En l'an de grâce 2020, la Chine peut se vanter d'avoir fait deux beaux cadeaux à l'Europe : le coronavirus et le confinement de la population. Brève réflexion sur une hallucinante influence.
© InconnuOn reste chez soi malgré le beau temps
Traditionnellement subjugué par les Etats-Unis, le gouvernement français, dans le sillage de l'Italie et de l'Espagne, a cette fois pris modèle sur la Chine. En imposant, menace policière à l'appui, le confinement total à la population, Paris singe Pékin.
Le confinement est un fait inédit dans l'histoire de France,
comme le rappelait Le Parisien. Même sous la botte hitlérienne, même sous le régime de Vichy,
jamais les Français n'avaient été assignés à domicile du matin au soir. Dans le pays qui a le mot Liberté gravé sur tous ses frontons, pour aussi vertigineux que cela puisse paraître, c'est désormais chose faite. "Grâce" à Emmanuel Macron.
Il est vrai qu'en l'espace de trois ans, "La République En Marche" (sic), qui en 2017 nous promettait monts et merveilles, est devenue "La Tyrannie En Place". Au gré d'une dérive en maint épisode, les mirifiques promesses de campagne ont été bafouées l'une après l'autre ("les promesses n'engagent, etc."), tandis que l'abus de pouvoir et la violence d'Etat devenaient la règle. Avec pour point d'orgue le martyre des Gilets Jaunes, éborgnés, mutilés, plus généralement brutalisés, méprisés ou traînés dans la boue. Au passage, observons que par la magie du confinement, c'en est enfin fini des manifs des Gilets Jaunes le samedi. Les médias n'auront plus besoin de les occulter. Une manipulation de moins à effectuer chaque semaine...
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