le Livre des Damnés, et l'autre d'une des nombreuses hécatombes d'animaux qui surviennent en masse depuis quelques années, montre que la grande étrangeté dans laquelle baigne notre planète a toujours été présente et n'est pas apparue soudainement dans la seconde moitié du XXe siècle. À qui veut comprendre la réalité de ce phénomène qui tourmente l'humanité depuis des temps immémoriaux, un éminent ufologiste britannique conseille trois auteurs essentiels : Charles Fort (ses œuvres complètes), Jacques Vallée et ses Chroniques des apparitions extraterrestres (une traduction trompeuse de Passport to Magonia) et John Keel (ses œuvres complètes). Ainsi que l'a remarqué Joseph Allen Hynek, « il est en effet stimulant de considérer que l'entièreté du phénomène OVNI ne pourrait bien être que le sommet de l'iceberg, signalant un tout nouveau domaine de connaissances de la Nature qui est totalement inexploré, aussi inexploré et inimaginable que celui des processus nucléaires au siècle dernier. »