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Meilleur du Web: Après le confinement : un programme mondial de vaccination contre le coronavirus

La tendance est à un verrouillage mondial mené par la peur et la désinformation des médias. Actuellement, des centaines de millions de personnes dans le monde entier sont en état de confinement. Quelle est la prochaine étape dans l'évolution de la crise de la COVID-19 ?

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Ronald bailey: Coronavirus COVID-19 Le taux de mortalité est « dix fois pire » que celui de la grippe saisonnière, selon le Dr Anthony Fauci

Les espoirs initiaux de voir les conséquences du nouveau coronavirus sur la santé publique s’estompent.
Un programme de vaccination contre le coronavirus a été annoncé à Davos lors du Forum économique mondial (21-24 janvier), à peine deux semaines après que le coronavirus a été identifié par les autorités chinoises le 7 janvier.

L'entité responsable de l'initiative pour un nouveau vaccin contre le coronavirus est la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), une organisation parrainée et financée par le Forum économique mondial (WEF) et la Fondation Bill et Melinda Gates.

Notez la chronologie : le développement du vaccin nCoV 2019 a été annoncé au Forum économique mondial de Davos (WEF) une semaine avant le lancement officiel par l'OMS d'une urgence de santé publique mondiale (30 janvier), alors que le nombre de « cas confirmés » dans le monde (hors Chine) était de 150 (dont 6 aux États-Unis).

La CEPI cherche à obtenir un rôle de « monopole » dans le domaine de la vaccination, dont l'objectif est un « projet mondial de vaccins », en partenariat avec un grand nombre de « candidats ». Il a annoncé le financement de son partenariat existant avec Inovio et l'Université du Queensland (Australie). En outre, le CEPI a confirmé (le 23 janvier) son contrat avec Moderna, Inc. et l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) dirigé par le Dr Anthony Fauci, qui a joué un rôle déterminant dans la campagne de peur et de panique menée dans toute l'Amérique : « Dix fois pire que la grippe saisonnière ».

Commentaire: L'arbre qui cache la forêt : « pandémie » du Covid-19 et « Agenda ID2020 »


Attention

SOTT Focus: Sceptiques du Covid-19 : 10 AUTRES experts médicaux de premier plan s'opposent au discours officiel des gouvernements et des médias

experts covid
Voici dix voix d'experts, éclipsées ou ignorées par le discours dominant, qui offrent leur point de vue sur l'épidémie de coronavirus.

Le Dr. Sunetra Gupta fait partie d'une équipe de recherche basée à Oxford qui construit un modèle épidémiologique pour l'épidémie de coronavirus. Leur publication n'a pas encore fait l'objet d'un examen de leurs pairs, mais le résumé est disponible en ligne.

Le Dr Gupta est professeur d'épidémiologie théorique à l'Université d'Oxford et s'intéresse aux agents de maladies infectieuses responsables du paludisme, du VIH, de la grippe et de la méningite bactérienne. Elle a reçu le prix Sahitya Akademi, la médaille scientifique de la Zoological Society of London et le prix Rosalind Franklin de la Royal Society pour ses recherches scientifiques.

Ce qu'elle dit :
Il est important de noter que les résultats que nous présentons ici suggèrent que les épidémies en cours au Royaume-Uni et en Italie ont commencé au moins un mois avant le premier décès signalé et ont déjà conduit à l'accumulation de niveaux significatifs d'immunité de groupe dans les deux pays. Il existe une relation inverse entre la proportion actuellement immunisée et la fraction de la population vulnérable aux maladies graves.

- Les principes fondamentaux de la propagation de l'épidémie soulignent le besoin immédiat d'enquêtes sérologiques à grande échelle pour évaluer le stade de l'épidémie de SRAS-CoV-2, 24 mars 2020.
La recherche présente une vision très différente de l'épidémie par rapport à la modélisation de l'Imperial College de Londres [...]

« Je suis surprise qu'il y ait eu une telle acceptation sans réserve du modèle impérial », a déclaré le Dr Gupta. [...]

