Ce qui suit est la première partie d'une série de trois articles.
La deuxième partie est ICI, et la troisième partie sera traduite prochainement.
Cette série a initialement été publiée en 2011.
Dans
Christophe Colomb et autres cannibales, l'auteur indigène Jack D. Forbes explore avec lucidité une pathologie qui a façonné chez l'humain une attitude autodestructrice connue depuis de nombreuses années par les Amérindiens. La description qu'il fait de cette maladie me semble clairement identique à la maladie psycho-spirituelle de l'âme décrite dans mon livre,
The Madness of George W. Bush: A Reflection of our Collective Psychosis [« La folie de George W. Bush - Un reflet de notre psychose collective », ouvrage non traduit en français - NdT]. J'y expose le concept de psychose collective que j'appelle « égophrénie maligne », à laquelle l'humanité est en proie depuis l'aube de son histoire. Forbes décrit cette même pandémie psychique ainsi :
« Depuis des milliers d'années, les êtres humains souffrent d'un fléau, d'une affection pire que la lèpre, d'un mal pire que la malaria, d'une maladie bien plus terrible que la variole. ».
© Inconnu
Depuis des siècles, les peuples natifs traquent le même virus « psychique » que j'appelle « égophrénie » maligne et qu'ils nomment
wétiko,
du terme crée pour désigner une personne ou un esprit malveillant qui terrorise les autres [« par des actes terribles et diaboliques incluant le cannibalisme », d'après
Christophe Colomb et autres cannibales de Forbes - NdT]. Le professeur Forbes, qui fut l'un des fondateurs du mouvement amérindien au début des années 60, déclare : « L'histoire épidémiologique de la maladie du
wétiko constitue, en grande partie et de façon tragique, l'histoire du monde des 2 000 dernières années. ». « Maladie de l'âme ou de l'esprit », le wétiko/égophrénie maligne est au sens propre du terme une « psychose ». Nous désignons Forbes et moi, bien que sous un nom différent, la même maladie de la psyché, de l'âme et de l'esprit à l'origine de l'inhumanité de l'humanité envers elle-même.
L'étude de l'entité du wétiko nécessite au préalable d'invoquer son esprit et d'entrer en relation avec lui, comme pour un rituel magique. Pour éviter une trop grande « imbrication » avec l'objet de notre contemplation, le wétiko doit être considéré et abordé avec un maximum d'objectivité, comme s'il nous était extérieur. L'épidémiologie du wétiko se distingue de celle de toute autre maladie par son origine psychique unique. L'incarnation du virus wetiko dans la psyché même qui constitue le fondement de notre enquête, pose un vrai défi. Conscient de ce dilemme, Forbes indique qu'il tente d'examiner la maladie « d'un point de vue aussi libre que possible des hypothèses créées par la maladie même qui est étudiée. ». Si le cadre de référence nous permettant d'examiner le virus du wétiko nous est inconnu, la clairvoyance requise pour initier le processus de guérison sera obscurcie par la maladie et notre enquête compromise.
L'observation à la fois chez les autres et dans l'« autre » aspect de soi du processus par lequel le virus se manifeste permet de « le » voir de façon plus objective. Voir et reconnaître les manifestations de cette psychose dans le monde constitue une image reflet nous permettant de voir et reconnaître la même maladie telle qu'elle se présente subjectivement dans notre propre esprit.
Commentaire: Inutile de prendre un médicament pour soigner les formes bénignes qui représentes 98 pour cent des cas. Mieux vaut le réserver aux personnes âgées susceptibles de développer des complications. Si vous êtes en pleine forme, la vitamine C reste la meilleure prévention.