Les résultats d'Oxford signifieraient que le pays avait déjà acquis une immunité substantielle grâce à la propagation non reconnue du Covid-19 sur plus de deux mois.

Bien que certains experts aient jeté le doute sur la force et la durée de la réponse immunitaire humaine au virus, le Professeur Gupta a déclaré que les preuves émergentes lui permettaient d'être confiante dans le fait que l'humanité développerait une immunité collective contre le Covid19.

- « Le coronavirus pourrait avoir infecté la moitié de la population », Financial Times, 24 mars 2020

Commentaire: Covid-19 : 12 experts remettent en question la nécessité d'un confinement mondial


Bad Guys

Des putschistes à l'ombre du coronavirus

Alors que les populations ont les yeux rivés sur les chiffres de la progression du coronavirus, une profonde réorganisation des exécutifs a lieu accordant le primat aux hauts-fonctionnaires de Santé sur les politiques. Dans l'ombre, des banquiers et des militaires s'agitent espérant confisquer le Pouvoir à leur profit.
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Le 1er février, le secrétaire US à la Défense, Mark Esper, a donné instruction au général Terrence J. O’Shaughnessy de se tenir prêt. Le 13 février, celui-ci a déclaré devant la Commission sénatoriale des Forces armées se préparer au pire scénario. En cas de catastrophe sanitaire, le plan de « continuité du gouvernement » ferait de lui le prochain dictateur (au sens antique du terme) des États-Unis.
Le primat de la logique administrative sur celle de la politique

De nombreux gouvernements de pays industrialisés ont décidé de répondre à l'épidémie de Covid-19 en confinant leur population. Cette stratégie ne ressort pas de la médecine qui n'a jamais pratiqué d'isolation des biens portants, mais d'une bonne gestion des moyens médicaux visant à prévenir une arrivée massive de malades pour ne pas engorger les hôpitaux [1]. Rares sont les pays industrialisés, comme la Suède, qui ont rejeté cette approche administrative de l'épidémie. Ils ont opté pour une approche médicale et ne pratiquent donc pas de confinement généralisé.
Le premier enseignement de la période actuelle est donc que dans les pays développés, la logique administrative est désormais supérieure à l'expérience médicale.
Pourtant, même sans compétence médicale, je ne doute pas que des millénaires d'expérience médicale peuvent être plus efficaces contre une maladie que des recettes bureaucratiques. Au demeurant, si nous poursuivons l'observation du phénomène en cours, nous constatons que pour le moment la Suède enregistre 10 morts par million d'habitants, tandis que l'Italie en pleure 166 par million. Bien sûr, ce n'est que le début de l'épidémie et ces deux pays sont très différents. Cependant, l'Italie devra probablement faire face à une deuxième, puis une troisième vague de contamination, tandis que la Suède aura acquis une immunité de groupe et en sera protégée.

Health

Comment la France se prive de 150 000 à 300 000 tests par semaine

Les biologistes médicaux sont des gens polis. Lorsque Le Point les a contactés il y a 10 jours, ils ont hésité à parler. « Nous sommes en contact avec le gouvernement, la situation va forcément se débloquer... » Et puis ? Et puis rien. Silence radio. Un silence « incompréhensible », pour plusieurs des directeurs de laboratoires départementaux que Le Point a entendus. Les Français les connaissent mal, mais ils sont un rouage essentiel de notre système de santé.
tests, réactifs
© Le Point
Implantés sur tout le territoire, 75 laboratoires publics (et leurs 4 500 employés) dépendent des départements, et assument la lourde tâche d'effectuer les analyses de contrôle des eaux, d'hygiène alimentaire ou de santé animale. Contrairement aux laboratoires de santé humaine, qui ne traitent ordinairement qu'un faible nombre d'analyses, ils sont dimensionnés pour travailler « par troupeaux », à la chaîne : pendant les crises de la vache folle ou de la peste aviaire, ils ont réalisé des dizaines de milliers de tests... par jour ! Et justement : c'est cette spécificité qu'ils pensaient que le gouvernement prendrait en compte. « Les laboratoires de biologie humaine, qui réalisent les tests aujourd'hui, travaillent avec des machines très performantes, mais » fermées, « c'est-à-dire conçues pour ne travailler qu'avec un seul type de réactifs », décrypte Philippe Nicollet, directeur du laboratoire départemental de l'environnement et de l'alimentation de Vendée.

Commentaire: Raoult avait donc raison. Il parle dans une de ses premières vidéos de la possibilité de faire des tests rapidement sur tout le territoire par les laboratoires, les Chinois nous ayant donné depuis longtemps la séquence d'identification du virus.

Mais la vrai raison du blocage est sûrement dans cet autre titre du Point :

tests, coronavirus
Ce que ne veut visiblement le gouvernement mondial.

Voir aussi :


Cult

Confinement, mesure sanitaire ou politique ?

Le confinement total constitue une catastrophe économique mais aussi sociale.

Macron, infirmiers
Ce confinement total qui n'en est pas un (les travailleurs doivent aller bosser sans protection avant de se confiner le soir !) est toxique pour la santé des confinés et ses effets pervers sont bien connus.

Ce confinement de la population est catastrophique pour le pays conduit tout droit vers la récession [1]. Sans preuve d'efficacité médicale réelle, Il ruine l'économie. Il menace à court terme l'existence même des artisans, professions libérales, petits commerçants soumis à de nombreuses charges fixes (loyers, salaires, charges sociales) qu'ils ne pourront plus honorer faute d'activité et de leurs nombreux salariés jetés au chômage [2].
Notes
[1] D'après AFP : En Chine depuis le confinement La production industrielle a connu un repli de 13,5% sur un an, contre +6,9% en décembre. Les ventes de détail, reflet de la consommation, ont pour leur part chuté de 20,5% par rapport aux deux premiers mois de 2019
[2] L'artisanat, les petits commerces « non essentiels » et les professions libérales constituent le premier employeur de France
De plus ses complications sanitaires ne sont pas négligeables.

Commentaire: L'interview des Delépine : Le confinement : « Une décision purement politique pour habituer la population à la dictature »


Microscope 1

SOTT Focus: Covid-19 : 12 experts remettent en question la nécessité d'un confinement mondial

medical experts
Ci-dessous, une liste de douze experts médicaux dont les opinions sur la crise du coronavirus contredisent le discours officiel des médias dominants et le déluge de mèmes inondant actuellement les réseaux sociaux.

* * *
Le Dr Sucharit Bhakdi est spécialiste en microbiologie, ex-professeur à la Johannes Gutenberg University de Mainz, directeur de l'Institute for Medical Microbiology and Hygiene, et l'un des chercheurs scientifiques les plus cités de l'histoire allemande.

Commentaire: Cet article est une véritable bénédiction, compte tenu de l'hystérie ambiante. Les extraits cités, ainsi que les liens fournis, donnent un excellent aperçu de ce qui se passe réellement avec cette panique virale. Malheureusement, personne n'écoute les experts ; les gens préfèrent écouter les politiciens - qui sont plus intéressés par leur image et leur réélection - et les médias mainstream prêts à tout pour obtenir des clics, y compris à effrayer la populace.

Voir aussi :


Corona

L'interview de Didier Raoult par Radio Classique : « Posez ces questions aux sociologues »

Didier Raoult, directeur de l'IHU Méditerranée Infection, et défenseur de l'utilisation de la chloroquine dans le traitement du coronavirus, était l'invité de la matinale de Renaud Blanc. Il a critiqué ses pourfendeurs, des « gens qui ne sont ni praticiens, ni scientifiques » et qui s'érigeraient « contrôleurs du travail des autres ». Contester ses méthodes relève pour lui d'un problème « de société », qui nous ferait manquer de « lucidité » face à « la montée en puissance de la recherche » asiatique et orientale.
Radio Classique

« Ce sont des histoires de spécialistes scientifiques, pas des histoires de plateaux télé ». Le professeur Didier Raoult, défenseur de l'utilisation de la chloroquine dans le traitement du coronavirus, était l'invité exceptionnel de Radio Classique ce matin. L'infectiologue s'est attaqué à ceux qui critiquent le mode opératoire de ses études cliniques. « Le fait que les gens croient que la méthode qu'ils rapportent est une méthode adaptée à cette situation témoigne du fait qu'ils ne connaissent absolument pas l'histoire de la médecine et des sciences », a-t-il jugé, s'appuyant sur ses connaissances historiques.

Syringe

Covid-19 : menaces euthanasiques ? (décret du 28 mars 2020)

Le gouvernement a signé le 28 mars le décret n° 2020-360 « complétant le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire ».
euthanasie covid
Jusqu'ici, rien que de très normal. Cependant, une disposition inquiète :
3° Il est inséré, après l'article 12-2, un article 12-3 ainsi rédigé :« Art. 12-3.-I-Par dérogation à l'article R. 5121-82 du code de la santé publique, les spécialités pharmaceutiques à base de paracétamol sous une forme injectable peuvent être dispensées dans le cadre de leur autorisation de mise sur le marché, jusqu'au 15 avril 2020, par les pharmacies à usage intérieur autorisées à délivrer des médicaments au public en application du 1° de l'article L. 5126-6 du même code, sur présentation d'une ordonnance émanant de tout médecin portant la mention " Prescription dans le cadre du covid-19 ", pour permettre la prise en charge de la fièvre et de la douleur des patients atteints ou susceptibles d'être atteints par le virus SARS-CoV-2 et dont l'état clinique le justifie.

« Le pharmacien de la pharmacie à usage intérieur appose sur l'ordonnance le timbre de la pharmacie et la date de délivrance ainsi que le nombre d'unités communes de dispensation délivrées et procède à la facturation à l'assurance maladie de la spécialité au prix d'achat de la spécialité par l'établissement de santé.

« Lorsqu'elle est ainsi dispensée, la spécialité est prise en charge sur la base de ce prix par l'assurance maladie avec suppression de la participation de l'assuré prévue à l'article R. 160-8 du code de la sécurité sociale.

« Lorsqu'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes dispose d'une pharmacie à usage intérieur, celle-ci peut se procurer la spécialité auprès de l'établissement pharmaceutique qui en assure l'exploitation ou auprès d'une pharmacie à usage intérieur d'un établissement de santé.

« II.-Par dérogation à l'article L. 5121-12-1 du code de la santé publique, la spécialité pharmaceutique Rivotril ® sous forme injectable peut faire l'objet d'une dispensation, jusqu'au 15 avril 2020, par les pharmacies d'officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d'être atteints par le virus SARS-CoV-2 dont l'état clinique le justifie sur présentation d'une ordonnance médicale portant la mention " Prescription Hors AMM dans le cadre du covid-19 ".

« Lorsqu'il prescrit la spécialité pharmaceutique mentionnée au premier alinéa en dehors du cadre de leur autorisation de mise sur le marché, le médecin se conforme aux protocoles exceptionnels et transitoires relatifs, d'une part, à la prise en charge de la dyspnée et, d'autre part, à la prise en charge palliative de la détresse respiratoire, établis par la société française d'accompagnement et de soins palliatifs et mis en ligne sur son site.

« La spécialité mentionnée au premier alinéa est prise en charge par les organismes d'assurance maladie dans les conditions du droit commun avec suppression de la participation de l'assuré prévue au R. 160-8 du code de la sécurité sociale. »

Commentaire: RIVOTRIL (clonazépam) et paracétamol injectables : utilisation dérogatoire dans le cadre de la COVID-19

Que se passe-t-il dans les EHPAD ?

Après la mort de nombreux résidents dans une maison de retraite à Mougins, le petit-fils d'une des victimes annonce son intention de porter plainte pour mise en danger de la vie d'autrui. :
« L'Ehpad de Korian Riviera, situé à Mougins dans les Alpes-Maritimes, a été confronté ces derniers jours à des décès de résidents âgés, testés positifs aux Covid-19 », a indiqué l'Agence régionale de santé (ARS) dans un communiqué. Depuis le 20 mars 2020, 24 personnes âgées, residents dans cet établissement sont décédés (chiffre communiqué jeudi). Au moment même où la directrice rassurait Arnaud par téléphone, un article sortait dans le quotidien local Nice-Matin, faisant état de 12 morts en deux semaines dans la maison de retraite.

«Je suis très en colère, dit Arnaud. Non seulement ma grand-mère est morte seule avec un sentiment d'abandon : on n'a pas pu l'accompagner dans ses derniers moments, mais en plus, on nous a dit que tout allait bien. C'est un mensonge. »



Snakes in Suits

« On a menti sciemment » sur l'utilité des masques, avoue la médecin et journaliste Marina Carrère d'Encausse

Pour elle, ce « mensonge » était « pour une bonne cause puisque c'était pour le personnel soignant ».
Marina Carrère d'Encausse
© Jacques BENAROCH/SIPMarina Carrère d'Encausse.
Depuis l'arrivée de l'épidémie de coronavirus, un reproche est adressé quotidiennement au gouvernement : la pénurie de masques. Une pénurie que l'Etat a d'abord essayé de cacher en expliquant que le port de cet équipement n'était pas nécessaire pour toute la population, mais seulement pour les malades du Covid-19. Sur Europe 1, la médecin et journaliste Marine Carrère d'Encausse a justifié ce « mensonge » en expliquant qu'il était pour « une bonne cause ».

Un mensonge pour que « la population ne se rue pas dans les pharmacies »

La présentatrice des émissions Le magazine de la santé et Allô Docteurs, sur France 5, a avoué que ce « mensonge » émanait notamment des autorités sanitaires. Mais pour elle, il a été dit « sciemment, parce qu'il n'y avait pas tellement d'autres solutions ». « Et c'était pour une bonne cause puisque c'était pour le personnel soignant, pour protéger la population et le personnel soignant », a-t-elle fait valoir à la radio. « A l'époque, on a priorisé », a-t-elle avoué. « Comme effectivement on n'avait pas assez de masques, là-dessus on ne peut pas dire le contraire, on a tout fait pour les réserver à ceux qui en avaient le plus besoin, c'est-à-dire le personnel soignant », a-t-elle ajouté. Pour la présentatrice, ce discours a tout simplement été tenu pour que « la population ne se rue pas dans les pharmacies pour acheter des masques ».

Commentaire: Voir aussi : Sibeth Ndiaye : « J'assume pleinement de mentir pour protéger le président »


Stock Down

Le coronavirus fait-il vraiment moins de morts à Marseille que dans le reste de la France ?

Alors que la France a franchi le cap des 3.500 morts du coronavirus en milieu hospitalier, l'infectiologue Didier Raoult et ses équipes assurent que la mortalité est moindre à Marseille, grâce au protocole médical développé à l'IHU Méditerranée Infection. Que disent les chiffres ?
Marseille
Le vieux port à Marseille
"On meurt moins du coronavirus à Marseille, et encore moins à l'IHU Méditerranée Infection"

Faute d'essai clinique irréfutable pour l'instant, le célèbre infectiologue Didier Raoult et ses équipes brandissent les statistiques régionales de mortalité, pour attester l'efficacité du protocole à base d'hydroxychloroquine développé par leurs soins. Lundi soir sur LCI, l'épidémiologiste Eric Chabrière était venu jouer les ambassadeurs de cet antipaludique — commercialisé sous le nom de Plaquenil — que l'IHU avait déjà administré à 1.283 malades du coronavirus, en association avec l'antibiotique azythrocimine, à la date du 31 mars. Selon les chiffres de l'IHU, un seul de ces patients, un homme de 84 ans, est décédé après avoir suivi le traitement pendant au moins trois jours.

La déclaration choc du proche collaborateur de Didier Raoult repose-t-elle sur une réalité tangible ? S'il faudra attendre les résultats de l'essai clinique européen Discovery pour connaître précisément les effets de l'hydroxychloroquine sur le virus, les statistiques de Santé publique France permettent toutefois d'évaluer la mortalité causée par le coronavirus dans la région. À l'échelle du département tout du moins, car il s'agit de la localisation la plus fine communiquée par l'agence nationale de santé, en fonction des données hospitalières remontées par les établissements hospitaliers locaux.